[Scalp] Mes Critiques en 2012

[Scalp]

Non mais je compare pas au Grand Silence, je compare à Navajo Joe ou au Spécialiste, des films moyen on va dire, je suis donc pas trop exigeant sur la qualité et les spaghetti or Leone et Corbucci bein y en a que 5 ou 6 qui trouve grâce à mes yeux ( Keoma, la mort était au rendez vous, tire encore si tu peux, le temps du massacre, dernier face à face, Saludos Hombre et à la rigueur Manaja et Blindman ) tout le reste je trouve ça mauvais ou ultra mauvais tant en terme de réal que d'acting.

[Waylander]

Et Django ?

[Dunandan]

Le AVSP 2 reste quand même bien meilleur que le premier. Pour ma part, c'est du 2.5/10 pour le premier, et 4/10 pour le second

[Jed Trigado]

@Scalp : J''ai vu que t'aimais à fond le western US, je comprends un peu mieux maintenant pourquoi tu dis ça. Les Américains sont plus rigoureux, carrés et 1er degré tant dans le style, la mythologique, donc oui c'est très soigné comparé aux italiens qui ont tendance à s'en moquer. Mais moi, ça m'emmerde profondément, il me faut du pistolero pince-sans-rire, du sang, des morts à la pelle, des mecs mal rasés et des codes transgressés pour que je m'amuse.

[John Lawrence]

J' ai eu moi aussi ma période spagh et je suis assez d' accord avec Scalp, après Leone, Corbucci, Sollima et dans une moindre mesure Castellari ya plus personne. Juste quelques One Shot par ci par là. C' est un genre qui m' a beaucoup déçu à vrai dire.

Pour AVP, je suis entièrement d' accord le 2 fait passer le 1 pour un chef d' oeuvre...Pour le 2 ya qu' a se mater le trailer, on y voit tous les passages intéressants. Une belle arnaque ce film.

[Dunandan]

Ah bon j'avais le sentiment que le premier était moins bon ? Bon en même temps je savais d'avance que c'était une purge, je voulais juste un défouloire d'un soir, ça doit jouer.

[John Lawrence]

Au moins dans le 1 les combats sont lisibles même si on aurait pu faire bien mieux. Pour moi AVP1 c' est un film qui remplit son contrat, à savoir divertir. J' ai du mettre 5 ou 5,5 de mémoire. Le 2 on voit rien, sûrement en partie pour cacher le manque de budget ou, comme le dit scalp, pour cacher la misère de la réal. 2/10 pour moi.

[Scalp]

Et Django ?

Bein c'est du Corbucci donc je cite pas

@Scalp : J''ai vu que t'aimais à fond le western US, je comprends un peu mieux maintenant pourquoi tu dis ça. Les Américains sont plus rigoureux, carrés et 1er degré tant dans le style, la mythologique, donc oui c'est très soigné comparé aux italiens qui ont tendance à s'en moquer. Mais moi, ça m'emmerde profondément, il me faut du pistolero pince-sans-rire, du sang, des morts à la pelle, des mecs mal rasés et des codes transgressés pour que je m'amuse.

Pour le western US je suis aussi sévère sauf que ça se voit moins sur le nombre car le nombre de western US est faramineux, après tout ce que tu cites j'aime bien mais chez Corbucci, Leone ou Castellari, chez les autres c'est du copier coller sans talent et avec des casting de losers.

[Scalp]

Victime du Destin Raoul Walsh - 1953

Quand j'ai eu fini de lire l'excellent livre de James Carlos Blake sur Hardin je me suis dit que ça pourrait faire un putain de film, et en fait il y a déjà un film qui existe et mieux vaut zapper le livre quand on mate ce western car tout y est édulcoré à l'extrême, tout est simplifié à l'extrême, gaver d'ellipse ( courte durée oblige ) et ça fait même jusqu'à conclure le film sur un happy end.
Pour ceux qui ne connaisse pas le perso John Wesley Hardin est donc un truand célèbre qui est donc forcément devenu un héros légendaire du Texas ( 40 morts à son actif et selon la légende tous en état de légitime défense, chose qui était devenu sa marque de fabrique "I never killed anyone who didn't try to kill me first" clame t'il a tout bout de champ ) sa célébrité est ptet dut au fait que ça été le dernier grand bandit de l'ouest, en tout cas il a eu les honneurs de chansons de Dylan et Cash.

