[Alegas] Mes Critiques en 2012

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Mar 10 Jan 2012, 19:58

pis si il croit que the eagle c est ca un peplum , il se fera abuser de lui par ces copain Pd en lui disant que Brokeback c est un western :nono:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Milkshake » Mar 10 Jan 2012, 20:49

Criminale a écrit:
Alegas a écrit:Non mais là je le rerererereredis : que ce soit à Goyokin ou Le Grand Silence (et plein d'autres films considérés comme des classiques) J'AI MIS 7, c'est une très bonne note mine de rien concernant ma notation. J'ai aimé ces deux films mais après je vois pas pourquoi je mettrais forcément plus de 8 uniquement parce qu'ils sont considérés comme des classiques. Ce qu'il apporte à son genre c'est bien mais je m'en bat un peu les couilles si je trouve que le film vieillit mal par rapport à d'autres, du coup ça influe pas forcément beaucoup sur ma notation. Le Grand Silence à peut être plus apporté que Keoma, n'empêche que je préfère ce dernier car il me ressemble plus. Enfin, (et là c'est spéciale dédicace Logan) c'est pas parce qu'un film est un classique qu'il est forcément mieux qu'un film considéré comme mineur par la majorité. Pour prendre l'exemple d'un genre que j'aime beaucoup, West Side Story est un classique de la comédie musicale mais jamais de la vie je lui mettrais 9.

Bref, tout ça pour dire que je sous-note pas, faut arrêter de se limiter à son propre système de notation, moi quand je note un vieux film je note aussi sa capacité à toucher un jeune cinéphile comme moi plus de 40 ans après sa sortie en salles. Donc ouais ma notation est peut être ultra subjective mais au moins elle a le mérite de me correspondre. Donc j'aime Le Grand Silence (et Goyokin en passant), mais je n'y trouve pas les films ultimes que d'autres voient.


:super:


+1 on avait déjà eu ce débat quand j'ai lâché un 7, les Ayatollah des Western Spaghetti s'effondre car on met pas un note maximal au meilleur d'un genre conçu de série B anecdotique après je peux comprend le plaisir coupable, l'amour de la gâchette mais dire que le Grand Silence est pas forcement bien écrit, tourné à l'arrache par moment avec des perso secondaire ridicule c'est pas un sacrilège.
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Batman Begins - 7,5/10

Messagepar Alegas » Mar 10 Jan 2012, 23:00

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Batman Begins de Christopher Nolan

(2005)


En 2005, à l'heure où Hollywood connaît la fièvre des adaptations de comics entamée en force depuis le Spider-Man de Sam Raimi, à l'heure où les adaptations foireuses (Dardevil, Elektra, Hulk, pour ne citer qu'elles) côtoient les très grands films du genre (Spider-Man 2 et...c'est tout), Christopher Nolan, auteur et réalisateur de seulement 3 longs-métrages, livre sa version de Batman. Un projet risqué tout d'abord puisque dans la conscience générale le Chevalier Noir de Gotham City est loin de faire l'unanimité, pas forcément aidé par des adaptations passées qui ont soit affreusement vieillies (les versions de Tim Burton) soit étaient déjà kitschs au moment de leur sortie (les versions de Joel Schumacher). Pourtant, Nolan, fervent admirateur de la chauve-souris (il le montrait déjà via un court plan de son premier film Following), croit fermement en son ambition et décide d'accepter la prise en charge de ce reboot total que la Warner décidait de financer. Ainsi, en échange d'un film de commande (que sera l'excellent Insomnia), Nolan aura une liberté d'action conséquente sur son futur film, sur lequel il parie finalement toute sa carrière à venir. La volonté première de Batman Begins est clairement d'orienter le mythe de Batman vers des horizons jamais frôlés dans les adaptations précédentes, à savoir inclure les justicier au sein d'un univers ultra-réaliste où le spectateur d'aujourd'hui saurait s'identifier à la masse que Bruce Wayne tente de protéger chaque nuit. C'est aussi l'occasion pour David S. Goyer, spécialiste du genre, pour livrer un script exemplaire, puisque développant et analysant non seulement le mythe lui-même mais en plus le profond trauma du personnage de Wayne.

