[elpingos] Mes Critiques en 2012

[elpingos]

Oui et ? tu sais y a pas besoin de délivrer un message pour que le film soit très bon ( là je pourrais citer au moins 200 films ), pis bon je préfère 100 fois un film sans message qu'un film avec les messages pour neuneux ( là aussi je pourrais au moins citer 200 films )

Nan mais je sais. T'inquiètes, je défends pas le fait qu'un film se doive d'apporter un message... Y a plein de films que j'adore qui n'ont rien à dire... Et heureusement, le cinéma c'est ça... D'ailleurs la critique que je fais de the Thing ne descend pas du tout le film là sur cet aspect... Et je dis juste que pour moi c'est juste du cinéma d'horreur bien fait mais pas aussi intellectuel que certains veulent faire croire.

[Scalp]

oui et ? on s'en branle que ce soit intellectuel ou pas, après t'aime pas le gore, tu dois être la soeur à Logan surement

[Logan]

Ta soeur toi, je mets 10 à The thing ou Alien et Vorace est dans mon top 10 all time, c'est parce que j'aime pas vos merdes espagnoles que j'aime pas le ciné de genre, Tocard va!

[elpingos]

On s'en branle peut-être sauf que les pseudo analyses à 2 balles sur le Sida je trouve ça galvaudé.. Mais je critique pas le film sur cet aspect là comme j'ai dit, ce qu'en font les critiques du film, je m'en tape, je dis juste que je suis doucement en désaccord avec ces analyses... Et puis si la sœur de Logan aime pas le gore, je m'en branle aussi, moi j'aime le gore quand c'est crédible un minimum et que c'est pas utilisé comme ressort majeur d'un film... Ca me fait pas kiffer tant pis pour moi... C'est pas que je flippe, c'est juste que ça me fait marrer...

[Scalp]

Bein on y peut rien si certains sur-analyse les films, pour le gore je vois pas trop en quoi c'est un ressort majeur du film, franchement ça reste quand même anecdotique sur la durée du métrage.

[Alegas]

CERTAINS L'AIMENT CHAUD
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Billy Wilder (1959) | 9/10

Première fois pour moi que ce classique de l'humour made in Hollywood grande époque. Quel plaisir !
Tony Curtis et Jack Lemmon sont absolument phénoménaux en Laurel & Hardy travestis, gamins et roublards. Pourchassés par la mafia italienne de Chicago, ils vont s'engager en tant que musiciennes dans un orchestre de femmes, direction la Floride. Ils vont alors se retrouver entourés de belles et jeunes blondes, "comme des gamins dans une pâtisserie" et tomber sous le charme d'une certaine Sugar Kane, interprétée par la très sexy Marlyn. Le film est un festival de scénettes comiques et gracieuses dans un registre plutôt adulte, mises en scène et rythmée avec une très grande classe (premier film de Billy Wilder que je vois et assez impressionné). Il mélange habilement les genres du polar, de la farce et de la comédie romantique, tout en gardant constamment une certaine dérision et en ironisant constamment sur les relations sociales. Les héros sont loin d'être des enfants de chœur et les rapports homme/femme sont mis à mal avec les 2 "camps" pris pour cible. Et cette ironie, cet humour, est totalement sublimé par ce duo d'acteurs que sont Lemmon et Curtis. Leur numéro de travestissement fait merveille. Hâbleurs, ils composent avec une frénésie joyeuse ce numéro d'équilibriste entre séduction et double-jeu. Marilyn fait merveille aussi en petite fofolle rêveuse et ses formes exquises sont mises magnifiquement en valeur par des tenues affriolantes et des poses suggestives.
Cette comédie sous des dehors primesautiers et burlesques n'est donc pas si tendre que ça et c'est donc bien une petite perle de fulgurance qui en plus de 50 ans n'a pas pris une ride.

[elpingos]

pour le gore je vois pas trop en quoi c'est un ressort majeur du film, franchement ça reste quand même anecdotique sur la durée du métrage.

Ha si quand même, c'est vachement appuyé... Y a au moins 5-6 scènes avec des visions d'horreur, entre les autopsies et le monstre en live qui gobe des gens, oui qui se transforme, qui fait des cris stridents quand il se fait cramer au lance flamme.. Les FX dégueu au possible sont chiadés exprès c'est quand même un des monstres les plus horribles du cinéma, et le film joue là dessus quand même...

