[alinoé] Mes Critiques en 2011

[Heatmann]

faudrais que je t engage comme conseiller de communication

[Milkshake]

Oui Favreau est un manche mais pour le coup on sent qu'il s’amuse plus à tout faire exploser comme un gros neuneu que Johnston là la deuxième heure c'est un enchainement de scènes d'action de 3 min, c'est trop court. ça a à peine commencé que hop c'est déjà fini et on passe à une autre mission. Comme si Johnston précipitait tout pour remplir son cahier des charges et finir le film au plus vite.

Sinon c'est bon de savoir qu'Alinoé est saine.

[Heatmann]

non mais johnston il a explique le pourquoi de sont traitement de l action hein , il a fait le film qu il voulait

tout l inverse de faveau qui etait le pantin de marvel studios comme rourke la declarer recement dans un jolie lynchage :

lien


et favreau il fait tout peter mais c est brouillon et jamais spectaculaire, la fin avec tout les robot c est moche et moue

[Scalp]

Bon alors je suis d'accord quand on dit que Cap America les scènes d'action sont courte et décevante mais tu peux pas permettre de défendre Iron Man 2 en avançant cet argument parce que Iron Man c'est presque le niveau 0 du blockbuster ( à ranger avec Sherlock Holmes et juste devant Thor ), Cap America au moins ça raconte une histoire efficacement.

[Milkshake]

Après faut arrêter de m'ériger comme le défenseur de Favreau ça restera un pauvre tâcheron, relisez ma critique je me fou ouvertement de la gueule du bonhomme

[Alegas]

L'Assassin habite au 21

Réalisé par Henri-Georges Clouzot Avec Pierre Fresnay, Suzy Delair, Noël Roquevert, Jean Tissier, Huguette Vivier, Odette Talazac, Daniel Gélin Comédie policière, France, 1h24- 1942

7,5/10

Résumé : Un tueur en série sévit dans Paris et signe ses meurtres en laissant une carte de visite au nom de « M. Durand ». Une piste conduit, le commissaire Wens , chargé de l’enquête, dans une pension de famille : Les Mimosas. La compagne du commissaire, l’exubérante Mila Milou, décide de mener l’enquête de son côté…

L’assassin habite au 21 est un délicieux whodunit aux multiples rebondissements qui nous plonge dans une ambiance digne des meilleurs romans d’Agatha Christie (pension de famille, galerie de suspects, indices et fausses pistes…). Cette adaptation très libre et totalement réussie du roman éponyme de Stanislas André Steeman est un polar divertissant et cocasse au ton sarcastique et ironique qui met en scène un couple d’enquêteur (le commissaire Wens et sa maîtresse Mila Malou) dont les aventures pleines de suspense et d’humour évoquent un autre couple célèbre de détectives, Nick et Nora Charles dans la saga The Thin Man.

Ce premier long métrage démontre déjà tout le talent d’Henri -Georges Clouzot qui s’appuie sur un noir et blanc très contrasté pour illustrer la noirceur de certains de ses personnages (évocation du meurtre de masse par le gaz en pleine période d’Occupation ou de l’ambiguïté de la responsabilité criminelle). Il utilise également la technique de la caméra subjective, pour placer, lors du premier meurtre, le spectateur dans la peau de l’assassin. Une technique qui plonge immédiatement le public au cœur de l’intrigue et qui nous fait quasiment adopter le point de vue de l’assassin. Une œuvre qui annonce déjà par son étude d’un microcosme : la pension de famille, Le Corbeau ou Les Diaboliques, même si le ton se veut parodique.

En somme une comédie policière élégante, au scénario ingénieux, portée par des dialogues caustiques et une galerie d’acteurs fabuleux. En premier lieu, Pierre Fresnay excellent dans le rôle d’un commissaire très « dandy » et pince-sans-rire affublé d’une compagne envahissante et déjantée, Suzy Delair, tout à la fois insupportable et hilarante. Suivent, une belle brochette de personnages farfelus, excentriques et inquiétants, à double visage, interprétés par Jean Tissier, Pierre Larquay, Jean Despeaux, Noël Roquevert, Marc Natol ou encore Huguette Vivier.

Derrière le lustre de l’ironie se dissimulent les craintes et les peurs d’une période trouble : l’Occupation.

[Dunandan]

Ne nous fâchons pas

Réalisé par Georges Lautner Avec Lino Ventura, Michel Constantin, Jean Lefebvre, Mireille Darc, André Pousse, Robert Dalban, Tommy Duggan Comédie policière, France, 1h40- 1966

6,5/10

Résumé : Antoine Beretto, ancien gangster, est armateur sur la côte d'Azur. Deux anciens partenaires, qui ont la police aux trousses, lui empruntent un bateau ainsi que la somme de 40.000 francs. Afin que Beretto récupère son argent, ils lui donnent le nom de Léonard Michalon, qui leur doit certaines créances. Beretto retrouve ledit Michalon, également poursuivi par un gang de britanniques et les ennuis commencent…

J’aime beaucoup les Tontons flingueurs et même les Barbouzes, mais Ne nous fâchons pas est la parodie policière de trop du duo Lautner/Audiard. Le film ne parvient jamais à égaler la verve humoristique des opus précédents. Le scénario est basé sur un cocktail de gags explosifs et de bagarres qui sentent le réchauffé et le « déjà vu », notamment dans les Barbouzes et c’est une nouvelle fois, une intrigue avec des truands sympathiques et gentlemen du cinéma de papa. Une recette qui commence à s’essouffler.