Comme je l'ai dit le film est simplifié à l'extrême, ici l'après civil war est torché en 5 minutes alors que c'est un passage important de la vie de Hardin ( ses emmerdes commencent lors de son adolescence et pas quand il a plus de 20 ans ), ici pas de conflits entre ranch, pas de passion pour les femmes à la place on a une bonne grosse romance ( bon année 50's me doute bien qu'on allait pas avoir la scène de bordel avec Hickock et Hardin qui fourrent des putes toute la journée ), tout les passages où Hardin échappe de justesse ou s'échappe de prison sont trop vite torché ( 2 petites scènes d'évasion alors que c'était un pro du genre ), la seule vérité historique du film reste la rencontre avec Wild Bill tout le reste c'est du "on dit", le long passage en prison ( 20 ans quoi ) est pas traité alors qu'il est primordial pour la rédemption du personnage et il est vraiment rendu sympathique alors que bon ça reste un pistolero n'ayant jamais de remord, en gros le film passe complétement du personnage ( enfin heureusement sa passion du jeu est elle bien retranscris, enfin y joue souvent aux cartes dans le film quoi ) malgré cela ça reste divertissant car c'est plutôt trépidant ( une nouvelle fois la courte durée aide bien ) et pas prise de tête mais avec un tel sujet on était en droit d'attendre plus, surtout que l'ouverture avec la sortie de prison laissait présager vraiment un truc sympa.

Quand Wild Bill Hickock a sa scène je salivais d'avance sachant ce qui allait se déroulé mais force est de constater que Walsh s'est clairement pas fouler sur ce film ( comme sur beaucoup d'autre en fait ) et y a une seule scène qui tire vraiment le film vers le haut ( le duel venteux et encore cette scène c'est vraiment parce que j'adore les duels car là on peut dire que Lee Van Cleef se fait vraiment tuer comme un con mais l'ambiance de la séquence fait oublier la faiblesse de mise en scène ), reste un jolie technicolor, une course de cheval sympa ( et sans tricherie, on sait que c'est pas Hudson sur le cheval et on essaye pas de nous le faire croire et on pense même au détail car quand Hudson revient avec son cheval gagnant celui ci est recouvert d'écume après l'effort ce qui montre bien que la scène a été shooté dans la continuité, le soucis du détail est ici appréciable ) et c'est tout.

Rock Hudson dans le rôle de Hardin c'est ce qu'on appel un mistcast total, alors le pauvre gars fait ce qu'il peut et il est un peu meilleur qu'a l'accoutumé mais il a pas les épaules pour interprété ce genre de personnage, il ne lui donne aucune nuance et reste un bon gars tout au long du film, Julie Adams après un traitre au Texas de la même année redonne la réplique à Hudson et elle est encore plus craquante ici ( elle nous dévoile même ses belles gambettes ) et tout comme dans le Boetticher elle a un personnage plutôt bien écrit et s'avère plus que convaincante dans son rôle de femme forte, John Mc Intire comme je l'ai déjà dit des tas de fois je l'adore et là c'est encore mieux car il a un double rôle, dans les autres seconds rôles on a une nouvelle fois Lee Van Cleef en bad guy qui a 3 répliques.

Si vous voulez connaitre la vie de Hardin, oubliez ce film et lisez le bouquin, si vous voulez mater un western typiquement 50's pas trop chiant alors vous y trouverez votre compte.
En tout cas j'aimerais bien voir la vie de Hardin adapté par un gars doué, ça pourrait vraiment faire un putain de western épique.

5/10

[Dunandan]

7/10

A Dandy in Aspic de Anthony Mann - 1968

Film d'espionnage dans la plus pure tradition anti James Bond de l'époque avec intrigue nébuleuse et lancinante, et ambiance pluvieuse et austère, bien meilleur que le pourtant plus réputé l Espion qui venait du Froid ou la Lettre du Kremlin (lui aussi à une meilleure réputation), c'est à peu près du niveau du Piège, mais le meilleur de cette vague de film d'espionnage restant Ipcress. Comme tout ces films ici on a pas de truc extravagant, pas d'exploit physique, être un espion c'est pas un truc cool où on emballe des naïades et on se promène sous le soleil, non le quotidien d'un espion c'est chiant et épuisant moralement.
C'est donc le dernier film du grand Anthony Mann (auteur qui n'est pas vraiment pas reconnu à sa valeur pour moi), qui n'a même pas pu finir le tournage ( crise cardiaque sur le tournage ), le film a été terminé par Harvey ( 2 semaines de tournage pour Harvey, difficile de déceler ce qu'Harvey a filmé ), la réputation de ce film n'est donc pas très glorieuse et pourtant y a pas de quoi avoir honte c'est bien meilleur que Les Héros de Telemark (film de guerre vraiment mou) et c'est un solide film d'espionnage qui montre que Mann aura été un touche à tout plus qu'efficace.