On se retrouve donc ici clairement devant un modèle du genre, là où Spider-Man puisait sa force dans une exposition courte mais efficace, Batman Begins prend son temps pour poser ses personnages et ainsi faire comprendre au public d'aujourd'hui que Bruce Wayne est finalement un homme comme un autre, avec ses forces et ses faiblesses. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce traitement fonctionne du tonnerre. Ainsi, pendant plus d'une heure, Nolan use de sa science du montage pour faire découvrir au spectateur le trauma de Bruce Wayne et l'accomplissement initiatique (Why do we fall ?) qui lui permettra de devenir le symbole dont sa ville a besoin. Le script du film, bien qu'accusant de quelques défauts, possède donc néanmoins une véritable puissance émotionnelle. Difficile de rester de marbre devant la mort des parents de Bruce (dommage que cette scène soit trop cut car Nolan avait de quoi faire la scène la plus intense de sa carrière à ce niveau là), de ne pas tressaillir en écoutant les derniers mots de son père et surtout de ne pas connaître l'excitation devant la création de la légende. Multipliant les clins d’œil au comics original, présentant des bad guy sur lesquels plusieurs producteurs n'auraient pas pariés un sou (Ras Al Ghul est loin d'être l'ennemi le plus connu de Batman) et développant des thématiques assez étonnantes (notamment sur la volonté de faire ce qui est juste en s'abandonnant soi-même), Batman Begins renie donc clairement ce qui a pu se faire auparavant autour du mythe Batman et crée avec une puissance non contenue une nouvelle mythologie parfaitement adaptée au public contemporain, ou comment faire de Batman le symbole du héros souhaité à notre époque. Avec ce film, Christopher Nolan développe sa mise en scène particulière (créer le spectaculaire à partir de rien) avec une aisance certaine et même si l'on pourra rapprocher des coupes trop significatives sur certaines scènes (il est évident à ce niveau là que le film est plusieurs fois passés sur le banc de montage afin de privilégier une durée plus honnête) nous sommes véritablement en face d'un métrage soigné, que ce soit sur ses scènes intimistes que sur ses scènes d'action (seul bémol : on sent vraiment que Nolan a envie de faire des folies avec sa caméra mais qu'il se retient, je pense notamment à un plan où la caméra suit la chute d'un ennemi mais où le plan est coupé au moment où la caméra entame ce mouvement).

Enfin, il est évident que Nolan sait s'entourer de très belle manière, si le score de Hans Zimmer et James Newton Howard (superbes sonorités par ailleurs) est aujourd'hui dans toutes les mémoires, il en est de même pour le casting impressionnant. Christian Bale étonne vraiment en Bruce Wayne là où beaucoup doutaient de sa capacité à interpréter le personnage, Liam Neeson a un rôle vraiment marquant et les seconds rôles sont géniaux : Cillian Murphy (excellent), Morgan Freeman ou encore Michael Caine qui livre ici un Alfred extrêmement touchant. Seul bémol du casting, Katie Holmes qui est clairement une contrainte de la Warner (la preuve étant que Nolan l'a rapidement remplacée sur The Dark Knight). Batman Begins, en plus d'être le renouveau total de la façon de conter la genèse d'un héros au cinéma (il sera maintes et maintes fois copiés, notamment sur les productions Marvel), est véritablement un film qui acquiert au fil des ans une puissance de plus en plus étonnante, le premier volet d'une trilogie que l'on espère parfaite, réponse l'été prochain.

NOTE : 7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar comICS-soon » Mer 11 Jan 2012, 12:32

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Sinon c'est sûr ça que c'est Nolan qu'a voulu remplacer Katie Holmes ? Je croyais que c'était elle qu'avait refusé... ?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Killbush » Mer 11 Jan 2012, 12:51

Belle critique mais perso je l'ai toujours trouvé surcoté ce Batman. Je le reverrais cette année avant TDKR :wink:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mer 11 Jan 2012, 12:53

comICS-soon a écrit:Sinon c'est sûr ça que c'est Nolan qu'a voulu remplacer Katie Holmes ? Je croyais que c'était elle qu'avait refusé... ?


J'avais lu ça quelque part à l'époque donc pas sur à 100% mais bon quand on voit la gueule du casting elle est la seule a faire tâche donc pour le coup ça m'étonnerais vraiment pas que sa présence soit une des contraintes de la Warner.

(Sinon, c'est cool c'est le premier approved que j'ai de ta part. 8) )

Et Killbush, hésite pas à le revoir, la première fois que je l'avais vu c'était du 7/10 et comme tu peux le voir, plus je le mate et plus je l'aime ce film.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Criminale » Mer 11 Jan 2012, 12:55

Moi je l'ai jamais vu. D'ailleurs on est en où au challenge critique ?

Edit : ah ba je viens de voir que 28 jours avait gagné. :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Mer 11 Jan 2012, 13:54

Holmes a l epoque la presse disait que la warner l avait degager car begins etait sortie en meme temp que war of the worlds et holmes accompagnait cruise a toute le premiere du film paramount du coup la warner voyait la promotion de leur film d un mauvais oeil et hop il l ont gicler

sinon ouai c est vrai que avec le temp , le recul , et le revisionage, toute les qualites resorte , il se bonifie se begins , du tout tres bon :love:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Killbush » Mer 11 Jan 2012, 13:58

Alegas a écrit:Et Killbush, hésite pas à le revoir, la première fois que je l'avais vu c'était du 7/10 et comme tu peux le voir, plus je le mate et plus je l'aime ce film.