Cette comédie policière, divisée en trois parties, souffre également d’un rythme inégal. Le film débute plutôt bien, avec un ancien gangster (Lino Ventura) qui tente de récupérer une dette de jeu, en somme une histoire classique dynamitée par le débarquement d’un gang de britanniques revanchards. A partir de là, le film devient une relecture contemporaine de la guerre de Cent Ans entre des truands français dont le leitmotiv semble être la zen attitude et une armada anglaise dirigée par un colonel pas du tout flegmatique. Une guerre franco-britannique explosive, loufoque et décalée sur fond de chapeau melon, de mods (coupes de cheveux, codes vestimentaires, danse, scooters rouges), de thé et de Swinging London. Une partie amusante avec quelques passages marquants, la poursuite en R8 Gordini, les attaques anglaises ou la scène du viaduc quelque peu plombée par un comique de répétition et surtout des intermèdes musique/danse trop omniprésents. La caricature de la subculture mod devient trop envahissante. Enfin, dans sa troisième partie, le film se teinte de romance avec une amourette entre Beretto (Lino Ventura) et Eglantine (Mireille Darc) qui arrive comme un cheveu sur la soupe et étire en longueur un film qui n’en avait vraiment pas besoin, tant il y avait déjà de digressions inutiles. On s’ennuierait presque sur la distance !

Côté interprétation, le duo Ventura/Constantin fonctionne bien. Tommy Duggan campe un colonel déjanté et Robert Dalban un embaumeur savoureux. Mireille Darc n’est là que pour le quota de présence d’une jolie blonde charmante un peu potiche. Par contre je n’adhère pas à l’interprétation de Jean Lefebvre avec son air de chien battu et de personnage qui à la poisse : une vraie tête à claques ! C’est voulu, mais au bout d’1h40 le florilège de baffes et geignardises devient lassant. Ne nous fâchons pas préfigure l’ère des films « de boulet », tel l’Emmerdeur ou La Chèvre. Il est vrai que c’est un sous genre de la comédie policière que je n’apprécie guère et ce film là n’échappe pas à la règle.

Une comédie policière farfelue qui traîne en longueur à voir essentiellement pour le duo Lino Ventura /Michel Constantin et les dialogues toujours excellents de Michel Audiard.

[Alegas]

Le Drôle de Noël de Scrooge

Réalisé par Robert Zemeckis Avec Jim Carrey, Gary Oldman, Colin Firth, Bob Hopkins, Robin Wright Penn, Cary Elwes Conte fantastique, USA, 1h35- 2009

7,5/10

Résumé : Au cours de la nuit précédant Noël, un vieillard acariâtre et avare, Ebenezer Scrooge reçoit la visite successive de trois fantômes incarnant le Noël passé présent et futur...

Une adaptation très fidèle du Christmas Carol de Charles Dickens qui réussit parfaitement à retranscrire la morale, ainsi que l’atmosphère toute à la fois merveilleuse, tragique et inquiétante de ce célèbre et populaire conte de Noël. J’ai d’ailleurs été très étonnée que cette production Disney soit si fidèle à l’œuvre originale, notamment lors de la visite du fantôme des Noël futurs particulièrement sombre et lugubre. Vision bien plus cruelle qu’amusante d’une existence gâchée, des mauvais choix d’une vie et de la déchéance d’un homme insensible aux sorts des autres qui risque d’effrayer les plus jeunes. Car le Drôle de Noël de Scrooge est bien plus un conte moralisateur pour les adultes que pour les enfants, malgré quelques touches d’humour, des passages très roller coaster de vols chaotiques ou de course poursuites absolument géniaux et une fin bon enfant.

Curieusement, la performance capture s’adapte merveilleusement bien à cette histoire émouvante et triste dans laquelle Scrooge est littéralement emporté par un tourbillon d’évènements incontrôlables. Une technologie qui permet une grande liberté dans l’enchainement des situations chaotiques et fantastiques, des plans séquences sublimes, ainsi qu’une profondeur de champ idéale (impressionnante scène où l’esprit de John Marley prisonnier de sa cupidité projette ses chaînes vers le spectateur). Si les personnages du Pôle express semblaient trop lisses et échouaient à retranscrire des émotions, ce n’est plus le cas ici. Scrooge est touchant et on se prend de pitié pour le destin de ce personnage pourtant détestable. En règle générale, je n’apprécie guère les facéties outrancières de Jim Carrey, mais dans ce cas précis, je l’ai trouvé excellent dans le rôle de ce vieillard exécrable, cupide et aigri qui va vivre une aventure surnaturelle plus angoissante que magique. La partition d’Alan Silvestri envoutante et saisissante reflète bien les différentes émotions par lesquelles passent Scrooge au cours de cette éprouvante nuit. Ajoutons également un graphisme des différents esprits très réussi et de magnifiques jeux d’ombres et de lumières.

