[Dunandan] Mes critiques en 2012

[Dunandan]

8 => 8.5 et je le rentre dans mon top, parce que le traitement des thèmes et les personnages sont vraiment très bons (et dédicace à Scalp : je ne trouve pas que l'absence de climax soit un défaut, bien au contraire, car Gosha signe l'arrêt des morts des samouraïs, et donc aussi des codes du genre (même si ça n'empêche pas de trouver d'autres films du genre avec les codes, comme dans les Westerns), ce que j'ai trouvé très fort.

[Scalp]

Faut que je le revois, j'apprécie toujours plus un chambara à la seconde vision.

[Dunandan]

Au terme de ma courte rétrospective du genre, je trouve que Hideo Gosha est le plus diversifié quant à son traitement du genre. C'est vraiment un bon, bien meilleur à ce niveau que Misumi (le action director du genre) !

[angel.heart]

Faut que je le revois, j'apprécie toujours plus un chambara à la seconde vision.

Ah bah refais toi la série des zatoichi alors parce-que sérieux il m'en reste plus qu'un à voir du coffret wild side et j'adore vraiment ( me suis fait la blessure cette aprèm et c'est du 8,5/10 ), j'ai l'impression que t'es vraiment passé à coté de cette saga.

[Scalp]

Oue mais non pis les bons épisodes j'ai mit des bonnes notes, mais dans l'ensemble je trouve ça moyen quand même.

[Dunandan]

Les mariés de l'an II

Réalisé par Jean-Paul Rappeneau Avec Jean-Paul Belmondo, Marlène Jobert Aventure/comédie, FR, 1h38 - 1971

3.5/10

Résumé :

En 1793, un homme qui a fait fortune au Nouveau Monde revient en France pour divorcer: il retrouve sa femme dans le camp des royalistes.

Habituellement, je suis relativement friand des films d'aventures à la française, surtout de cape et d'épée, comme le Cyrano de Bergerac (même réalisateur) ou Le bossu (avec Daniel Auteuil), mais aussi de quelques autres films plus anciens (Tulipe noire, Capitaine Fracasse, ...). Malgré cet a priori positif, je n'ai pas accroché aux Mariés de l'an deux. Le récit est très bien résumé par le synopsis (en gros, c'est super simpliste), et le déroulement se fait comme sur un cheval de course, avec des situations plus bouffonnes les unes que les autres, censées représenter l'aspect révolutionnaire de l'époque, et qui placent le personnage principal, bien malgré lui (d'autant plus qu'il vient des Etats-Unis et ignore tout de la Révolution en cours), tantôt sur le chemin des royalistes, tantôt sur celui des révolutionnaires. Le cadre historique est assez bien conçu (avec des extérieurs qui ont beaucoup de charme). Mais si on n'accroche pas au charme des acteurs, c'est foutu pour le spectateur.

Un film pour fans de Belmondo, et des scènes loufoques à la française, dans un contexte de révolution. Moi, ça ne m'a pas fait rire une seule micro-seconde. Cependant, un cadre historique relativement bien restitué.

[Dunandan]

Sucker Punch

Réalisé par Zack Snyder Avec Emily Browning, Abbie Cornish, Jena Malone SF/Thriller, USA, 1h50 - 2011

3/10

Résumé :

Fermez les yeux. Libérez-vous l’esprit. Rien ne vous prépare à ce qui va suivre. Bienvenue dans l’imaginaire débordant d’une jeune fille dont les rêves sont la seule échappatoire à sa vie cauchemardesque… S’affranchissant des contraintes de temps et d’espace, elle est libre d’aller là où l’entraîne son imagination, jusqu’à brouiller la frontière entre réalité et fantasme… Enfermée contre son gré, Babydoll a toujours envie de se battre pour reconquérir sa liberté. Combative, elle pousse quatre autres jeunes filles – la timorée Sweet Pea, Rocket la grande gueule, Blondie la futée, et la loyale Amber – à s’unir pour échapper à leurs redoutables ravisseurs, Blue et Madame Gorski – avant que le mystérieux High Roller ne vienne s’emparer de Babydoll. Avec Babydoll à leur tête, les filles partent en guerre contre des créatures fantastiques, des samouraïs et des serpents, grâce à un arsenal virtuel et à l’aide d’un Sage. Mais ce n’est qu’à ce prix qu’elles pourront – peut-être – recouvrer la liberté…

Le film commence à l'instar d'une introduction à un jeu-vidéo. Le reste fait à peine mieux. Trois récits sont racontés, et forment une boucle narrative : l'hôpital psychiatrique, le club de danse et de proxénétisme, et enfin le monde parallèle où tout est possible : merci Inception !. On comprend très vite, bien avant le dénouement, que le vrai pouvoir et la vraie liberté, c'est le pouvoir de l'esprit : merci Matrix ! Ensuite le monde virtuel est déclenché par la danse et la musique : merci David Lynch et Mulholland Drive (pas certain de cette référence, mais en tout cas, en termes de branlette intellectuelle, ce dernier a fait pareil, mais en bien mieux) ! Pour pouvoir se sortir de leur monde merdique, un groupe de filles doit trouver certains objets, dont la combinaison est la clé : hum, un petit air à la Fort Boyard. Parlons à présent des effets spéciaux concernant le monde virtuel : on dirait un enchaînement de cinématiques sorties de Metal Gear Solid 2, le jeu qui contient autant de CGI que de scènes jouables ! Pourtant, le mélange des influences ( SDA et les ninjas, la seconde GM et les mechas, les robots et les arrêts à la Matrix, ...), je n'ai rien contre, mais il n'y a aucun enjeu, puisqu'on sait que les filles ont des pouvoirs invincibles, et il n'y a pas d'univers cohérent. Pour conclure, tous les acteurs sont mauvais (dommage il y avait de la bombasse), particulièrement l'actrice principale, qui avait pourtant joué l'un des orphelins des Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire. Heureusement qu'il y a la musique de Bjork pour soutenir l'action.

Un film inepte, multipliant de multiples références sans génie, qui comblera vaguement l'âme d'un geek.

[Scalp]

Pour rebondir sur le Belmondo, Cyrano c'est au film d'aventure ce qu'est Valaha Rising au film d'action

[Heatmann]

je continurai bien ta formule avec animal kingdom et kill list , mais jte laisse leur trouver de belle metaphore en temp voulue

[Val]

Sucker Punch :

[Alegas]

C'est cool, au fil des mois je me sens carrément moins seul sur ce film.

[Scalp]

Dans 10 ans Sucker Punch ce sera culte et Black Swan tombé dans l'oublie

[Val]

Dans 10 ans Sucker Punch se sera tellement moche que personne ne s'en souviendra.

[Pathfinder]

Ta note pour Sucker...

[Dunandan]

J'ai préféré Casshern, véridique (enfin ils ont un point de différence) ...