[Ernst Stavro Blofeld] Mes critiques en 2012

[ERNST STAVRO BLOFELD]

Non 6,5/10 est une note très correcte pour moi. Va jeter un œil à mon échelle de notation si tu veux. En fait je monte rarement au-dessus de 8,5/10.

[ERNST STAVRO BLOFELD]

Oh purée un troisième montpelliérain , j'avais même pas vu !

Ouais la communauté grandit A quatre, on se sent un peu moins seuls

[dagokhiouma]

Non 6,5/10 est une note très correcte pour moi. Va jeter un œil à mon échelle de notation si tu veux. En fait je monte rarement au-dessus de 8,5/10.

désolé d'insister mais je saisi pas la logique

Les derniers films de mon top 100 ont 8,5/10 si tu veux te faire une idée.

d'une part tu dis que tu montes rarement au dessus de 8,5/10 et d'autre part tu dis que les derniers films de ton top 100 ont 8,5/10 => je comprends que tu notes donc au moins 100 films à 8,5/10 ou plus

conclusion: j'ai mal à la tête, tu peux éclairer ma lanterne ? je sais c'est un détail mais là je m'emmerde car ma femme regarde Castle sur France 2

[ERNST STAVRO BLOFELD]

Ben si les derniers films de mon Top 100 ont 8,5/10 c'est bien que 6,5 n'est pas une mauvaise note pour moi.

Pour ceux qui mettent cinq ou six 10/10 par an par contre, 6,5/10 ça doit pas être fameux dans leur logique.

[Dunandan]

Pour moi si, les 6/10, c'est ceux qui se revoient pour une seconde chance, ou les films de "seconde main" en termes de qualité ! Et tous mes 10/10, c'est ceux dont je suis certain que je ne serai jamais déçu à une future vision et qui font parti de mon top 10 personnel (pour moi : The Blade, Il était une fois dans l'ouest, Alien, Barry Lyndon, La communauté de l'anneau, Harakiri, Heat, Mon voisin Totoro, Le nouveau monde, Les fils de l'homme).

Ensuite, ici, on n'est pas sur un forum de professionnels, on note en fonction de ses goûts et de son ressenti, avec une argumentation plus ou moins objective.

[dagokhiouma]

Ben si les derniers films de mon Top 100 ont 8,5/10 c'est bien que 6,5 n'est pas une mauvaise note pour moi.

Pour ceux qui mettent cinq ou six 10/10 par an par contre, 6,5/10 ça doit pas être fameux dans leur logique.

en fait tu reexpliques en disant la meme chose là........ça n'aide pas beaucoup.


mais c'est pas grave j'ai compris maintenant le quiproquo (hé oui j'ai remis mon cerveau à l'endroit ):
pour toi les derniers films d'un top 100 ça doit etre les films en haut de ton top, classés 1, 2, 3,..., alors que pour moi les derniers films d'un top, ça veut dire les derniers quoi, donc ceux classés ..., 97, 98, 99, 100
problème de sémantique donc.
mais apres tout quoi de plus normal de ne pas maitriser toutes les nuances de la langue française quand on a grandi à Varsovie

[francesco34]

Si si quand il dit derniers il parle des films classés en fin de top100, soit les 90, 91, 92, etc...
Pour moi pareil, les derniers de mon top ont 8.5.

[Alegas]

Critique de films (3) : Millenium : les hommes qui n'aimaient pas les femmes

De David Fincher

La critique d’un film est toujours délicate lorsque celui-ci est tiré d’un livre qu’on n’a pas lu et qu’il s’agit d’un remake alors qu’on n’a pas vu l’original (suédois). Le propos qui suit manquera donc forcément de repères. Il sera notamment difficile de juger le choix du réalisateur d’occulter toute la partie politique de l’ouvrage duquel le film est tiré. Néanmoins, si l’on prend « Millenium » comme un film à part, on ne peut qu’apprécier ses qualités. Etonnement pour un thriller à suspense, la réussite globale de ce nouveau Fincher tient plus à la façon de filmer (efficace comme d’habitude mais aussi très esthétique) et de raconter l’histoire qu’à l’histoire elle-même. On se laisse bien guider par elle mais sans forcément être hypnotisé. L’antériorité des faits (40 ans) ne laisse d’ailleurs pas une énorme place au coup de théâtre. A l’image des suspects, forcément peu nombreux, les possibilités de dénouement ne sont pas immenses.

Certains regretteront une ou deux longueurs au milieu. Mais on ne s’ennuie jamais malgré les 2h37 qui auraient pu se révéler indigestes. L’ouverture est réussie qui pose parfaitement le cadre de ce nouveau puzzle, à mon goût un peu plus convaincant que « Zodiac », trop foutraque et qui finissait pour tourner en rond.Dans « Millenium », l’intrigue, plutôt lente et dénuée de testostérone - ce qui est plutôt rare lorsqu’on retrouve Daniel Craig dans un long métrage - n’en reste pas moins intéressante à suivre. D’autant que Fincher sait changer de rythme. Dans la dernière demi-heure surtout mais aussi au milieu par à-coups, ce qui lui permet de garder le spectateur avec lui, bien que parfois perdu dans ses paysages enneigés.

