[Killbush] Mes critiques en 2012

[Heatmann]

yep yep , bien sympatique celui la si on aime deja outpost ( et le 2 arrive ) et les truc du genre , pour une 2em partie de soire dans exigence de ouf , ca fait le bouleau , et pis visuellement de belle ambiance

[Dunandan]

LE SENS DU DEVOIR 4 - Yuen Woo Ping (1989)

Le meilleur épisode avec celui de Corey Yuen, 1h30 blindée d'action où l'on met de coté l'humour pour une déferlante de scènes plus impressionnantes et variées les unes que les autres. Cynthia Khan tient toujours le premier rôle et elle est bien plus convaincante que dans le précédent, elle a beaucoup plus de scènes de bastons (dommage qu'elle soit souvent doublée sur les plans larges) et s'en sort honorablement. Elle a d'ailleurs droit a un excellent combat sur le toit d'une ambulance en marche. Michael Wong, déjà présent dans le premier volet, joue ici un rôle bien différent et a lui aussi droit à son combat (également doublé).

Les gros points forts de cet épisode, c'est bien sur la participation du déjà impressionnant Donnie Yen dans un rôle qui lui va à merveille (le flic badass qui discute à coups de tatanes), et aussi la réalisation de Yuen Woo Ping, bien plus inspiré et techniquement supérieur à ses prédécesseurs. Tout est ultra lisible et spectaculaire, pas étonnant de la part du plus grand chorégraphe de Hong Kong.
Comme d'habitude, c'est blindé de cascades improbables, de courses poursuites mais surtout de grosses bastons, dont une absolument épique qui vient conclure le film. Un combat entre Donnie et le monstrueux Michael Woods sur le toit d'un immeuble, où les coups font très mal et où Donnie impose déjà un certain charisme malgré son jeune âge.

Malgré son script convenu, un excellent polar kung fu made in HK qui mériterait d'être plus connu tant il est généreux et jouissif !

8/10

[francesco34]

Bon je m'étais arrêté au 2, mais je vais peut-être tenter le 3 et le 4 alors...

[Killbush]

REDBELT - David Mamet (2008)

Très belle découverte que ce Redbelt, un film sur le Ju-jitsu écrit et réalisé par David Mamet. Contrairement aux apparences (au vu de la jaquette, je pensais tomber sur un Never Back Down intello), Mamet se concentre davantage sur ses personnages que sur l’action, bien qu’il pratique lui même la discipline. Un traitement totalement inhabituel dans le genre, mais qui s’avère carrément payant.

On y suit l’histoire d’un professeur de Ju-jitsu (brillamment interprété par Chiwetel Ejiofor) qui va bientôt devoir s’inscrire à un tournoi pour gagner de l’argent et éponger ses dettes, reniant ainsi tous les préceptes qu’il inculque à ses élèves. En effet, il a toujours appliqué les principes de son maitre resté au Brésil : Ne jamais utiliser son art dans un but lucratif et ainsi perpétué une tradition ancestrale.

Les principaux atouts du film : scénario et casting. On y retrouve entre autres Tim Allen dans un joli contre emploi d’acteur alcoolique, Emily Mortimer, Joe Mantegna en producteur véreux, la mimi Alice Braga, Randy Couture ainsi que plusieurs véritables athlètes du MMA.
Le script s’avère passionnant et maitrisé, les dialogues ayant une grande importance et apportant une réflexion philosophique sur un sujet qui est rarement traité de cette manière.
La relation entre le prof et son élève flic est vraiment touchante et jamais Mamet ne sombre dans le pathos.

La réalisation de Mamet s’avère classe et sans esbroufe, et réussi parfaitement à retranscrire les quelques combats de free fight, particulièrement difficile à gérer en terme d’espace. Les scènes plus intimistes sont également réussis et rarement des personnages auront été aussi développés dans ce genre de film.

