[Val] Mes Critiques en 2012

[angel.heart]

Ouais mais non c'est carrément pas soft, même pour du De Palma hein. Franchement c'est virtuose du début à la fin, la mise en scène t'es obligé d'y préter attention à chaque instant.

[Scalp]

Sans rentrer dans les détails en gros Pacino ce serait De Palma qui dit regarder vous avez jamais vu ça, vous aller en prendre plein la gueule et la réal appuie bien ce truc.

[Val]

Ouais c'est vrai ce que tu dis, j'avais pas fait le rapprochement.

[Eikichi Onizuka]

Profites en, il est à moins de 10€ sur Amazon en ce moment (en magasin aussi d'ailleurs).

Faudrait que je trouve un autre film du coup car sinon y'a les frais de port. Je surement attendre fin février de toute façon, là je ne peux plus rien acheter et puis y'a Jeux Dangereux qui sort également le mois prochain je ferai surement une commande groupé.

[osorojo]

Rien que l'intro déja elle pose une réal bien agressive, avec la camera qui virevolte autour de tout le monde, se retourne pour prendre pacino de face en plongée. C'est virtuose et je suis d'accord avec Angel et Scalp, ça annonce direct une grosse démonstration technique, ce que le film est complètement par la suite. L'intro du club par exemple, ça se pose bien en real flashy pour coller avec le côté tape à l'oeil du lieu et de l'étalage financier des persos.

[Tyseah]

Très belle critique.

[Scalp]

Bein alors y a du retard de critique là

[Val]

Ouais il faut que j'en écrive mais ça me saoûle en fait, je sais pas écrire correctement et ça me gêne d'écrire trois lignes banales du niveau des critiques allociné.

[alinoe]

Ne fais-pas ton modeste Val
Tu écris très bien comme le prouve ta dernière et superbe critique de l'Impasse.

[Val]

C'est gentil, merci.

Bon allez, pour faire plaisir à Scalp, une critique express des 7 mercenaires à suivre sur le topic.

[Alegas]

LES SEPT MERCENAIRES
The Magnificent Seven - John Sturges - 1960

Remake américain du chef d’œuvre d’Akira Kurosawa. Le film de John Sturges reprend le même canevas de départ que son illustre prédécesseur mais ne cherche pas pour autant à la copier (du moins, la comparaison ne fait pas trop souffrir les mercenaires). On retrouve donc l’histoire de ces villageois qui demandent de l’aide à des guerriers pour affronter une menace extérieure (idée que reprendront des films aussi diversifiés que 1001 Pattes et le 13 ème Guerrier). La réussite du film tient en grande partie dans ses personnages très attachants campés par une distribution de haute volée (Brynner, McQueen, Coburn, Bronson,… : la classe) sans lesquels l’histoire aurait sans doute du mal a convaincre sur la durée. D’ailleurs, il y a une petite baisse dans régime dans la transition entre le deuxième et le troisième acte mais qui est rattrapé par l’affrontement final. Sturges livre une mise en scène assez classique, il n’en fait pas trop, il met en valeur ses personnages et son histoire. Peut-être que ce classicisme en gênera certains, mais chez moi, c’est bien passé. Mon seul regret est que le personnage du « gamin » ne soit pas aussi fouillé que celui de Toshiro Mifune dans le film de Kurosawa où l’acteur savait le rendre à la fois cruel et très émouvant.
Un très bon western en somme.

8/10

[Scalp]

bein tu vois , sinon tout pareil, un des films que j'ai le plus vu gamin et je l'aime toujours autant.

[John Lawrence]

Ah, je le revois très bientôt celui là. Vu de nombreuses fois aussi étant plus jeune, j' espère qu' il sera à la hauteur de mes souvenirs.

[Scalp]

Franchement ça vieillit super bien, l'intro est des 2 persos de McQueen et Bruyner est toujours aussi génial, d'ailleurs j'ai lu ou vu ( je sais plus ) une anecdote sur cette scène et le film d'ordre général, Bruyner était jaloux de McQueen qui attirait toujours l'attention sur lui, là lors de cette séquence y fait un truc avec ses cartouches de shotgun y me semble, et du coup la caméra s'intéresse à lui, Bruyner aimait pas ça car c'était censé être lui la star du film

[Val]

C'était la première fois que je le voyais et ça a totalement marché sur moi donc si vous étiez fan gamin, il n'y a pas de raisons que ça ne soit pas le cas.