On commence par suivre deux destinées parallèles avant qu’elles se retrouvent au bout d’1h15 de film. C’est aussi pour ses personnages principaux dont la relation bien qu’improbable apporte un vrai plus à l’histoire, que « Millenium » est plaisant. Si Daniel Craig qui campe un grand reporter quadra gendre idéal en mal d’amour fait le job, la jeune américaine méconnue Rooney Mara (elle tenait déjà le rôle d’Erica dans « The social network ») est bluffante de maîtrise, de lucidité et de froideur dans on rôle ambigu sur le plan psychologique et sexuel. Il est néanmoins dommage que les membres de la famille sur laquelle le journaliste enquête ne soient pas plus développés. Il y avait pourtant la place. Mais l’ambiance pesante, malsaine voire glauque que Fincher s’applique à créer (fût-ce au prix de deux ou trois scènes de perversion sexuelle parfaitement inattendues et qui valent le détour) lui pompe visiblement beaucoup d’énergie.



Fincher se permet quelques clins d’œil. Les mésaventures de Lisbeth (Rooney Mara) évoquent le chef d’œuvre absolu du réalisateur (« Seven »). Le pré-générique très chiadé et sa BO musclée ne sont pas sans rappeler les ouvertures des 007. Mais Fincher reste avant tout méticuleux comme Daniel Craig qui furète un peu partout (surtout sur son PC d’ailleurs) pour dépoussiérer ce mystère qui le captive mais a surtout pour lui un objet de vengeance. Un milliardaire qui a traîné le journaliste devant les tribunaux bien que visiblement coupable, a réussi à le faire condamner pour diffamation. Ce qui nous donne au passage l’occasion de constater que le monde de la presse en Suède n’a pas grand chose à voir avec le modèle français.

Au final un bon cru Fincher bien sûr en deçà de ses chefs d’œuvre (« Seven » et dans une moindre mesure « Fight club ») mais qui devrait se bonifier au fil des visions tant Millenium foisonne de finesse et de détails ingénieux.

7,5/10

[francesco34]

Ca y est t'as pris le temps d'en écrire une
Moi j'ai la flemme et plus d'inspiration, j'écris plus rien en ce moment. D'ailleurs mon topic doit être au fin fond du forum

[Dunandan]

Ah ben non on a besoin de toi, pour référencer les films asiatiques !

[francesco34]

Ouais mais si tous mes sites de téléchargement ferment, je vais les trouver où mes asiats qui sont même pas dispos en dvd

[ERNST STAVRO BLOFELD]

Va voir à la médiathèque peut-être. Sinon, tu veux pas écrire plus petit ?

[ERNST STAVRO BLOFELD]

Critique de films (4) : Dans la tourmente

De Christophe Ruggia

Synopsis : Dans la région de Marseille, un patron prépare à l’insu de ses ouvriers la délocalisation de son usine, couplée d’un détournement de 2 millions d’euros. Franck, l’un de ses salariés l’apprend et, sans en parler à sa femme Hélène, décide avec Max, son ami de toujours, de passer à l’action...



Les splendides vues sur les calanches de Marseille. Voici à peu près tout ce que l’on peut retenir de ce drame social de Christophe Ruggia à côté de la plaque. Si le genre semble à la mode en période de crise, « Dans la tourmente » nous apporte la preuve irréfutable que la réussite n’est pas toujours au rendez-vous. Après l’an passé la semi-déception de l’inexploité « De bon matin » avec Jean-Pierre Darroussin, espérons que « La mer à boire » avec Daniel Auteuil en chef d’entreprise pris à la gorge par sa banque relève le niveau dans quelques jours.

Pour ce qui est de « Dans la tourmente », c’est bien simple : hormis la fin plutôt audacieuse, tout sonne faux, tout est invraisemblable, mal maîtrisé. Ce n’est pas le genre de films où l’on demande des pirouettes au réalisateur. Ni même qu’on attende qu’il nous éblouisse. Mais tout semble si fade. Si prévisible. Sans envie. Et tellement peu crédible. La scène de la manifestation des ouvriers est particulièrement mal exécutée. Le réalisateur de « Les diables », « Le gone du Chaaba » et « L’enfance égarée » aurait peut-être dû mettre les pieds dans une manif’ avant de faire défiler ses figurants comme des pantins poings levés et bouches ouvertes.

Avec Clovis Cornillac au casting on ne s’attendait pas vraiment à ce que les acteurs relèvent le niveau. On n’est pas déçus devant ce festival de fausses notes. Jamais convaincant, notre Clovis national apporte une nouvelle fois de l’eau au moulin de ceux qui parlent de lui comme l’un des acteurs français à la mode les plus mauvais de sa génération. La scène où il tente de dissimuler la vérité à sa femme est particulièrement pathétique. Il est d’ailleurs invraisemblable que celle-ci (Mathilde Seigner), tout aussi peu à l’aise, gobe aussi longtemps les bobards de son mari.

Seul Yvan Attal se montre à la hauteur. La scène de la course poursuite avec la police est d’ailleurs l’unique qui vaille vraiment le coup d’œil. Avec une fin originale bien qu’improbable on se serait presque contentés de la dernière demi-heure. Les spectateurs qui auront quitté la salle avant la fin ne s’en mordront pas les doigts pour autant.

3,5/10

[Tyseah]

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[Moviewar]

Un oubli je pense.

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