Un très bon film, simple et touchant, brillamment écrit et interprété, qui est malheureusement passé inaperçu (d'ailleurs, merci aux compères Scalp et Heatmann pour me l'avoir conseillé )

8/10

[Heatmann]

tres tres bon film , le script il mele bien les perso , leur psychologie , mais aussi toute la culture ju jitsu , un pti coter choral , la storyline producteur de cinema enrichie bien aussi , et pis c est jolie grace au DP qui aide mamet a lecher sont film .
t'es tout bon pour kiffer warrior la

[Killbush]

Je viens de le commander Warrior

[Killbush]

DOOM - Andrzej Bartkowiak (2005)

Mauvais souvenir de ma séance en salles, Doom s'avère bien plus sympathique quelques années plus tard. Une adaptation du célèbre jeu vidéo loin d'être honteuse, qui assume totalement son coté bourrin et décérébré. On ne s'encombre pas d'un script développé (le jeu n'en avait pas non plus), on part sur un postulat basique : une base scientifique spatiale est subitement attaquée, aussitôt un commando est envoyé sur place pour trouver la cause des attaques.

On se retrouve donc devant une grosse série B pour bourrin, sans autre ambition que de contenter les amateurs du genre. Tout est simplifié à l'extrême : les relations entre les personnages, les enjeux, la cause de la contamination de la base. Les gamers ne seront pas perdus puisqu'on retrouve quelques monstres aperçus dans le jeu ainsi que le fameux plan séquence en vision subjective, qui reprend à l'identique le concept de First Person Shooter. Cette séquence est vraiment bien réalisé, même si elle est totalement gratuite et retouchée numériquement.
La version unrated ajoute également pas mal de violence au film, qui était plutôt soft dans sa version salles.

Coté casting, on retrouve The Rock en leader du commando de marines, toujours aussi charismatique, et dont le personnage va prendre une tournure inquiétante dans la dernière partie du film. Mais aussi Karl Urban en marine qui aura droit au rôle le moins basique du film et à un final musclé avec son boss. La jolie Rosamund Pike joue sa soeur qui est également scientifique dans la station.
La réalisation est plutôt correcte, rien de transcendant, mais vu le niveau habituel du réalisateur, on peut dire que c'est son meilleur film.

Si vous cherchez un film intelligent ou la meilleure adaptation de jeu vidéo possible, passez votre chemin !
Par contre, si vous voulez vous détendre le cerveau entre potes devant un spectacle régressif et bourrin, Doom est tout indiqué !

6/10

[Heatmann]

ouaip , y a de bonne mutation , le mec en chaise roulante il parte bien en couille lui pis rock qui execute tout les survivant sous l influence du virus qui fait resortir sont mauvais coter

[John Lawrence]

J' ai bien aimé aussi Doom, genre 5,5 ou 6/10.

Je sais pas comment s' est amené en VO mais dans la VF ya un truc qui m' a fait marrer tout seul, Dwayne il bute un mec contre l' avis de la doctoresse qu' il lui fait remarquer qu' il souffre et il lui rétorque après lui avoir explosé la tête : "maintenant il souffre de décès" ou un truc dans le genre

[Killbush]

Ouais c'est pareil en VO
"-Doctor Carmack's condition is irreversible. Because Carmack's condition is that... he's dead. "

[Killbush]

SNIPERS - Dante Lam (2008)

Remonté suite au scandale Edison Chen (pour rappel, il s'est fait pirater son disque dur où l'on a trouvé des centaines de photos de lui dénudé et accompagné des plus belles actrices HK), Snipers conserve tout de même de beaux restes.

On y suit une jeune recrue ambitieuse du SDU , l'élite des snipers de Hong Kong, dirigé par le meilleur tireur (interprété par Richie Ren, excellent chez Johnnie To). Mais bientôt, son équipe va être confronté à un ancien membre du SDU, le meilleur sniper connu, qui vient de passer quatre années en prison. Persuadé qu'il a été piégé par un membre de l'équipe, il vient prendre sa revanche.