[Scalp]

FX dégueux ce qu'il faut pas lire.

[elpingos]

Entends moi bien, j'ai pas dit mal faits, au contraire, je suis assez admiratif du travail sur les FX. Je dis dégueux dans le sens où c'est du gros monstre dégueulasse et gluant...

[Matchstick Man]

Le film est franchement bien équilibré, les ressorts gore, sont jamais mis n'importe où...bon c'est vrai, Carpenter à un "idéal" esthétique, different de Ridley scott; et on à toujours définit que Carpenter était définitivement "B movie".... mais dans The Thing, je pense qu'on peut pas dire le film largement inférieur à "Alien", à mon humble avis.

[Dunandan]

Puis moi je ne suis pas d'accord quand on dit que The Thing est dénué de tout message ... Il le fait à travers les codes du genre, comme une seconde lecture parallèle (rien qu'un exemple : c'était fort de désigner l'être humain comme monstre potentiel, ça ne se faisait pas à l'époque).

Bon après les rapprochements avec le Sida c'est WTF !

[elpingos]

Ha ouais mais là je peux pas trop juger... Ce qui était novateur ou pas à l'époque, moi j'en sais rien... Bon après Alien est sorti 4 ans avant, et y a déjà ce thème du monstre à l'intérieur donc bon (ok c'est un peu différent mais bon, c'est quand même un peu une variation, l'entité extraterreste très très méchante qui contamine une troupe de scientifiques en vase clos) ... Et puis apparemment c'est un remake d'un film de 51 le Carpenter...
Après on s'en fout un peu, moi je l'ai découvert hier the Thing, je juge le film donc en l'état de ma culture cinématographique acquise jusqu'à maintenant... Après y a des films que j'ai découvert jeune et dont la nostalgie de mes souvenirs ne pourra jamais leur donner une sale note.. Mais ça c'est un autre sujet...

[Dunandan]

C'est ce que j'avais justement dit dans ma critique, que Alien l'avait déjà fait, mais que The Thing était allé encore plus loin dans la notion d'ennemi intérieur. Bon après j'aime me prendre la tête avec les codes du genre , et à part ça, j'aime beaucoup l'ambiance, et le dialogue implicite avec le film Alien. Voilà, je m'arrête là.

[zack_]

Après on s'en fout un peu, moi je l'ai découvert hier the Thing, je juge le film donc en l'état de ma culture cinématographique acquise jusqu'à maintenant... Après y a des films que j'ai découvert jeune et dont la nostalgie de mes souvenirs ne pourra jamais leur donner une sale note.. Mais ça c'est un autre sujet...

[elpingos]

JOINT SECURITY AREA
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Park Chan Wook (2000) | 8.5/10

A partir de la petite histoire de 4 soldats nord et sud Coréens à la frontière, Park Chan Wook délivre un film magnifique sur l'absurdité de la situation coréenne. Construit sur les différentes versions des dépositions, le drame qui sert de point de départ au film va être dénoué au fur et à mesure des flashbacks. L'histoire raconte ainsi le désarroi d'hommes pris entre deux feux et décrit ainsi le paradoxe que cette situation implique entre bienveillance fraternelle et devoir patriotique qui se meut en folie sanguinaire.
Park Chan Wook s'est entouré d'un magnifique quatuor d'acteurs pour incarner ses personnages (Lee Byung-hun et Song Kang-ho notamment, excellents) et sa caméra est toujours aussi efficace et lyrique. Sa réalisation pourrait presque faire sourire parfois si elle n'était pas aussi talentueuse, tant elle ose et compose des effets casse gueule. Le film est anti-manichéen et en évitant un quelconque jugement il fait réfléchir, en plus de séduire que ce soit dans l'action, la dramaturgie, l'humour ou les relations entre individus; et le fin mot de l'histoire est une conclusion à la fois magnifique, humaniste et tragique qui souffle le chaud le froid entre espoir et tristesse.
Que ce soit sur la forme ou le fond, JSA est un film superbement maîtrisé à tous les niveaux, engagé et brillant. Un coup de cœur.