[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[Pathfinder]

Pas du tout, c'est quoi donc?

[Heatmann]

un Hood movie de la meme epoque , mais bien mieux ecrit et plus pertinent , c'est la disciple de spike lee qui l'a pondue , mais sans la coter lourdingue de spike et avec un Tupac en mode "menace"



si tu aime y a un panorama du genre et des critique de juice et des autres ...

[Pathfinder]

Thks pour le conseil!

[Killbush]

un Hood movie de la meme epoque , mais bien mieux ecrit et plus pertinent , c'est la disciple de spike lee qui l'a pondue , mais sans la coter lourdingue de spike et avec un Tupac en mode "menace"



si tu aime y a un panorama du genre et des critique de juice et des autres ...

Ouais, très bien celui là "Riverside Motherfucker"

[Heatmann]

and you know what else ? .... i don't give a FUCK

[Pathfinder]

Hostel 3 2/10

Après un premier épisode hautement surestimé et un second maitrisé de A à Z, la franchise initiée par Eli Roth se perd dans les méandres du DTV. Mixage opportuniste de tous les tortures porns du marché et d'un Very bad trip à la mode, ce troisième volet sent dès le départ l'amateurisme à plein nez (réalisation, jeu, histoire...). Le rythme est un vrai chemin de croix et il faudra se fader presque un bonne heure de néant avant de voir la barbaque que le chalan est venu chercher. Et meme cette dernière ne se montre pas à la hauteur puisque hormis un dépecage de figure rappelant les bonnes heures du Franck d'Hellraiser 1, il n'y a rien à se mettre sous la dent. Meme les twists vus à trois bornes ne sortiront pas le film de la torpeur dans lequel il végète depuis la première minute. Le dernier quart d'heure s'emballe mais le gore qui tache se limite à un simple coup de pioche dans le thorax ou un vulgaire coupage de main. Après les deux précédents, ça sent quand meme la gentille radinerie. Eli Roth ne s'y est pas trompé et n'a pas souhaité valider la séquelle d'un Scott Spiegel décidément abonné aux suite batardes (remember son From dusk till dawn 2 foiré). Si l'on excepte sa participation active à Evil dead 2, y a vraiment rien à sauver chez ce mec. Comme souvent dans ce type de production à l'arrache, on retrouve une batterie de gueules connues ayant fini au pole emploi d'Hollywood. Et leurs prestations respectives justifient bien le désinteret de l'usine à reves pour leurs trognes.

Long, pénible et esthétiquement très mal branlé, le film ne vaudra que pour quelques timides saillis sanglantes inoffensives pour l' oeuvre d'un Eli Roth largement au dessus de cette mélasse.

[Pathfinder]

Mother's day 7/10

Rebecca de Mornay de retour dans le giron du thriller qui tache était une sacrée bonne nouvelle en soi. Le tout chapeauté par le sagouin du scary movie se devait d'atténuer considérablement notre enthousiasme. Et pourtant malgré quelques défauts, ce Mother's day est une péloche burnée et énergique à l'image de son actrice principale visiblement aussi contente d'etre là que nous.

Surfant sur la mode du home invasion movie, le nouvel effort de Bousman rentre dans le vif du sujet en confrontant un groupe de joyeux bobos bien sous tous rapports à une fratrie de cambrioleurs azimutés. Le choc des cultures va évidemment se faire dans le sang avant l'arrivée de la reine mère qui mettra à nue toutes les vérités tout en exerçant son pouvoir d'attraction sur chaque personnage. Ces derniers sont d'ailleurs très nombreux et le réalisateur gère sacrément bien les nombreuses interactions et autres sous intrigues sans jamais perdre son spectateur. En cela, le film s'apparente à la structure de son Saw 2 ou il devait jongler en permanence avec moults faux semblants. Ici c'est la meme chose mais avec cette fois ci une vraie réalisation soignée (très jolie scope et belle gestion de l'espace) et surtout l'irruption d'une actrice au dessus du lot bouffant l'écran dans son role de mère supérieure. Rebecca de Mornay, 20 ans après la Main sur le berceau, revient au thriller horrifique en appliquant la recette des vraies méchantes grandiloquentes du genre, celles qui ont fait le succès de Liaison fatale par exemple. Son jeu est retord à souhait alternant colère démesurée et manipulation sournoise. La séquence ou elle ose cramer les souvenirs du fils décédé est le meilleur exemple de sa redoutable détermination.

