Modérateur: padri18
PARIS (AFP) - Malgré des positions a priori difficilement conciliables, les secteurs de la musique, du cinéma et d'internet sont parvenus à un accord de compromis sur l'offre culturelle en ligne, signé à l'Elysée avec les pouvoirs publics et dont ils espèrent qu'il freinera le piratage.
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Une quarantaine d'organismes (musique, cinéma, fournisseurs d'accès internet -FAI-, télévisions) ont paraphé vendredi ce document de deux pages, rédigé au terme d'une mission confiée début septembre au PDG de la Fnac Denis Olivennes.
Il a été signé en présence du président de la République Nicolas Sarkozy, auquel M. Olivennes a remis son rapport, et des ministres de la Culture Christine Albanel, de l'Economie Christine Lagarde, et de la Justice Rachida Dati.
"C'est un accord important par ses mesures et surtout par l'unanimité" des signataires, a déclaré M. Olivennes, alors que le vote de la loi dite DADVSI sur le droit d'auteur en 2006 avait donné lieu à des désaccords entre les détenteurs de contenus culturels et le secteur internet.
La mesure la plus marquante est l'installation d'une autorité de lutte contre le piratage. Elle enverra par l'intermédiaire des FAI (qui ne voulaient pas assumer ce rôle de gendarme) des courriels d'avertissement aux pirates puis, en cas de récidive, suspendrait voire résilierait leur abonnement internet.
"C'est l'idée du permis de conduire: si vous faites n'importe quoi avec votre voiture, on va finir par vous enlever votre permis", a commenté Pascal Nègre, président de la "major" du disque Universal Music France ainsi que de la SCPP (société de gestion des droits des producteurs).
Le délégué général du SEVN (syndicat de l'édition vidéo) Jean-Yves Mirski, a indiqué que des études américaines "parlent de 70% des gens qui arrêtent (de télécharger gratuitement) au premier avertissement".
Malgré cette autorité, les ayants droit des oeuvres culturelles pourront toujours poursuivre en justice les plus gros contrefacteurs.
Dans le cadre de ce compromis, les FAI ont accepté d'expérimenter le filtrage des contenus sur internet.
Pour leur part, les producteurs de disques retireront les DRM (système de protection des fichiers numériques) des musiques produites en France, rendant leur lecture possible sur tous types de matériels.
Côté cinéma, l'accord prévoit l'alignement du délai de mise à disposition des films en vidéo à la demande (VOD) sur celui des DVD (six mois après la sortie en salle contre sept et demi actuellement).
Les pouvoirs publics se sont engagés à solliciter de l'Union européenne "une généralisation à l'ensemble des biens et services culturels du taux de TVA réduit".
Si les signataires ont salué l'accord comme une étape importante, qualifiée par M. Sarkozy de "moment décisif", reste à savoir dans quels délais il sera mis en oeuvre.
"Le Parlement ne débattra manifestement qu'après les municipales et l'autorité indépendante n'aura sans doute de vrais moyens qu'en 2009. C'est trop long", s'est inquiété Hervé Rony, directeur général du Snep, principal syndicat de producteurs de musique.
Mme Albanel a espéré que les aménagements législatifs soient "votés avant l'été".
Le rapport Olivennes a suscité la réprobation d'associations d'internautes ou de consommateurs comme la ligue Odebi, APRIL ou l'UFC-Que Choisir, qui dénonçait dès mercredi une "surenchère répressive".
De nombreux artistes assistaient à cette signature, dont Patrick Bruel, Calogero, Thomas Fersen, Didier Barbelivien, Jean Reno ou Christian Clavier.
LA ROCHE-SUR-YON (AFP) - La rage a refait son apparition en France pour la première fois depuis 2004 avec la contamination d'un chat domestique en Vendée, peut-être par une chauve-souris, sans qu'il n'y ait de craintes de transmission de ce cas à l'homme, selon la préfecture.
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Des analyses complémentaires, dont les résultats seront publiés lundi soir, devraient permettre de savoir lequel des trois virus de la rage --celui du chien, du renard ou de la chauve-souris, moins pathogène que les deux autres--, est en cause, ont précisé les services vétérinaires de Vendée.
"Il n'y a aucune crainte de rage humaine", a précisé Francis Cloris, sous-préfet de Fontenay-le-Comte (Vendée), où résident les pharmaciens propriétaires du chat. Dix-sept personnes en contact avec le chat ont reçu le traitement médical adapté, la plupart au CHU de Nantes. Quatre étaient encore sous traitement samedi selon le ministère de la Santé. Le premier vétérinaire qui a examiné le chat a été mordu, mais il a été vacciné et son état de santé n'inspire pas d'inquiétude. La rage est une maladie mortelle.
"Le dernier cas de rage animal terrestre diagnostiqué sur le territoire français remonte à 2004, mais il s'agissait d'un chien importé illégalement du Maroc. La France a été déclarée officiellement indemne de la rage en 2001", a souligné M. Cloris.
Le dernier cas de rage du renard date de 1998. La rage canine, dont était atteint le chiot importé en 2004, a disparu du territoire depuis "des dizaines d'années au moins", précise Didier Boisseleau, directeur départemental des services vétérinaires de Vendée.
Des cas de rage de chauve-souris sont en revanche régulièrement relevés. "Il y en a eu une vingtaine sur la décennie 2000", indique M. Boisseleau.
Mais ce virus-là ne se transmet que "très rarement à d'autres espèces", que ce soit l'homme ou l'animal, poursuit le vétérinaire.
Un scientifique, qui tentait de soigner une chauve-souris atteinte de la rage, avait ainsi été contaminé en 2004, dans la région de Bourges. Il avait été vacciné à temps.
La mort le 10 novembre du chat vendéen, dû à cette maladie révélée vendredi soir par des analyses, constitue "un cas très ponctuel qui fera sûrement l'objet d'une publication scientifique, mais ne devrait pas avoir de grandes conséquences" sanitaires, estime M. Boisseleau.
Si l'hypothèse d'une contamination par une chauve-souris prévaut, c'est que l'animal "sortait peu" et "n'était pas allé à l'étranger. Il fréquentait surtout le toit et le grenier de l'appartement de ses propriétaires", a précisé M. Cloris.
S'il s'agit du virus de la chauve-souris, la rage du chat vendéen ne devrait pas donner lieu à des mesures aussi importantes qu'en 2004, même si les vétérinaires du département ont été appelés à la "vigilance", selon M. Boisseleau.
La mort du chiot Tikki à Bordeaux en août de la même année avait entraîné six mois d'alerte sanitaire, avec avis urgents de recherche de personnes, campagne régionale de dépistage, vaccinations préventives, euthanasie d'animaux errants notamment.
En attendant les analyses complémentaires, les recommandations des autorités restent les mêmes: ne pas toucher aux chauves-souris, toujours consulter un médecin et un vétérinaire en cas de morsure d'un homme par un chat ou un chien, ne consulter en cas de griffure que si l'animal a par ailleurs un comportement suspect (agressivité, ou salivage inhabituel).
La contamination se fait entre la salive de l'animal et le sang ou les muqueuses de l'homme ou d'un autre animal.
Le dernier décès d'une personne atteinte de la rage en France date de 2003. Il s'agissait d'une fillette de 3 ans contaminée au Gabon et hospitalisée à Lyon. La dernière victime humaine d'une rage contractée dans l'Hexagone date de 1924.
helldude™ a écrit:bik et moi vivions déjà le grand amour avant l'épisode de l'éjaculation faciale
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