Je l'ai déjà vu plusieurs fois mais de mémoire, je mettrais pas plus de 7, certains persos ne fonctionnent pas (celui de Holmes et surtout Ra's Al Ghul) et la mise en scène est loin d'être transcendante (le final est carrément baclé).
A revoir donc :wink:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar osorojo » Mer 11 Jan 2012, 14:07

Comme toi Killbush, même si je le trouve divertissant ce batman,certains passages, assez pompeux associés à un manque de charsime de certains persos (celui de Neeson par exemple) font que le film ne décolle jamais vraiment.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Milkshake » Mer 11 Jan 2012, 18:01

A revoir mais de mémoire ça tourne aussi autour de 7/10 on sent clairement que Nolan a pas eu les mains totalement libre sur le projet, il a du faire des concessions que ça soit le scénario ou le cast, mais bon ça lui a permis de s'offrir son chef d'oeuvre (le Prestige) et ensuite il a enchaine les succès, maintenant la warner l’implore presque pour qu'il leur apporte de nouveaux projets.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar comICS-soon » Mer 11 Jan 2012, 18:04

Alegas a écrit:
comICS-soon a écrit:
(Sinon, c'est cool c'est le premier approved que j'ai de ta part. 8) )



Profite c'est rare :evil:



:eheh:
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Nuit (Une) - 6,5/10

Messagepar Alegas » Mer 11 Jan 2012, 18:06

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Une Nuit de Philippe Lefebvre

(2012)


Sympathique surprise de la part d'un film dont il n'y avait absolument rien à attendre. Réalisateur quasi-inconnu (qui a aussi été assistant-réal chez Verneuil) avec un casting capable du meilleur comme du pire, cela pouvait donner un film difficilement supportable. Il est étonnant donc de se retrouver en face de Une Nuit, sorte de night trip à la française côtoyant aussi bien le polar que le road movie sur ses intentions. La première chose qui étonne, c'est de voir à quelle point la vision du Paris nocturne est sans limites, on a rarement vu la capitale filmée ainsi, difficile de ne pas penser légèrement à Michael Mann et son Collateral lors des virées nocturnes, et si Une Nuit n'égale clairement pas ses influences (voulues ou non, car le film fait aussi parfois penser à du Gaspar Noé sur certaines séquences) on ne peut qu'être surpris devant cette volonté de ne pas faire comme les autres, à l'heure où le cinéma français a tendance a tourner en rond. On reste néanmoins assez loin de ce peuvent offrir des réalisateurs comme Fred Cavayé ou Oliver Marchal, mais encore une fois la film de Philippe Lefebvre déborde de bonnes intentions et possède clairement de nombreux atouts. Ainsi, la narration est vraiment travaillée, avec une volonté de livrer un film intéressant sans aucune séquence d'action (pas un seul coup de feu tiré pendant la totalité du métrage) et un réalisme à fleur de peau (par ailleurs, ça ne m'étonnerait même pas que la mondaine fasse ce genre de pratiques régulièrement, le film a d'ailleurs l'air assez documenté sur le sujet). Avec un rythme déstabilisant mais toujours justifié (le début du film a clairement de quoi rebuter), Lefebvre livre un film assez dense en terme de narration (tout est compréhensible malgré le fait qu'on ne sache pas toujours la prochaine destination), plutôt bien foutu en terme de mise en scène (rien d'exceptionnel mais ça ne cherche pas à aller plus loin que ses propres ambitions) et qui a le mérite d'offrir une nouvelle vision de la police française, notamment via le spectre de l'IGS que l'on ne verra finalement que très peu. Côté casting, Roschdy Zem confirme une nouvelle fois le grand acteur qu'il peut être lorsqu'il est bien dirigé (je le trouve même encore meilleur que dans A Bout Portant), imposant un charisme impressionnant sur chacune des scènes, Sara Forestier se débrouille plutôt bien même si on aurait préféré un personnage un peu plus étoffé (sa relation avec Zem avait possibilité d'être plus ambiguë, et puis la laisser souvent de côté ça donne véritablement trop de pistes pour la scène finale qui perd du coup en intérêt), niveaux seconds rôles c'est sympa sans plus avec Samuel Le Bihan qui en fait pas des tonnes (sauf sur une scène qui sonne un peu faux), Borhinger dans un petit rôle sympathique et on a même Magloire dans son propre rôle. Un film qui passera difficilement le cap de la seconde vision mais qui mérite toutefois le détour pour ses intentions très louables.

