[Scalp] Mes Critiques en 2012

[Heatmann]

ah bah flynn aussi j adore , dla bonne critique en vue
ca va , je suis deja plus confient pour le revoltes du Bounty

[Alegas]

28 : Jarhead ( DVD VOST ) : 4/10

[Scalp]

Oue carrément, là qu'on aime je veux bien mais y a certaines notes c'est grave de l'abus.

[Dunandan]

28 Jours plus tard Danny Boyle - 2002

Rarement un genre de film aura autant été marqué un seul nom, forcément quand on regarde un film de zombie le nom de Romero est obligé de revenir sur le tapis et ici Boyle en a bien conscience puisque son film est un pot pourri des Romero, la seule originalité qu'il apporte c'est de faire courir les zombies ( et de changer leurs noms en infectés ).
On retrouve donc plein de situations vu chez Romero ( Zombie en laisse, supermarché, méchant militaire encore plus dangereux que les zombies, gamin contaminé ).

Quand le film débute j'ai cru que je m'étais trompé de dvd, me souvenait plus du passage avec les singes et je trouve ça bien moisi, ça a aucun intérêt de connaitre le point de départ de la contagion.
Après pour chipoter pour un pays ravagé pour la contamination y a pas beaucoup de cadavres et pas beaucoup de zombie ( enfin des infectés que ça s'appelle ici ) et du coup je trouve que la menace reste vraiment lointaine, la partie roadmovie est quand même super pépère dans l'ensemble ( et le summum de la niaiserie est atteint avec le passage avec les chevaux ), la première partie du film reste quand même la mieux foutu du film, la première demi heure est même génial ( toute la partie où le héros erre dans un Londres désertique ça tue et on oublie que c'est filmé en DV tout moche ) mais la seconde partie avec les militaires m'a pas trop convaincu, alors ça va on s'emmerde pas et les péripéties sont pas trop mal écrites mais ça me passionne moins que le début.

La notion de survival est abordé correctement via le perso de Séléna ( de loin le meilleur perso du film et le comics en cours de parution actuellement qui la met en vedette est très bon ), mais une fois encore c'est du déjà vu ( pas un défaut mais quand on regarde le film on a la mauvaise impression de tout savoir à l'avance ), et pis le coté l'homme est un loup pour l'homme au bout d'un moment on commence à connaitre et ici ça apporte rien au sujet.
Et puis y a cette fin complétement bidon qui termine le film sur une terrible fausse note, ça dénote trop avec le reste du film, pendant 1h40 on nous montre qu'il y a plus d'espoir et là d'un seul coup on a un happy end qui sort de nul part, la fin alternative est bien meilleur ( et pis de toute façon les fins pourris c'est la spécialité de Boyle ).

La réal m'a moyennement convaincu dans l'ensemble, déjà je suis pas convaincu par cette caméra DV ( choix surement budgétaire avant d'être artistique ), le rendu est bien moche ( alors oui ça colle peut être à l'univers voulu mais on dirait un reportage ), Boyle multiplie les cadres insolites et original malheureusement ça se fait un peu au détriment de la mise en scène des séquences d'actions dont le seul mot d'ordre est énergique et ça se fait un peu au détriment de séquence qui pour moi sont indispensable à ce genre de film et ici bein on a rien de gore et puis des attaques avec 2 infectés filmé en plan serré ça le fait pas trop et ça atténue vachement la notion de danger, le climax final en partie de cache cache j'ai trouvé ça assez mauvais même, d'ailleurs dans l'ensemble la réal a part les les plans contemplatif c'est du très fonctionnel, suffit pas de faire quelques cadres de travers pour qu'on puisse dire que ce soit bien réalisé.
Les sois disant 2 scènes marquante du film : immeuble et tunnel bein j'ai trouvé ça plus que quelconque.

