[Milkshake] Mes critiques en 2011

[Scalp]

Oue enfin le Baseball ça reste quand même un gros sport de merde, y a que Heatmann qui trouve ça bien

[Waylander]

Bah vu le succès que rencontre le sport ça m'étonnerait. Franchement le foot c'est aussi merdique. Et puis le fait d'aimer ou pas un sport ne dois pas enter en compte dans la critique d'un film sinon je vois pas pourquoi tu mates le film en question.

[Alegas]

Le sport c'est merdique.

[Waylander]

Pourquoi ? edit; le sport à la TV et cie ou le sport tout court ?

[Scalp]

On peut trouver un sport merdique et quand même aimer les films qui en parle, j'aime bien le film de Raimi sur le baseball entre autre.

Le sport c'est merdique.

La danse c'est mieux.

[Alegas]

Pourquoi ? edit; le sport à la TV et cie ou le sport tout court ?

Le sport retransmis bien entendu, après perso c'est clair que le sport tout court c'est pas mon truc.

Et ouais la danse c'est mieux mais bon c'est comme le sport ça me saoule rapidement à la pratique.

[Waylander]

Le sport c'est super pour le corps et le mental. Mais bon ouais le sport tout court colelctif et surtout le sport TV ça me gave au plus haut point. Les mecs adulés tel des héros (légion d'honneur et tout hein ça rigole pas) alors que ce sont des connards dopés qui touchent 15 millions pour toucher un ballon voilà quoi.

[Milkshake]

Milk tu dis que tu ne comprend pas l’engouement d'un tel sport mais bon c'est très subjectif tout ça. Perso j'ai horreur du foot mais bon ça ne permet de juger un film sur un tel sujet. Je comprend que les gens aiment les sports collectifs (c'est fédérateur, c'est la fête et cie) même si de mon côté je préfère les sport en solo.

Non j'ai bien fait la distinction entre le sport et le film, d’ailleurs le film ne parle que des coulisses du sport, on voit que des brides de match, encore heureux. Quoique un peu plus de spectacle aurait pas fait de mal au film. Ici à part filmer Brad Pitt qui s’ennuie dans les couloirs du stade ...

A mes yeux Baseball est le sport d'équipe le plus somnifère qui existe (le criquet est pas loin), ça dure des plombe et ils se passe strictement rien, il faut attendre 2 heures pour que finalement il y en ai un qui arrive à frapper la balle et que 2 gars sur 20 sur le terrain commence à bouger.

Je comprend pas du tout l'engouement quand tu regardes un match tu as l'impression que même les spectateurs se font terriblement chié à côté les match de foot américain, Hockey, Basket c'est de l’adrénaline constante

Oue enfin le Baseball ça reste quand même un gros sport de merde, y a que Heatmann qui trouve ça bien

[Dunandan]

Insomnia de Christopher Nolan

Premier film de commande pour Nolan dépassant le simple exercice de style d’un polar formaté, Insomnia distille une véritable ambiance sur la base d’un scénario précis et malin, Nolan trouve ici un nouveau moyen de jouer avec le spectateur et les nerfs de son héros portée par la sublime partition de David Julian.

Deux atouts détache ce polar de la norme du genre, tout d’abord sa géographie, situé en Alaskad Nolan joue sur la distorsion du temps dans un pays ou les journées ne finissent plus, laissant son inspecteur dans un état d’insomnie constant. Nolan offre à Pacino le dernier grand rôle de sa carrière, un policier rattrapé par ses erreurs passés ou il a franchit la ligne pour ne faire confiance qu'à son flaire pour dénicher les criminels. La seconde originalité est le jeu de rôle inversé, ici le meurtrier va manipuler de bout en bout l’inspecteur qui le poursuit, Robin Williams étonnamment sobre campe parfaitement son personnage.

L’histoire se focalise sur de nombreux détails pour relancer son enquête savamment écrite avec un matériel de cette qualité Nolan prouve une nouvelle fois son amour pour les récits déstructuré et son talent pour le montage en bernant une fois de plus le spectateur sur sa séquence d’introduction. Des rémanences de taches de sang venant hanter les souvenirs d’un Al Pacino dans un continuel jet lag. Des brides d'images qui prennent de plus en plus d'importance fur et à mesure du récit.

Nolan délivre un bel effort formel mettant en valeur les paysages nordique avec un beau sens du cadre enrobé par la belle photo de Wally Pfister, il dirige parfaitement ses acteurs en démontre l’interrogatoire aux milieux des ordures ou les face à face entre Pacino et Williams. Une ambiance angoissante domine entre fusillades dans la brume et poursuite sur bois flottant, on pourra tout juste reprocher au final d’être un peu trop expéditif.

