[Dunandan] Mes critiques en 2012

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mer 25 Jan 2012, 21:17

Non non, mais j'avais zappé 50 % de l'intrigue :eheh: ! Bon voilà nouvelle note : 8/10, et je vais étoffer ma critique également.

MAJ

En fait ce que j'avais qualifié comme un défaut, c'est son point fort :oops: !
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mer 25 Jan 2012, 21:30

C'est quoi l'info que t'avais raté ?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mer 25 Jan 2012, 21:32

Je ne me rappelle plus exactement la première information, mais en gros je m'étais emmêlé entre le nom du voleur, et celui du policier tué par ce dernier, ce qui avait causé un joyeux bordel dans ma tête :eheh: !
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mer 25 Jan 2012, 21:34

:eheh:
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Cimetière de la morale (Le) - 7/10

Messagepar Dunandan » Jeu 26 Jan 2012, 02:15

Le cimetière de la morale

Réalisé par Kinji Fukasaku

Avec Tetsuya Watari, Tatsuo Umemiya, Yumi Takigawa

Polar, Japon, 1h34 - 1975

7/10


Résumé :
Au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, un yakuza devient totalement incontrolable. Ces incidents sont sur le point de faire naître une guerre de gangs.


Image


Le cimetière de la morale est mon second film de Fukasaku, après Battle royale qui m'a permis de le connaître. Nous suivons la descente aux enfers d'un anti-yakusa (des temps modernes) par excellence, qui n'a rien à carrer du code d'honneur, et qui fout joyeusement le bordel entre les différents clans. Le cadre historique est éloquent à ce titre, puisqu'il s'agit de l'après-guerre, deuxième claque japonaise après celle de 1850, qui affirme la mainmise des américains sur le Japon, particulièrement au niveau politique et économique : les japonais mangent ainsi dans la main des américains, ces derniers leur refilant alcools et drogues. Ainsi, il n'est pas question de déborder du cadre, il faut au contraire rester en place, ne pas chercher des noises inutilement pour attirer l'attention. Mais notre personnage, justement, n'arrête pas de déjouer cette frontière artificielle de manière anarchique et nihiliste, ne respectant aucune autorité ni morale (il va jusqu'à agresser son propre patron, et agit comme une bête avec les femmes). Esthétiquement, cela se traduit par de l'anti-Suzuki, en alternant du N & B monochrome et des couleurs âpres, en filmant tout de travers et à l'épaule pour exprimer la violence qui jaillit à chacune des scènes de bagarres déclenchées, peut-être pas si gratuites, car elles expriment d'autre part la perte d'un passé révolu, celui des yakusas de l'ancienne époque, qui défendaient le respect de leur patron ou de leur territoire. Le personnage principal jouant le yakusa maudit bouffe l'écran (avec ses fameuses lunettes noires à la Inspecteur Harry), et la musique est vraiment bien, alternant mélancolie et rythmes pop. Par contre, le scénario est assez mince, reflétant finalement assez bien le parcours chaotique du gangster fou, et les scènes d'action ne sont pas géniales, surtout avec les armes à six coups aux cartouches illimitées (du John Woo avant l'heure, la classe en moins).


Le cimetière de la morale est un film important dans la représentation cinématographique des yakusas, mais dont la minceur de l'histoire et la stylisation anarchique peut rebuter certains.
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A bout portant (1964) - 6,5/10

Messagepar Dunandan » Jeu 26 Jan 2012, 22:17

A bout portant

Réalisé par Don Siegel

Avec Lee Marvin, John Cassavetes, Angie Dickinson, Clu Gulager

Policier, USA, 1h35 - 1964

6.5/10


Résumé :
Charlie et Lee, deux tueurs à gages, sont envoyés dans une institution pour aveugles afin de tuer Johnny North qui travaille dans cet établissement. Ce dernier ne tente même pas de leur échapper. Ils remontent la filière, retrouvent la fille et le commanditaire du crime.