Le seul aspect où le film de Boyle est vraiment meilleur que les Romero c'est en terme d'acting ici tout le monde est vraiment bon ( on peut pas en dire autant des films de Romero ), Cilian Murphy plus squellétique que Keira Knighley est très bien mais je suis pas convaincu par sa transformation en super warrior ( pas spécialement bien amené ), Naomie Harris livre une prestation remarquable, déjà elle est bien aidé par un super look et sa machette ( bein oui ) et elle est très crédible en perso féminin bien badass ( qui malheureusement va découvrir l'amour, d'ailleurs là aussi je trouve que c'est pas très bien amené ) , Brendan Gleeson en gentil papa oue bof j'aime bien l'acteur mais pas là et Christopher Eccleston comme souvent est très bien dans les rôles de salaud.

Bien entendu je préfère les films de Romero mais dans les films récent je préfère même le Snyder et bien entendu je préfère la suite 28 Weeks.
Malgré des défauts ici ou là qui font que jamais Boyle ne transcende jamais le genre, le film de Boyle reste sympa a mater et de loin un des meilleurs film de ce cinéaste si irrégulier capable du meilleur ( Sunshine, d'ailleurs après avoir revu de 28 days, je trouve que Sunshine est son meilleur film ) du moyen ( Petit meurtre entre amis ) comme du pire ( 127h ou une Vie moins Ordinaire ).

7/10

[Dunandan]

Je trouve au contraire le début intéressant, et offre selon moi une piste de lecture pour l'origine des zombies, tout en demeurant suffisamment ambigü (est-ce un virus ou une désinhibition des pulsions ?), et j'ai bien aimé la partie avec l'armée, qui signe la fin des derniers repères moraux et d'espoir. Par contre, je suis totalement d'accord avec toi pour l'originalité, et la fin du film, un peu trop optimiste.

[Scalp]

Franchement l'origine des zombies on en parlerait dans le film à la rigueur l'intro serait utile mais là je la trouve inutile, on s'en fout de l'origine, ça apporte rien au film, la partie avec l'armée, oue bof énième relecture de l'homme est un loup pour l'homme, c'est efficace mais c'est tout.

[zack_]

Belle critique je posterai la mienne ce soir. Par contre l'image du bluray est bien affreuse, c'est dommage.

[Scalp]

Bein c'est filmé en DV quoi, ça peut pas faire des miracles même en blu ray.

[Heatmann]

par contre c'est bien vrai que sunshine c est le meilleur Boyle et contrairement a bcp , voir la plupart des avis , j aime bien la derniere partie qui part en live comme un survival spatial c'est presque aussi bien que Event horizon Re-

[osorojo]

C'est marrant, pour moi ce 28 jours est clairement le meilleurs des deux films. J'ai trouvé la suite bien naze, j'étais ptet dans un mauvais jour mais j'en ai un très mauvais souvenir. 28 jours m'avait carrément scotché, j'ai beaucoup aimé l'ambiance posée par Boyle et l'image DV m'avait pas du tout dérangé. Et puis tous les passages dans le Londres désertique, c'est terrible. Je comprends qu'on puisse se désintéresser de la partie avec les militaires, c'est vrai que ça fait un peu facile, mais j'avais bien aimé quand même, ça pose un soupçon d'espoir annihilé au bout de 5 minutes, tu ressens bien ce que les persos endurent pour le coup et le pétage de cable de Murphy est justifié, il avait fonctionné sur moi. La fin par contre, oué, no comment, j'attendais un truc plus noir

Et ouais, Sunshine, revu dernièrement, il claque bien. Bonne ambiance, belles images et belle humanisation du soleil, toutes les séquences bain de lumière sont magiques !

[Scalp]

Le pétage de plomb est justifié MAIS le gars c'est un squelette presque inoffensif et à la fin y se transforme carrément en Dutch de Predator, moyennement crédible comme truc, je veux bien qu'il soit animé par la rage et l'instinct de survie mais là je trouve ça abusé.