Rompu à l'exercice de la torture depuis ses 3 Saw, le réalisateur se fait plaisir en balançant quelques gros plans gores bien sentis( le coup de fusil à pompe! ) et n'hésite à dégommer tout son casting dans les pires souffrances. Dans ce bain de sang savamment organisé, il s'emploie meme à esquinter ses soit disant good guys en révélant de sombres secrets qui les amènera à l'irréparable. Le spectre de Saw n'est décidément jamais très loin. Cette alternance de gore qui tache grand guignol et de pur huis clos claustrophobique rend l'ensemble hyper prenant et l'on ne s'ennuie jamais, meme si certaines séquences auraient pu passer à la trappe. La scène avec les deux nanas qui s'étripent ne sert à rien meme si elle procurera un vrai plaisir sadique. Malgré tout, les codes fonctionnent. On sait à l'avance que la mère mourra à la barbare, tout comme son fils ainé (le coup des clous est too much mais visuellement fun!) et l'on échappera pas au petit truc de la fin si cher aux années 80. Ce film baigne en permanence dans une atmosphère jouissive célébrant tout un pan du cinéma de genre ou l'excès outrancier faisait partie intégrante du cahier des charges. Mother's day, en bon héritier de cette période, va au bout de ses idées, quitte à rendre son dernier tiers jouissif complètement con, sacrifiant son suspense sur l'autel du spectacle qui tache. Selon moi, Bousman a réussi son pari en rendant hommage à la dernière femme qui nous ai fait flipper durant notre adolescence, la diabolique baby sitter du film de Curtis Hanson.

Surgit de nulle part et pondu par un tacheron perdu à jamais, Mother's day n'est pas un vilain DTV opportuniste mais bien un vrai bon film de genre, sincère, jouissif comme on en voit trop peu en ce moment.

[Pathfinder]

Cowboys et envahisseurs 5/10

Bon, je passerais rapidement sur ce blockbuster inoffensif, très long mais à la plastique hautement recommandable. Le film de Jon Favreau débute meme par une vingtaine de minutes intéressantes, au scope prodigieux et ponctuées de touches mystérieuses à l'image d'un Daniel Craig mutique (pléonasme?) et énigmatique. A partir du moment ou les fameux envahisseurs débarquent, le film se perd dans un faux rythme ne parvenant jamais à faire la balance entre le spectaculaire et les longues plages de parlottes pénibles. Ce Cowboys & Aliens s'embourbe petit à petit dans du remplissage haut de gamme déglinguant son fort potentiel de mixage des genres et sous exploitant un Harrison Ford ne servant strictement à rien. Le film traine sur 2h20 et il faudra arriver aux 20 dernières minutes pour retrouver un vrai blockbuster dynamitant tout et offrant un spectacle imposant ou se melent SFX de grandes qualités et de surprenantes attaques sanglantes d'aliens féroces. Hormis cela, il y a un trou béant de plus d'une heure ou un réalisateur ne sait plus trop quoi faire de ses luxueux joujoux. Jon Favreau n'arrive toujours pas gérer son temps et ne sait surtout pas rythmer ses films, mal déjà récurrent sur ses deux Iron man. En gros c'est mignon mais pas top. On arrive quand meme à échapper à la frustration énorme d'un Iron Man 2.

[Scalp]

Mother Days c'est effectivement bien sympa pis la fin est terrible quand même

[Pathfinder]

Très très bon final, je suis d'accord! Bousman n'est peut etre pas perdu...

[comICS-soon]

Putain maintenant je sais qu'à chaque fois que je matterais les screens de tes critiques j'aurais envie d'gerber

[Killbush]

Ouais, une belle surprise Mother's Day, j'aurai jamais cru que Bousman pourrait nous pondre un film aussi bien foutu, et De Mornay est géniale !

[Pathfinder]

Putain maintenant je sais qu'à chaque fois que je matterais les screens de tes critiques j'aurais envie d'gerber

suis claque de rire!

[Pathfinder]

Fanboys 6/10

Voilà une bonne petite comédie américaine Starwarsophile brossant le fan de la première heure dans le sens du poil, tout en distillant de bons p'tits gags bien sympathiques et un soupçon de drame humain totalement bienvenue.

Sur le mode du roadmovie mouvementé, Fanboys suit la quete de quatre geeks, biberonné à la trilogie originelle, ayant pour objectif de mettre la main sur la bobine de l'épisode 1. A la façon d'un Kevin Smith, le film adopte un regard attendrissant sur cette fange de fans hardcore qui ont fait le succès de la saga Star Wars. Jamais moqueur, la tonalité principale est de rendre hommage à tous ces geeks passant de heures à argumenter sur la relation Luke-Leia, sur Bobba Fett, sur les Ewoks ou encore l'horripilant Jar-Jar. Le réalisateur se permet meme le luxe d'égratigner les Trekkies, éternels ringard en pyjamas secrètement envieux de la richesse de l'univers crée par Lucas. Le point d'orgue sera cette belle pirouette à Las Vegas avec un guest totalement inattendu. De ce coté le film se fait rudement plaisir et gate le spectateur en balançant de nombreuses tetes connues sur la route de nos 4 héros.