Les passages les plus inspirés restent les plans serrés sur Pacino poussé à bout, cerné qui perçoit le moindre bruit ou rayon de lumière de manière décuplé. Dans une dernière scène de motel Nolan touchante donne une toute autre relecture de son film, une fois plus il a bien berné son spectateur tout en revisitant le genre polar astucieusement.

8/10

[Waylander]

Tu le revois à la hausse. Franchement il est excellent je trouve.

[Milkshake]

Oui clairement revu à la hausse de souvenir je mettais un petit 7, en fait c'est très malin et bien écrit, l'ambiance insomniaque c'est ce qui a de plus réussit dans le film par contre la fin est un peu rapide, le duel méritait d'aller plus loin ça m'a fait le même effet que sur True Grit je voulais en voir plus.

Au final ça rentre parfaitement dans la filmo de Nolan, ses thématique sont là, le héros torturé, désorienté, la structure qui se joue du spectateur en fait son film le plus sage c'est Batman Begins. D'ailleurs une rétro Batman à prévoir pour préparer l'arrivée de Rises.

[Alegas]

Et encore, j'ai revu Begins il y a trois jours et je l'ai revu à la hausse.

[Milkshake]

A Dangerous Method de David Cronenberg

A Dangerous Method traite un sujet passionnant, les débuts de la psychanalyse, Freud et Jung les pères fondateurs d’une nouvelle disciple visant à traiter les patients névrotiques de hôpitaux psychiatriques. Dès la scène frontale d’introduction avec une Keira Knighley au summum de la névrose l’excès de jeu dérangeant au premier abord va peu à peu laisser place à une interprétation bien plus subtile, Cronenberg gagne en finesse tout en anesthésiant complètement l’aspect sulfureux et organique de son cinéma.

Le réalisateur décide que le texte à l’arraché de Christopher Hampton se suffit à lui-même quitte à faire le minimum d’effort pour impliquer le spectateur, limitant son film à un triangle amoureux qui n’en est finalement pas un. Afin de rendre A Dangerous Method accessible, le récit se focalise sur la romance entre un Fassbender toujours aussi impeccablement dépendant et une Keira Knightley offre quelques belles scènes de passion alors que le véritable sujet à explorer est le duel entre Freud et Jung brièvement narré dans des échanges épistolaires.

Ce combat entre deux visions d’un même art aurait mérité d’être le cœur du film ici survolé faute à un scénario qui accumule les ellipses pour donner un faux rythme beaucoup de piste d’exploration du subconscient sont lancés sans jamais être véritablement explorés. De l’interprétation des rêves aux souvenirs d’enfances, Jung va finir par avoir un avis diamétralement opposé quasi mystique qui va se confronter à l’interprétation arithmétique et sexuelle de Freud, sa figure paternel. Mortensen est tellement envahit par son personnage que sa courte présence à l’écran en est d’autant plus frustrant.

Cronenberg a toujours été un réalisateur très classique formellement constamment aidé par le score envoûtant d’Howard Shore mais lorsque la déviance n'est plus visuelle qu’il transforme ses obsessions de la chair uniquement par des mots son cinéma devient académiquement stérile. A Dangerous method joue la carte du film hautement cérébral bricolant habilement ses doubles focales en espace clos pour tisser des parallèles entre rêve prémonitoire de la WWII et attraction tragi-comique d’un couple névrosé aux origines à priori incompatibles.

Reste un constat les fous font les meilleurs psychanalystes.

7/10

[Milkshake]

Top 2011

Les coups de cœur 2011

Bilan 2011 : les récompenses

Le film de l’année : Tree of life


Le réalisateur de l'année : Terrence Malick


L' acteur de l'année : Michael Fassbender pour son quadruplet Shame, Jane Eyre, X-Men: First Class, A Dangerous method


L’actrice de l’année : Jessica Chastain pour son triplet Tree Of Life, The Debt et Killing Fields.

Le meilleur acteur dans un second rôle : Barry Pepper pour True Grit ou comment rendre un méchant charismatique en 3 min d’écran.
La meilleure actrice dans un second rôle : Carey Mulligan pour son triplet Shame, Never Let me Go et Drive.
Le meilleur scénario original : David Michôd pour Animal Kingdom
La meilleure adaptation : Alex Garland pour Never let me go
La meilleure photographie : Emmanuel Lubezki pour Tree Of life
Le meilleur montage : Joe Walker pour Shame
La meilleure bande son : Cliff Martinez pour Drive

[Scalp]

Rachel Singer et Timeout dans les films de l'année finalement même en next gen t'aimes le caca