Un scénario basique mais efficace, propice à des scènes d'actions entre snipers. De ce coté là, Lam ne déçoit pas et livre quelques passages très réussis, toujours lisibles grâce à une bonne gestion de l'espace, le tout rythmé par un montage nerveux. A retenir principalement, une scène d'attaque de convoi spectaculaire et un excellent gunfight dans un ascenseur.

Coté écriture,tout n'est pas parfait, mais les personnages sont quand même assez développés malgré les coupes. Sans manichéisme, les causes de l'enfermement du bad guy sont dévoilées au compte gouttes, ce qui permet de maintenir l'intérêt du spectateur entre les morceaux de bravoure.
Celui qui souffre le plus du remontage, c'est évidemment le personnage d'Edison Chen, qui est carrément relégué au second plan au bout d'une demi heure de métrage. Le duel se concentrant au final entre le chef de l'équipe et son ancien partenaire.

Au final, Snipers est une bonne surprise, bien rythmée et bien shootée, un bon divertissement malgré des faiblesses évidentes !

6,5/10

[Killbush]

MILLENIUM - David Fincher (2012)

Après avoir réussi un film captivant malgré un sujet qui pouvait laisser sceptique sur le papier (la création de Facebook), Fincher revient avec cette seconde adaptation du best seller suédois. En effet, les trois romans Millenium ont déjà été adaptés, d’abord en long métrage puis en série (celle çi étant la version longue des trois films).

Mais que peut bien apporter Fincher à cette nouvelle version ?

Et bien, la réponse arrive très vite puisque dès le superbe générique du film, on reconnaît immédiatement sa patte. Un générique électrisant qui scotche immédiatement le spectateur, et qui n’est pas sans rappeler ceux de Seven et Fight Club.
Le ton est donné : l’apport du cinéaste se fera essentiellement par la mise en scène et par son sens aiguisé de la narration et du montage.
Malheureusement, l’euphorie est de courte durée, et la virtuosité du générique va vite laisser place à un film profondément inégal.

D’un coté, Fincher réussi totalement toutes les scènes où il s’intéresse à ce personnage aussi étrange qu’iconique qu’est Lisbeth Salander.
Une femme fragile, destructrice, vénéneuse, surdouée, comme une sorte de synthèse des différents personnages mis en scène par Fincher auparavant. A la fois hackeuse de génie, enquêtrice et vicitime, elle est le véritable pilier du récit. On sent que le réalisateur est totalement fasciné par ce personnage, magistralement interprétée par la jeune Rooney Mara (déjà aperçue dans Social Network), une performance incroyable pour un rôle difficile. Dés qu’elle apparait à l’écran, le film prend alors toute son ampleur et ne déçoit pas.

Ce qui n’est pas vraiment le cas concernant l’intrigue principal et son héros, le journaliste Mikael Blomkvist (interprété par un Daniel Craig sans éclats). Ultra balisée, laborieuse, la première heure du film rappelle "The Ghost Writer" de Polanski, en moins réussie. Bien sur, Fincher ne perd pas ses moyens coté réalisation, mais tout cela parait bien faible au vu de ses capacités à transcender un récit par l'image.

La faute revient certainement davantage au matériau de base qu'au réalisateur, mais on ressort tout de même du film avec une impression d'inachevé, comme si Fincher se moquait du script pour se concentrer sur les deux personnages principaux, surtout Lisbeth, et leur collaboration qui tourne rapidement à la relation intime. D'ailleurs, Blomkvist ne devient intéressant qu'a partir du moment où il est confronté à elle, de même que le récit qui ne décolle véritablement qu'au bout d'une heure et demie.

Au final, Millenium n'est pas un mauvais film, loin de là. Beaucoup de réalisateurs rêveraient d'arriver à ce niveau un jour, mais ça reste un film mineur dans la filmographie d'un des réalisateurs les plus doués de sa génération !