Le générique annonce la couleur ( sous un coté très Bond pour le coup, zic de Quincy Jones et ambiance flashy ) on voit des marionnettes manipulés et la manipulation va être le coeur du film et ça laisse peu d'espoir pour la fin.
Le film prend son temps, ptet trop au début puisqu'il faut 30 minutes pour que l'intrigue se dégage enfin ( et la première demi heure a une bonne ambiance mais c'est franchement pas très passionnant à suivre ) : Laurence Harvey espion anglais est chargé de démasqué un tueur Russe qui sévit, or le tueur russe c'est lui car c'est un agent double, sur ce postulat le film se révèle malin et bien nébuleux, on navigue dans la manipulation totale, on ne sait jamais ce que savent les personnages, des fois on ne comprend même pas ce qu'ils font mais c'est plutôt bien écrit et le twist final est très réussit ( même si on peut le deviner, moi je l'ai pas vu venir ).
La grosse réussite du film c'est vraiment qu'il n'y a pas de bon ou de méchant, ici russe ou anglais sont aussi salauds les uns que les autres, pour s'en sortir faut être le plus cynique possible, et le perso de Harvey est vraiment bon en agent désenchanté voulant quitter le métier, pendant toute la partie anglaise la mort rôde et l'ambiance est bien morose.

Sur le style Mann s'adapte au style de l'époque à part une séquence tout droit sorti d'un western ( cadré comme un duel dans le grand ouest ), le reste c'est vraiment d'époque avec une utilisation quasi systématique du zoom ( des fois ça fonctionne bien, d'autre fois non, quand ça surligne trop c'est un peu lourd surtout lors de la réunion avec les chefs anglais au zoom on rajoute de la zic bien lourde ) et décadrage, et puis on a la gestion du suspens, Mann est un expert en la matière et il le prouve une fois de plus en jouant avec nos nerfs.

Laurence Harvey trouve ici son meilleur rôle ( sur ce que j'ai vu de lui jusqu'à présent c'est à dire finalement pas grand chose ) il est vraiment convaincant dans son rôle d'espion sur la brèche ne sachant plus trop quoi faire pour s'en sortir tout en gardant son flegme en toute circonstance, Mia Farrow est là pour la touche glamour mais plus encore tant on ne sait jamais le rôle de son personnage, et elle est très bien, les seconds rôles sont tous très bien, mention au chef Russe.

Un des tout meilleurs film d'espionnage sur la guerre froide qui mériterait de sortir un peu de l'oubli car il mérite vraiment mieux que sa réputation.

[Heatmann]

ouaip , ben tu a bien raison , a lire comme ca , ca fait penser a la taupe pis en plus Mann , c'est bon jle prend quoi

[Scalp]

Oue direct quand j'ai lu ta critique j'ai penser à ce Mann, le film est jamais cité dans les films d'espionnage de l'époque alors sur ce que j'ai vu c'est facile un des meilleurs du lot.

[Heatmann]

pis la dans ta critique tu dit quand dans le Mann il y a une metaphore avec des marionette , et ben c'est pareil que dans la taupe qui fait ca avec un jeu d'echec et c'est tres perspicasse et imager

[Scalp]

Tango & Cash Andrey Konchalovsky & Albert Magnoli- 1990

Ca vieillit plutôt bien ( on s'emmerde pas quoi ), l'effet nostalgique fait toujours son effet, alors sur la forme et l'histoire c'est du niveau de Cobra ( pas bien quoi ) mais au moins ici en plus de Stallone on a des vrai acteurs : Kurt of course mais aussi Jack Palance dans ce qu'il sait faire de mieux, Geoffrey Lewis, cette vieille trogne de Ed Bunker, plein de tronches qu'on aime bien pour les bad guy et le corps de Teri Hatcher et puis surtout jamais ça se prend au sérieux c'est con du début à la fin et les punchlines fonctionnent toujours ( "Rambo is a pussy" ).

Le film est donc uniquement à voir pour l'alchimie entre le duo et ça fonctionne vraiment, on sent que les 2 acteurs sont content d'être là et le concours de bite est finalement le seul attrait du film aujourd'hui, bon Kurt vole la vedette à Stallone, ce dernier étant pas super à l'aise dans ce personnage ( ses vannes fonctionnent 1 fois sur 2 alors que celle de Kurt fonctionnent toujours ).

Niveau réal ça casse pas des briques entre l'intro pompé au plan près sur Police Story ( sauf qu'on a une doublure de Stallone, d'ailleurs on a des doublures de Stallone de partout dans le film, le gars il fait même pas un pauvre dérapage avec la voiture ) et le climax final qui ne fait rien d'autre que d'être bourrin ( bon par contre c'est vraiment bourrin avec du combats contre des engins de chantier ) d'ailleurs au final le film est plutôt radin sur l'action avec seulement une grosse séquence final, le reste du film étant des petites escarmouches, enfin le passage en prison est quand même bien fun ).
A noter que le climax final n'a pas été tourné par Konchalovsky qui s'est fait virer avant et c'est donc ce bon vieux tâcheron de Magnoli qui s'en est occupé.

Du buddy movie so 80's mais si attachant, bon par contre faut pas se leurrer ça vaut pas plus de la moyenne quand même.

5/10

[osorojo]

J'adorais ce film quand j'étais gamin J'aurais un peu peur de me le remettre quand même