"Tu m'a donné des émotions sans me dire comment m'en servir"
La science contient deux composants , l'ordre et le désordre.
Le premier traverse le temps à vitesse constante en reproduisant ses règles reccurentes à de jeunes esprits formatés pour l'entretien d'une seule pensée. Rien ne bouge, rien ne change.
Le second intolérant et novateur conteste la formation de ses maîtres en bouillonnant d'imagination euphorique et intuitive.
Frankenstein Phaéton solitaire et débordant d'enthousiasme se laisse emporter par des théories ne maitrisant plus le moindre impact rationnel.
On ne voit que son concept sans s'apercevoir que celui-ci n'est qu'un boomerang programmé pour percuter en retour un nouveau penseur galopant comme un cheval fou sur des luminosités trompeuses.
La fougue et l'état second d'un savant devenu hors contrôle ne donne naissance qu'à un aggloméré de chair et de sang ne correspondant pas aux critères de la vie.
Le facies est repoussant, le geste brusque, l'environnement découvert ne possède aucune similitude avec un être constitué de toute la desespérance humaine.
Inapte aux rencontres sa finalité ne lui montre que son atroce différence conduisant vers la vengeance une créature carbonisée par la souffrance, laminant de reproches son créateur.
Frankenstein opus gothique aux images hallucinantes démontre parfaitement l'inconscience d'un visionnaire sous l'emprise d'une intuition ne conduisant qu'a la matérialisation d'une révélation violente et démoniaque lâchée dans une nature craintive et détachée.
Ceci donnant naissance à un troisième composant s'insérant entre l'ordre et le désordre, l'ignorance. Dans certains cas il est préférable de ne rien savoir de manière à ne rien détruire.
Le zéro bipolaire. Le néant infini et son absolu infini. Une forme pleine dans une valeur nulle.