NOTE : 6,5/10
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Solitaire (Le) (1981) - 7,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 12 Jan 2012, 00:34

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Thief (Le Solitaire) de Michael Mann

(1981)


Première critique de ma rétrospective Michael Mann et donc premier long-métrage du réalisateur avec Thief, petit film qui laissait pourtant entrevoir la naissance d'un grand réalisateur. Il est étonnant de voir à quel point cette première œuvre colle parfaitement avec de nombreux thèmes chers à Mann, ainsi difficile de ne pas penser à son ultime chef-d’œuvre, lorsqu'il est question de braquages et d'un héros en proie au doutes, tentant de concilier à la fois une vie privée proche de l'american way of life ainsi qu'un mode de vie professionnel risqué, qu'il souhaite renier mais qu'il ne pourra jamais véritablement quitter de par sa nature. Thief se pose donc d'une certaine façon comme le brouillon final de Heat, à la manière de ce qu'avait pu être L.A. Takedown, sauf que là où ce dernier était très moyen sur tout les fronts (cette première rencontre entre le flic et le gangster avait véritablement de quoi faire rire) Thief se révèle être un premier film assez étonnant, bien qu'imparfait (on sent bien d'ailleurs que Mann avait pas forcément les moyens pour céder à son perfectionnisme légendaire). Le script, bien que clairement moins dense que celui que Mann fournira plus tard avec Heat, est vraiment excellent, avec un souci du détail au niveau des braquages qui sent véritablement la documentation minutieuse. Et si le personnage de Frank se révèle être le protagoniste Mannien par excellence (ne délaissant jamais totalement sa famille mais privilégiant toujours l'honneur et autres grands principes de truands) il est dommage de constater que le film a subie plusieurs coupes sur le banc de montage. Ainsi, certains personnages secondaires sont véritablement passés à la trappe (le personnage de Belushi notamment, ou encore la figure du père Okla) et plusieurs passages en milieu de métrage sont clairement loupés (l'adoption de David est traitée en deux minutes alors que c'est censé être un grand tournant dans la vie de Frank, et que dire de la séquence à l'hôpital mal jouée et bien trop vite expédiée ?).

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Quand à la mise en scène elle-même, si Mann prouve son talent via sa façon de filmer la ville de Chicago (magnifiée par une photo à tomber, dommage que le dvd ne lui rende pas justice) ainsi que son sens du cadre (toujours très travaillé, on a même le droit à quelques plans sympathiques comme celui où la caméra pénètre à l'intérieur d'une serrure), il est regrettable de constater dans l'ensemble que le film vieillit assez mal sur certains points, la faute à une direction artistique, aussi bien visuelle que musicale, trop ancrée dans son époque. Et si le passage musical qui accompagne la séquence finale marche encore très bien de nos jours (d'ailleurs ça ressemble fortement au solo de Comfortably Numb des Pink Floyd, je sais pas si c'est voulu), le passage sur la plage après le second casse rappelle le côté délicieusement kitsch des 80's (j'avais très peur que le film se finisse comme ça, heureusement que le dernier quart est là pour dissiper les craintes). Enfin, James Caan est ici excellent comme d'habitude (vraiment un des mes acteurs favoris de sa génération), même si j'ai tendance à penser qu'il en fait un peu trop sur certaines scènes, il est bon mais on l'a déjà vu mieux. Si Thief est clairement un film perfectible, notamment à cause de moyens finalement assez limités pour Mann, celui-ci relève le défi et livre un film très intéressant sur un sujet qu'il traitera sur la plupart des films de sa carrière, à savoir comment un homme trouvant son bonheur dans la prise perpétuelle de risques peut-il goûter aux plaisirs simples de la vie. Sympathique découverte donc de la part d'un film qui mériterait véritablement les joies de la haute-définition.

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EDIT 2nde vision : Forcément, avec le BR en bon format et superbe définition, le côté formel passe beaucoup mieux, idem pour le côté kitsch que je reprochais, qui s'inscrit bien dans la filmographie de Mann. Par contre, j'ai toujours du mal avec les relations intimes du héros, que ce soit sa femme, son pote, ou sa figure paternelle, trop vite expédiée contrairement à un Heat par exemple.

NOTE : 7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Jeu 12 Jan 2012, 12:14

pourtant c'est bien plus riche et thematique qu un drive pas exemple tu craque sur le Refn car c'est tout lisse et jolie avec la prod design de 2011 :nono: le taf sur l'ambiance et le visuel , en 81 , pour un 1er film cinema , c'est pas rien ..
nan mais bon le reproche ( ou plutot gene personnel ) sur l'aspect 80's et que ca viellissent , c'est pas la direction artistique , tu a dit pareil pour live and die in LA , tu retrouvrera la meme chose dans year of the dragon , colors ect.....
enfin pour une decouverte sur un dvd tres moche c'est deja bien , heureusement que tu a baisser ta note du film avec roschdy sinon la ca craignait vraiment ...
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