[Caducia] Mes citiques 2011

[zack_]

Mais non tu es très bien comme ça!

sinon les avis sont tous mauvais sur I spit.. mais ayant vu l'original je verrai quand même le remake

[Alegas]

Les marches du pouvoir

Stephen Meyers est le jeune mais déjà très expérimenté conseiller de campagne du gouverneur Morris, qui se prépare pour les élections à la présidence américaine. Idéaliste et décidé à faire honnêtement tout ce qu’il peut pour faire gagner celui qu’il considère sincèrement comme le meilleur candidat, Stephen s’engage totalement. Pourtant, face aux manipulations et aux coups tordus qui se multiplient vite, Stephen va devoir faire évoluer sa façon de travailler et de voir les choses. Entre tentations et désillusions, les arcanes du pouvoir le transforment…

Critique :

Film qui ne pourra pas plaire à tout le monde, il faut s'intéresser au minimum au milieu de la politique, sujet qui me passionne que très moyennement, j'ai eu du mal à me plonger dans le film qui a un peu de mal à démarrer et à susciter l’intérêt du spectateur.
Casting bien équilibré avec des acteurs de talent qui servent bien l'histoire.
Au final, le scénario embarque le spectateur au fur et à mesure de cette intrigue de l'arroseur arrosé sur fond de corruption et alliances officieuses.
Ce film ne va pas redorer le blason des politiques en général, ni des USA où on ne voit qu'un milieu de magouilles, des relations politiques/journalistes ambiguës. Milieu fait d'apparences, stratégies, manipulations en tous genres où tous les coups sont permis pour gagner la campagne de la communication.



G Clooney en gouverneur et réalisateur est excellent et très crédible, même s'il est loin d’être omniprésent à l'écran. Obama et Bush ne sont pas épargnés avec des affiches de campagne qui ressemblent fortement à celle de Barack.
Le gouverneur Morris veut que les USA redeviennent la puissance mondiale N°1 et qui gouverne le monde, un homme plein d'ambitions.
Personnage élégant et bien sous tous rapports avec un programme irréprochable : écologie, laïcité, pacifiste, qui est en fait un personnage ambivalent opportuniste.
Au départ, on pense que ce candidat a une certaine éthique et que c'est un homme sans l'ombre d'un soupçon mais en fait, son avidité de pouvoir le pousse à transgresser les règles, ce qui confortera le spectateur dans le slogan "tous pourris".
Film un peu trop lisse qui ne prend pas trop de risques et qui ne fait que présenter les coulisses d'une campagne électorale et ses cotés obscurs avec la tentation perpétuelle de trahison ses amis ou ses idéaux.

Ryan Gosling (Stephen Myers) s'en sort bien en conseiller surdoué, avec un rôle d'homme assez froid au premier abord mais qui garde une part d'humanité dans ce monde de rapaces. Hélas, ce jeune loup idéaliste s'aperçoit vite qu'il est le dindon de la farce et deviendra comme les autres un énième manipulateur, ce qui nous démontre encore une fois que dans ce milieu de faux semblants, les beaux sentiments ne servent à rien et qu'il faut se la jouer fin stratège et individualiste pour s'en sortir et choisir ses fréquentations. Le film commence et se termine par son visage pour boucler la boucle.



De très bons seconds rôles - Paul Giamatti et Philip Seymour Hoffman.
Les rôles féminins sont moins réussis et assez caricaturaux à croire que les femmes n'ont pas de place majeure en politique.

Dommage que le rythme du film soit assez lent, la réalisation se veut réaliste et est tout à fait crédible. On joue la sobriété, pour moi il manque un peu de peps et de suspense.
Le film est peu inventif et ne dénonce pas grand chose avec ce portrait de la politique moderne où le scandale sexuel est la pire des fautes. Bilan, on s'aperçoit vite que tout celà n'est qu'un jeu d'échecs avec des pions qui peuvent sauter du jour au lendemain, et où chaque camp doit anticiper le prochain coup de l'autre.
Un sacré contraste entre l'ombre et la lumière.

[Heatmann]

ouai au final moi je trouve le portrait de W. vue par oliver stone plus prenant . alors oui vue que c est stone on s attendais a plus de virulence et surtout qu il descend en flamme bush , donc les attente etait differente et donc pas mal de deception .. mais quand on y regarde de plus pres , ben c est bien plus ambitieux , realiste et moin broder de fil blanc que le film de clooney .
a reabiliter .
genre enfait les 2 film pourrait avoir le nom de leur real d inverser et ca changerai pas mal les point de vue des spectateur .

[Milkshake]

Comme si on était plus gentil avec Clooney en réal qu'avec Stone, W c'est le bas fond de sa filmographie et ça n'a aucun rapport avec les marches du pouvoir qui traite des élections, W ça parle d'un président en place.