Image


Même les salauds ont droit à une seconde chance


Don Siegel est le papa de la série culte des Inspecteur Harry. Ce film rassemble tous les ingrédients classiques du film noir américain : meurtre, romance, cambriolage. Malgré ce fond classique, j'attendais donc pas mal de ce A bout portant, vue la réputation du bonhomme. Or, les deux grandes qualités évidentes du film sont selon moi le point de vue adopté et le mode du récit enchâssé. En effet, on nous place d'emblée du côté des méchants, magnifiquement mis en scène dans l'institution pour aveugles, nous montrant que ce ne sont pas des rigolos. Ainsi, ils sont prêts à tout pour de l'argent, n'hésitant pas à molester une aveugle pour obtenir les informations qu'ils désirent. Les deux acteurs incarnant les tueurs à gages sont d'ailleurs très bons (Lee Marvin et Clu Gulager), contribuant grandement à la réussite du film, et ne parlent que le langage de l'argent et des moyens pour y parvenir. Tout comme dans les westerns parlant de la vieillesse (exemple : Coups de feu dans la Sierra), l'un d'entre-eux veut prendre sa retraite, et en a peut-être l'occasion en découvrant par déduction (montrant que ce ne sont pas que des durs à cuire, mais sont aussi très futés) que derrière l'affaire de Johnny, qui était trop facile à son goût, de l'argent est peut-être en jeu. Il y a donc un léger questionnement existentiel à l'arrière plan, sur la vieillesse (pour les tueurs) et la raison de faire certaines choses (pour le coureur automobiliste). Ensuite, deuxième point fort, le récit est bien structuré, faisant place à un flash-back pour chaque acteur du cambriolage interrogé.

Par contre, je ne trouve pas les interventions assez musclées (les informations sont trop rapidement obtenues), et le sang n'apparaît pas à la suite des coups de feu (on sent la présence de la censure). Ensuite, j'aurais préféré passer plus de temps avec les tueurs à gages, car les courses d'automobiles, qui constituent une grosse partie des flash-backs, c'est pas trop mon truc, d'autant plus que le montage alterné entre prises de vue réelles d'un côté, et de l'autre, acteurs filmés en studio avec un écran derrière diffusant la course, a plutôt mal vieilli. Prend place également une histoire d'amour, qui finira par entraîner Johnny dans une spirale infernale, plus ou moins convaincante (elle est pas si femme fatale que ça). Or, on devine trop rapidement la raison pour laquelle ce pauvre Johnny ne s'est pas échappé au début (je l'ai deviné en peut-être 10 min), ne laissant plus beaucoup de suspens au récit. La réalisation n'est pas non plus extraordinaire : elle fait son job avec beaucoup d'efficacité et c'est bien cadré, mais elle est par contre un peu trop sage à mon goût (malgré des courses automobiles que j'imagine assez impressionnantes pour l'époque, et l'introduction très bien mise en scène), et c'est dommage que ce ne soit pas tourné un scope, ce qui aurait donné une autre allure au film (je viens d'apprendre que ce film était destiné à la télévision, ce qui explique son format 4/3). Dans le casting, je remarque la présence incongrue de Donald Reagan en badguy, futur président des Etats-Unis, qui fût acteur dans sa vie précédente.


Au final, malgré le thème de l'automobile qui ne plaira pas à tout le monde, une histoire somme toute classique malgré le point de vue original, et un mystère rapidement éventé, en contre-partie, le charisme des deux bad-guy, le récit bien huilé, et enfin une fin bien noire, font de ce film un bon opus dans le genre policier, bien que ça n'atteigne pas encore le niveau de l'Inspecteur Harry.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 26 Jan 2012, 23:02

C'est vrai que j'ai les coffrets Wild Side Le cimetière de la morale/Okita le pourfendeur/Guerre des Gangs à Okinawa/Combat sans code d'honneur. Je ne les ai pas revu depuis 4/5 ans et je me rappelle avoir bien apprécié. Allez hop, dans ma liste 2012!
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Jeu 26 Jan 2012, 23:06

Chanceux, ils ne sont pas donnés !
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 26 Jan 2012, 23:14

Je les avais choppé à leur sortie. C'est devenu collector?
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Jeu 26 Jan 2012, 23:18

Ben surtout ce n'est qu'en occasion, souvent 25 euros le coffret.
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Pitch Black - 5,5/10

Messagepar Dunandan » Ven 27 Jan 2012, 03:00

Pitch Black

Réalisé par David Twohy

Avec Vin Diesel, Radha Mitchell, Cole Hauser

SF-horreur, USA, 1h50 - 2000

5.5/10


Résumé :
Un vaisseau spatial transportant une quarantaine de civils est percuté par une météorite et se crashe sur une planète inconnue. Les membres de l'équipage périssent dans l'accident, à l'exception de Fry, une jeune pilote, et de quelques survivants. Parmi eux, un imam et ses disciples, un antiquaire, une géologue, une adolescente, le chasseur de Johns et Riddick, un criminel endurci en cours de transfert vers sa prison. Alors que le petit groupe tente de s'organiser sous un climat aride de jour perpétuel dominé par trois soleils, ils découvrent qu'une éclipse va bientôt frapper la planète, permettant à de monstrueuses créatures nocturnes de se mettre en chasse.