D'ailleurs, on peut noter de très nombreuses similitudes avec le feignant Paul. Là ou ce dernier se repose grassement sur son matelas confortable de dollars, Fanboys, avec l'énergie du fauché de service, brasse un maximum de situations gagesques, de références et de péripéties sur un rythme frénétique avec une vraie sincérité et liberté de ton. La formule fonctionne à merveille puisque l'ensemble n'est jamais pénible à regarder ni rébarbatif dans son accumulation de gags en tous genres. Jamais vulgos, le film se permet meme une touche larmoyante avec un final émouvant et profondément empathique. Il y a bien évidemment des séquences mieux maitrisées que d'autres et j'avoue avoir beaucoup apprécié l'intrusion dans le Skywalker ranch et toutes les allusions à l'univers de Lucas (le gros avec le chapeau d'Indy, j'étais claqué).

Malgré la réplique finale (belle pique envers ce très médiocre épisode 1), le film est avant tout une déclaration d'amour à tous les fans du monde qui ont participé à la renommée de Star Wars. Véritable feel good movie dans l'ame, ce Fanboys est bien plus que la énième comédie d'ado que l'on aurait pu y voir.

[Pathfinder]

Jason goes to hell 6.5/10

Minée par la déception artistique du dernier épisode, la Paramount décide de vendre le bon gros Jason au plus offrant. Récupérer la franchise Vendredi 13, à cette époque, signifiait relancer de toute urgence une série stoppée nette dans ses élans de modernisation (un boogeyman à bout de souffle et un intéret déclinant pour le slasher). La Newline, commençant à ressentir les memes symptomes avec le personnage de Freddy Krueger, décide de sortir le chéquier pour s'octroyer les droits afin de relancer la machine à dollars. Peut etre avaient ils déjà en tete les germes d'un cross over longtemps fantasmé?

Toujours est il que l'inconnu Adam Marcus est embauché pour redonner un coup de jeune au tueur de Crystal lake. Le changement va etre drastique puisque le réalisateur fera table rase de tous les codes de la saga, quitte à se mettre à dos une bonne partie des fans. Dans une introduction des plus classique, Marcus filme un Jason bedonnant et ampoulé, machette à la main, dans son exercice préféré. C'est le moment choisi pour pulvériser le personnage et offrir une toute nouvelle approche. En effet, seul perdurera le coeur et l'esprit malade du tueur. A la manière d'un Halloween 3, le boogeyman disparait complètement au profit d'une sombre histoire de famille ou vont s'accumuler les morts comme à la plus belle époque de la série. Sauf que là, on oublie les meurtres à la machette, le masque de hockey et il faudra s'habituer à un esprit manipulateur prenant possession de ses victimes, s'amusant avec elles (il y a du Hidden like avec cette bestiole qui passe de bouche en bouche!) et les laissant dans un état de pourrissement avancé.

A ce stade, on ne peut évidemment pas à en vouloir à Adam Marcus dans son entreprise de rénovation de la franchise. Pression du bodycount passé oblige, le réalisateur se montre très généreux en tripailles (voir surtout le director's cut) avec moults corps putréfiés, coupés en deux, décapités, brulés et j'en passe. Pour la technique, ça laisse un peu plus à désirer avec une réalisation clipesque très 90's, balançant à la hate des ralentis foirés et des éclairages plus que fauchés. Malgré tout, le film est rythmé et haletant meme si le gros nawak prédomine avec cette histoire de soeur caché dont la descendance est la seule à pouvoir buter le gros Jason. Le film bascule très souvent dans le Z, la faute à des acteurs très mauvais mais fortement motivé (Steven ). Meme si ça vire souvent à la grosse marrade, le pari est relevé avec un volume conséquent de mises à mort contrebalançant avec les trop nombreux hors champs qui avaient vérolé le très mauvais Jason takes Manhattan.

Le film se boucle sur l'image qui aura fait fantasmé, pendant des années, des cohortes d'aficionados avec ce gant de Freddy s'emparant du célèbre masque de Hockey. Plaisir hautement coupable, ce neuvième volet redonne un peps inespéré à la série. Le 10ème épisode lui emboitera le pas en envoyant Jason dans l'espace!