La Nuit du Chasseur 8,5/10
Spoilers inside
Nouveau visionnage d'anciens films au menu La Nuit du Chasseur. Film de 1956 donc noir et blanc qui nous plonge dans l’Amérique rural. On suit deux enfants dont le père vient d'être condamné à la pendaison pour vol et meurtre. Ce dernier qui a braqué une banque leste ses enfants d'un lourd secret : la planque de 10 000 dollars. C'est alors qu'un prêcheur se retrouve en prison dans la même cellule que le père et entend parler des 10 000 dollars : c'est le début du jeu du chat et de la souris entre Harry Powell (Robert Mitchum) prêt à tout pour mettre la main sur l'argent et les deux enfants.
Le film est vraiment plaisant à suivre, la folie dont se prend le révérend qui n'arrive pas à faire parler les gamins est tout simplement jouissif. Les scènes avec la soeur qui est prête à parler sont réellement puissante. Le frère quant à lui tient le coup et joue son rôle à merveille, il prend les devants en s'enfuyant après le décès – orchestré par le révérend et aussi mari – de leur mère.
Charles Laughton nous livre une première partie du film très dramatique et noir. Il n'y va pas par quatre chemins pour nous montrer la bestialité et la noirceur du personnage magnifiquement interprété par Mitchum. Ces aspects dramatiques sont renforcés devant l'aveuglement de la mère et de l'entourage. On peut retenir de nombreuses scènes marquantes qui nous glacent le sang : la découverte macabre de la mère attachée à la voiture au fin fond du lac, la scène où l'on découvre où se trouve l'argent – au moment où la petite joue avec les billets issus de sa poupée – et que le révérend arrive et enfin la scène de la cave. Sans oublier bien évidemment les scènes de confrontations entre les membres de la famille.
Enfin on passe à une seconde partie qui se rapproche des westerns. Laughton réalise des plans de toute beauté, Powell sur son cheval au loin en pleine nuit qui ne dort jamais. On en oublierait presque que le film est en noir et blanc tellement les jeux de lumière de nuit sont travaillés. Après la chasse aux enfants, et l'arrivée de ces derniers dans la maison d'une femme qui les a repêchés, Laughton nous offre un final époustouflant. Que dire de l'aura que Mitchum dégage quand il traque ses proies !!
Le film regorge de scènes splendides, une des plus réussis consiste en la disparition soudaine du révérend - assis devant la maison - à la suite de l'arrivée d'une des filles qui éblouit la fenêtre. Reste plus que des animaux. Enfin, le film prend vraiment des tournures mystiques par moments et nous tient en haleine jusqu'à la fin. Fin qui est nuancé au final par la réaction du petit garçon. Un très beau film de la part Laughton accompagné par une prestation sans mot pour Robert Mitchum.
Le film est vraiment plaisant à suivre, la folie dont se prend le révérend qui n'arrive pas à faire parler les gamins est tout simplement jouissif. Les scènes avec la soeur qui est prête à parler sont réellement puissante. Le frère quant à lui tient le coup et joue son rôle à merveille, il prend les devants en s'enfuyant après le décès – orchestré par le révérend et aussi mari – de leur mère.
Charles Laughton nous livre une première partie du film très dramatique et noir. Il n'y va pas par quatre chemins pour nous montrer la bestialité et la noirceur du personnage magnifiquement interprété par Mitchum. Ces aspects dramatiques sont renforcés devant l'aveuglement de la mère et de l'entourage. On peut retenir de nombreuses scènes marquantes qui nous glacent le sang : la découverte macabre de la mère attachée à la voiture au fin fond du lac, la scène où l'on découvre où se trouve l'argent – au moment où la petite joue avec les billets issus de sa poupée – et que le révérend arrive et enfin la scène de la cave. Sans oublier bien évidemment les scènes de confrontations entre les membres de la famille.
Enfin on passe à une seconde partie qui se rapproche des westerns. Laughton réalise des plans de toute beauté, Powell sur son cheval au loin en pleine nuit qui ne dort jamais. On en oublierait presque que le film est en noir et blanc tellement les jeux de lumière de nuit sont travaillés. Après la chasse aux enfants, et l'arrivée de ces derniers dans la maison d'une femme qui les a repêchés, Laughton nous offre un final époustouflant. Que dire de l'aura que Mitchum dégage quand il traque ses proies !!
Le film regorge de scènes splendides, une des plus réussis consiste en la disparition soudaine du révérend - assis devant la maison - à la suite de l'arrivée d'une des filles qui éblouit la fenêtre. Reste plus que des animaux. Enfin, le film prend vraiment des tournures mystiques par moments et nous tient en haleine jusqu'à la fin. Fin qui est nuancé au final par la réaction du petit garçon. Un très beau film de la part Laughton accompagné par une prestation sans mot pour Robert Mitchum.
La nuit du chasseur, marqué par ses tatouages « Love & Hate » dont les récits de ses mains nous hantent encore, offre vraiment toutes les qualités de la triplette thriller – drame - épouvante. Tout simplement magnifique.