REVISION : 5.5 => 7.75/10

Image


Pitch Black est un film qui vieillit à chaque fois que je le revois, et je suis pourtant friand du genre SF - Space-opéra. Il y a quand même de bonnes idées de base :
- D'abord, l'idée d'introduire un assassin doté d'une vue nocturne qui n'est pas celui qu'on croit. Malheureusement, le doute n'est pas entier du côté du spectateur, et ce "héros" parvient pas à dépasser sa fonction, à savoir remettre en question les idéaux de chaque membre du groupe, et ainsi révéler leurs failles.
- Ensuite, une planète illuminée 24h/24 par 3 soleils successifs. Esthétiquement, elle est bien mise en valeur par une photographie saturée de lumière, et dotée de différents filtres de couleurs censés représenter la couleur de chaque soleil. Ensuite, elle passe par une phase d'éclipse, clou du film, qui révèle ainsi les vrais monstres, se cachant dans ses profondeurs.
- Et enfin il y a un arrière-plan mystico-religieux qui offre une amorce de background intéressante, mais malheureusement assez peu développé, contrairement à Alien ou à Serenity.

La première partie est imprégnée de Space-Opéra, et donne l'impression d'un univers plus grand à l'arrière, avec le cimetière d'animaux, les habitations désertes et fonctionnant à l'énergie solaire. Nous avons aussi droit au début à un atterrissage forcé inédit, puisque le pilote se déleste d'individus pour sauver le plus de monde possible. Ensuite, déjà un peu avant l'éclipse, nous passons rapidement au centre du film, un survival-horror avec un fond de SF.

Or, à tous les niveaux, c'est un film qui m'a rappelé davantage les productions télévisuelles que les normes cinématographiques, faute à un manque de budget évident.
- D'abord, je trouve que la réalisation est à la ramasse : c'est presque jamais bien cadré et monté (surtout le début), et les monstres sont très peu originaux, quasi papier-coller des créatures d'Alien, et pas très bien réalisés (heureusement qu'il y a quelques effets gores pour compenser). Seuls les plans larges s'en tirent un peu mieux, dévoilant des bouts de la planète, comme celui de l'éclipse offrant un beau moment contemplatif.
- Ensuite, les dialogues sont stéréotypés, comme si chaque personnage renvoyait à une fonction bien déterminée de laquelle il ne peut sortir : le croyant qui tient à sa famille, le collecteur-pilleur de ressources inter-planétaires qui a peur de tout, le capitaine de son vaisseau qui doute de sa fonction, le chasseur de primes qui essaie de cacher sa véritable personnalité, ...
- Enfin, le script est quasiment absent : une compagnie qui échoue sur une planète (apparemment) déserte, et qui doit survivre, grâce à un tueur (finalement assez gentil malgré ses allures bad-guy). Pas très original. Et le déroulement de cette série meurtrière est très répétitive, et il faut juste deviner qui va passer à la trappe, et dans quel ordre. Et je pense que j'ai mal vécu le passage d'un genre à l'autre, surtout que ce genre de survival-horror a été vu et revu 1000 fois, et souvent en mieux.

Par conséquent, je trouve qu'il y a presque plus de défauts que de qualités, mais heureusement que la personnalité énigmatique de Riddick, qui se moque ironiquement des idéaux des autres et en joue, surtout dans la première partie où il réussit à leur échapper et observe leur comportement silencieusement, puis la personnalité de la planète, au cachet esthétique unique avec ses trois soleils, transcendent légèrement les nombreuses imperfections du film.


Un film largement imparfait au niveau du fond et de la forme, dont l'intérêt tient essentiellement au charisme de Riddick et à l'esthétique de la planète.


( REVISION)
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Alegas » Ven 27 Jan 2012, 08:50

Radin.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 27 Jan 2012, 08:56

Je l'ai revu avec de bons souvenirs, mais franchement en y regardant de plus près c'est pas super bien réalisé, et le background est à peine développé. Et toute la partie survival/horreur m'a saoulée, du genre 1000 fois vue. Mais j'ai quand même mis la moyenne :mrgreen: !
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Ven 27 Jan 2012, 12:00

J'aurai mis un poil plus mais pas beaucoup ;) donc :super:

Sinon tu peux réduire ta signature stp dunandan tout comme Alegas, merci :super:
zack_
 

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Ven 27 Jan 2012, 12:02

Alegas a écrit:Radin.

Ouais, pareil :mrgreen:
Starting to see pictures, ain't ya?
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