6,5/10

[Alegas]

DEAD SILENCE - James Wan (2007)

Après avoir surpris tout le monde avec Saw (tourné en seulement 18 jours), et signant au passage un des films les plus rentables de l’histoire du cinéma (1 million de budget pour 100 de recettes dans le monde), James Wan se voit donc confier pour son second film un budget vingt fois supérieur.

Toujours accompagné par son ami et scénariste Leigh Whannell, il change totalement de registre et s’attaque à un film fantastique sur fond de légende urbaine. On suit l’histoire d’un homme (interprété par le fade Ryan Kwanten, vu depuis dans la série True Blood ou l’excellent Red Hill) dont la femme est retrouvée morte après avoir trouvée une marionnette devant leur porte. Persuadé que cette marionnette a un lien avec le décès de sa femme, il décide d’enquêter.

A l'inverse de son premier film qui se démarquait grâce à l'intelligence de son script au détriment de la forme, Dead Silence est un film visuellement splendide, imprégné du cinéma fantastique européen et plus particulièrement de celui de Mario Bava. Les cadres sont très léchés, les décors également, et l'atmosphère générale fonctionne parfaitement.
Une approche intéressante à l'heure où tout le monde surfe sur le succès du premier Saw et où les tortures porns déboulent en masse sur les écrans, repoussant chaque fois davantage les limites du gore. Étonnant au final que ce soit ses créateurs qui essaient d'imposer une formule diamétralement opposée mais qui malheureusement ne trouvera pas son public.

Là où le bat blesse, c'est surtout au niveau du déroulement du script, trop prévisible, malgré un twist final aussi surprenant que mal amené. Les acteurs ne sont pas non plus à la fête, et il est difficile de s'impliquer émotionnellement dans l'enquête tant le duo Kwanten/Whalberg fonctionne difficilement.

Dead Silence reste malgré cela un film intéressant dans la filmographie de Wan, bien plus recherché visuellement que son prédécesseur mais moins prenant. Il a au moins le mérite de se démarquer de la concurrence en revenant à une approche plus classique du cinéma fantastique, qui annonce déjà le futur Insidious, dernier film en date du réalisateur !

6,5/10

[Heatmann]

ouai voila la bonne occasion de me repeter , moi j aime vraimernt bcp dead silence, le coter classic old school avec des puppet et des mamy j en rafole . pis la real de wan est bien belle aussi.
seireux moi le script previsible ici je m en tape , c est facon creepshow on sait ce que ca racontera mais l important c est que chaque etape fonctione bien .. mais ouai l acting c est vraiment le poin faible c est vrai

[Killbush]

THE INNKEEPERS - Ti West (2011)

Décidément, le cinéma de Ti West n'est pas fait pour moi !

Après avoir signé quelques DTV comme The Roost ou Cabin Fever 2, c'est avec House of the Devil qu'il s'est véritablement fait connaitre. Un joli hommage au cinéma des 70's très influencé par le Suspiria d'Argento mais qui souffrait malheureusement d'un gros problème de rythme et d'un script éculé.
Et malheureusement, son nouveau film suit le même chemin et en accentue même les défauts. On se retrouve devant une énième histoire d'esprit malveillant qui soi disant hante un hôtel sur le point de fermer et on suit un duo d'employés bien décidé à en savoir plus.

Le problème, c'est qu'il ne se passe rien dans ce film, pas plus que dans un Paranormal Activity. Plus d'une heure d'exposition où l'on suit péniblement un duo insupportable (Sara Paxton qui surjoue et Pat Healy) qui déambule dans les couloirs, avec comme summum de tension une porte qui claque et un piano qui se met à jouer tout seul !
Et la résolution de l'intrigue ne sera pas beaucoup plus palpitante, la faute à un script navrant.
Heureusement que West soigne ses cadres et instaure une ambiance sympa car le reste est tellement vu et revu qu'il est difficile de tenir éveillé devant un si laborieux spectacle !

Ceux qui ont vu en House of the Devil un nouveau classique du genre pourront peut être apprécier cet exercice de style aussi vain qu’interminable, les autres, passez votre chemin !

3/10