[Milkshake]

Comme d'hab Boyle rate dans les grandes largeur son dernier tiers (Comme Sunshine, Slumdog & co) et pour le coup je suis d'accord avec Dahan 28 semaines plus tard : meilleur film de zombie ever.

[Scalp]

Bronco Apache Robert Aldrich - 1954

On est clairement pas devant le meilleur film de Aldrich et forcément si on compare à ce monument de barbarie qu'est Fureur Apache, c'est l'exact contraire. Alors dans les 2 films le manichéisme est absent mais là où Bronco montre que l'espoir est possible ( happy end clairement foireux et improbable, imposé par le studio, dans la fin original Lancaster mourrait, tué par Hondo, l'indien "traitre" ) Fureur Apache dresse un portrait sans concession des guerres apaches. En fait l'évolution de carrière de Aldrich fait que plus il faisait des films moins il y avait de message d'espoir.
Dans la veine des westerns pro indien de l'époque, Aldrich dresse le portrait d'un guerrier Apache fier qui ne veut pas se laisser faire ( Massai personnage ayant vraiment exister mais il était un peu moins un enfant de coeur que dans le film, bon j'exagère en disant ça car dans le film il est quand même bien violent, égoïste, borné et paranoïaque ), loin de l'approche didactique du très bon la Flèche Brisée ( dont la fin est meilleur que ce Aldrich ), Aldrich livre avant tout un gros film de course poursuite rythmé et distrayant ( ça se rapproche même clairement par moment d'un survival à la Rambo, personnage qu'on pourrait rapprocher de Massai ), alors bien sur il prend parti pour l'indien mais le discours est jamais lourd ou moralisateur, il nous montre simplement ce que les indiens ont vécu après leur défaite.
Aldrich livre ici une des seuls histoire d'amour de sa filmo ( le Burt Reynolds/Deneuve vaut mieux l'oublier ) et il y arrive très bien, il fait des très belles scènes avec les 2 acteurs ( enfin par moment ça s'éternise un poil ).

La réal est bien mais je dois dire que j'ai connu Aldrich beaucoup plus inspiré, y a quelques jolies scènes ( celle où Peters suit Lancaster ) mais dans l'ensemble c'est moins marquant que Vera Cruz ( le climax final est décevant et doit tout à Lancaster plein d'énergie qui se jette littéralement sur ses ennemis ), alors on a bien le travelling avec Massai qui découvre presque apeuré la civilisation quand il débarque à St Louis, mais bon c'est pas non plus le plan de l'année.

Burt Lancaster grimé en indien on s'y fait rapidement ( malgré une perruque ridicule et un bon gros fond de teint ), et il apporte toute son énergie au rôle ( il effectue lui même ses nombreuses cascades ) et on croit à son personnage d'insoumis qui ne veut pas voir sa civilisation s'éteindre ( et ce par tout les moyens possible, même devenir fermier ), Jean Peters ( la magnifique actrice du Port de la Drogue ) est elle aussi grimé et elle est toute mimi en indienne, elle est très bien en squaw prête à tout pour l'homme qu'elle aime, on a même ce bon Charles Bronson ( Buchinsky ici ) lui aussi grimé en indien ( et on y croit plus que Lancaster, d'ailleurs son look et sa dégaine font immédiatement penser à l'indien Quanah dans Blueberry ), et puis en traqueur on a John McIntire qui est excellent une fois de plus et son personnage est un des plus réussit, il sait très bien ce qu'il fait ( et il aime ça en plus ) mais ça ne l'empêche pas de respecter les apaches.

Un Aldrich mineur mais bon un Aldrich mineur c'est toujours mieux qu'un Aronofsky majeur.

6/10

[Milkshake]

Burt Lancaster en Indien qu'est ce qu'il faut pas voir, collector

[Scalp]

Ah bein des indiens pendant longtemps à Hollywood ça a été des acteurs avec des perruques et du fond de teint, c'est assez récent des vrais indiens dans ce genre de rôle.