Dans le plus pur esprit de Noël, ce film nous rappelle, qu’il n’est jamais trop tard pour se racheter et faire le bonheur d’autrui et le sien. Une vision manichéenne qui colle parfaitement au genre, car le Drôle de Noël de Scrooge n’est pas un essai, ni un pamphlet, mais bien un conte avec tout ce que ce terme implique de leçon de morale. Dickens confronte l’esprit de Noël à la quête de profit du capitalisme naissant de son époque. Si la morale vous énerve allez geindre auprès de la tombe de Dickens mais pas devant le perron de Zemeckis !

Un de mes contes de Noël préféré, fidèlement adapté par Zemeckis. Certainement la plus intéressante version que j’ai vue à ce jour, emprunte d’émoi et de noirceur.

[Heatmann]

+ 1 avec toute ta critique mais aussi et surtout ta derniere ligne de conclusion . j ai toujour aimer le livre et les differente adaptation ( pareil pour les Oliver dont , attention blaspheme , le polanski est mon preferer j avoue ) et zemeckis et sa perf cap la c est vraiment l ecrin parfait le bluray 3d il est somptueux

[alinoe]

Le Oliver de Polanski, c'est le plus fidèle à l'oeuvre originale, donc il est tout à fait logique de le préférer, même si pour ma part, mon goût pour la comédie musicale me porte plus vers la version musicale de 1968 réalisée par Carol Reed avec Ron Moody et Oliver Reed.

[alinoe]

Bilan décembre 2011

Films vus : 11 dont 7 découvertes.

Moyenne : 6,45

Découvertes : 7

- Vera Cruz (DVD) : 8/10
- Les Immortels (Ciné) : 4/10
- Le Pacha (DVD) : 8/10
- L'Ombre d'un doute (DVD) : 7,5/10
- Kung Fu Nanny (TV) : 3,5/10
- Le Drôle de Noël de Scrooge (Blu Ray) : 7,5/10
- Les Emotifs anonymes (DVD) : 5/10

Film revus : 4

- Arsenic et vieilles dentelles (DVD) : 8,5/10
- Ne nous fâchons pas (Blu Ray) : 6,5/10
- Galaxy Quest (TV) : 5/10
- L’Assassin habite au 21 (TV) : 7,5/10

Coup de coeur du mois

[alinoe]

Bilan de l'année 2011

168 films vus.



Les 15 meilleures découvertes de l'année:

- Détective Dee et le mystère de la flamme fantôme 9,5/10
- True Grit 9,5/10
- Memories of Murder 9,5/10
- Captain America : the First Avenger 9/10
- Rango 9/10
- X-Men, le commencement 9/10
- Harry Potter et les reliques de la mort, partie 2 9/10
- Super 8 9/10
- Transformers 3 8,5/10
- Panic sur Florida Beach 8,5/10
- Tintin et le secret de la Licorne 8,5/10
- Kung fu panda 2 8/10
- The Town 8/10
- L’introuvable (The Thin Man) 8/10
- Les Frissons de l’angoisse 8/10


Les 30 meilleures redécouvertes de l'année :

- La Guerre des étoiles 10/10
- Le Bon, la brute et le truand 10/10
- Il était une fois dans l’ouest 10/10
- La Communauté de l’anneau 10/10
- L’Etrange Noël de Mr. Jack 10/10
- Les Dents de la mer 10/10
- Psychose 10/10
- Certains l’aiment chaud 10/10
- L’Aventure de Madame Muir 10/10
- Les Deux tours 9,75/10
- Le Retour du roi 9,5/10
- A toute épreuve 9,5/10
- Total Recall 9,5/10
- Baby Cart, vol. 4, l’âme d’un père le cœur d’un fils 9,5/10
-Conan le barbare 9,5/10
- Apocalypse Now 9,5/10
- Les Chaussons rouges 9,5/10
- Inception 9,5/10
- Le 13ème guerrier 9,5/10
- Shining 9/10
- Baby Cart, vol. 2, l’enfant massacre 9/10
- Le Grand sommeil 9/10
- Princess Bride [b]9/10[/b]
- Stardust 9/10
- La nuit du chasseur 9/10
- LA Confidential 9/10
- Master and Commander 9/10
- The Crow 9/10
- Le Sabre infernal 9/10
- Minority report 8,5/10



Les 5 grosses merdes de l'année :

-Le Retour des tomates tueuses 0/10
- Votre majesté 0,5/10
- Rubber 1/10
- Fright Night (2011) 3/10
- Predators (2011) 3/10


Les plaisirs coupables de l'année (navets pour vous et bons films pour moi) :

- Thor 7/10
- World Invasion : Battle Los Angeles 7/10
- Le Frelon vert 7/10
- Prince of Persia 6,5/10

4 films sortis en 2011 ont intégré mon top 200 :

- Détective Dee et le mystère de la flamme fantôme
- True Grit
- Super 8
- Tintin et le secret de la licorne