[Heatmann]

ben si , le rapport c est la politique , en general , sont mode, avant election ou pendant un mandat , open up un peu putain ..
et pis tu te sent viser la ? pourquoi ? quand je dit " on " c est l avis general , la critique pro surtout qui aide bcp a conditioner un acceuil , tu sait tres bien combien pese ton avis pour moi depuis un bail ( no offence hein toussa )

sinon faut lire plus lentement tu verra tu comprendra mieux , j dit pas que les gens ( le " on " , donc par forcement toi ) ouai biensur que c est plus laxiste avec clooney sur CE SUJET ( tu capte la , y a des attente certaine vis a vis de certain real , leur ideaux et les theme de film ) qui livre un monde politique bien dramatiser fictionelement avec des twist de sitcom , alors que stone subit bcp ces elan subversif et irreverencieux de debut de carriere alors que la il fesait juste un biopic/portrait qui pose des ptite pique bien plus pertinente et mordante que le clooney qui fait un thriller prenant mais sans prise aucune de position alors que clooney est tres engager et franc dans la facon d exposer ces idee politique

le W de stone c est soft mais ca reste plutot dans la veine de sont nixon , jfk et autre du genre ( sans parler qualiter la hein ok ) alors que le clooney c est plutot proche de primary colors et le President et miss wade .... avec la politique en commun ..

sinon moi je prefere swing vote a tout ca alors DTC

[Milkshake]

J'avais oublié que pour toi spectateur ça veut dire quelques critiques pro. Du coup on s'est mal compris.

Sinon va revoir Good Night & good luck ça c'est du film engagé

[Eikichi Onizuka]

Drive

Un jeune homme solitaire, "The Driver", conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant - et au volant, il est le meilleur !
Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet.
C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul.
Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal…
Doublé par ses commanditaires, et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un…


Critique :

Tout le monde est à genoux devant ce film, je ne vois pas trop pourquoi...je suis surement passée à coté du phénomène...
Certes, le film regroupe pas mal de qualités avec le casting brillant, une histoire assez intéressante, réalisation léchée et bande originale qui colle bien aux images. Un plaisir pour les yeux pour une intrigue minimale.

La scène d'ouverture est sur le braquage avec une course poursuite rare à l'opposé de Fast V, où le chauffeur garde son sang froid et joue de sa bonne conduite et de son intelligence pour s'en sortir. Par sa maitrise, il fait un joli pied de nez à la police. Graphisme étudié, Calligraphie rose, sa musique électro-pop, un petit hommage aux années 80 et à M. Mann.



Ryan Gosling est "the driver", Prodige du volant solitaire, personnage ultra zen tout en intériorité, acteur de l'année on peut le dire. Ce personnage ambigu est loin d’être le gendre idéal contrairement aux apparences. Cascadeur de films le jour et braqueur la nuit. Un look simple vintage mais avec des petits détails recherchés comme le blouson scorpion, les mi-gants de cuir de pilote en font un mec simple mais classe. Le scénario décide de ne pas trop en révéler sur son passé et de laisser planer le mystère.
Très bon conducteur, il est assez discret, peu bavard, il maitrise ses émotions en toutes circonstances, difficile de croire qu'il pourra se métamorphoser en ange exterminateur.
Le peu d'éléments sur la psychologie du pilote ne permet pas de comprendre son "pétage de plomb" si ce n'est son réflexe primal de défendre sa bien aimée.

Carey Mullingan est Irene, la voisine du driver.
Et bien...je n'aime pas du tout cette actrice, pas un sourire, pas de sex appeal. Service minimum niveau jeu. Pas d'intéret, mais c'est une actrice en vogue mais transparente pour moi.



La forte relation entre le mécanicien et sa voisine est présente, mais on assiste à des petites scènes de flirt et du romantisme à l'écran mais en aucun cas à une relation charnelle pour garder le coté poétique. On ressent néanmoins une belle alchimie entre les deux êtres avec la scène de l' ascenseur notamment.
Gosling si paisible se transforme en machine à tuer à la scarface pour protéger sa bien aimée.

Une bande son planante assez excellente permet la mise en valeur des images.
Film assez contemplatif avec une réalisation qui est à l'opposé des plans nerveux à la mode, mais qui au contraire prend son temps pour mettre en avant les images avec une étude des couleurs, des profondeurs...La plupart du temps on a droit à des plans avec travellings lents avec une ambiance poétique, mélancolique mais le film bascule tout comme le personnage et on passe à des scènes de violences extrêmes lorsque le Driver décide de se venger.
Des scènes très sanglantes, avec de l'hémoglobine sur le visage du cascadeur mais jamais sur ses fringues, çà m'a bien fait rire ! Scènes un peu à la Dexter, qui marquent l'esprit du spectateur mais Gosling garde sa zenitude et sa maitrise.
Ce montage et ce rythme met en valeur les regards, les émotions, la tension des situations.
Film assez schizophrène oscillant entre vie tranquille / love story et la vengeance ultraviolente avec des dialogues distillés peu présents.



Film magnifique graphiquement avec une ambiance hypnotique mais qui peut devenir soporifique pour les amateurs de purs films d'action. Plaisir pour la rétine avec un jeu de lumière à tendance rose, ralentis, travellings, scènes de L.A nocturnes mais aussi pour les oreilles, mais le cerveau reste en pilote automatique car il n'y a pas de quoi se trifouiller les neurones.
Film reposant qui tranche avec les films actuels qui en général vont à 100 à l'heure.

[caducia]

Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombres

« Le film se déroule en 1891 — un an après les évènements du dernier film — la suite tourne autour de Holmes (Robert Downey Jr) toujours à la poursuite du professeur Moriarty (joué par Jared Harris), qui, si l’instinct de l’enquêteur ne le trompe pas, pourrait bien être le méchant n°1 mondial. Watson (Jude Law), entretemps, tente toujours d’être un bon conjoint pour sa femme, Mary Morstan (Kelly Reilly), tout en gardant Sherlock en vie. »

Critique :

Malgré les nombreuses critiques, j'avais bien apprécié le 1er épisode, même si je n'ai vu qu'une fois avec un duo Holmes/Watson qui fonctionnait bien, de l'inventivité et de l'originalité.
Ici, on reprend les mêmes et on recommence.



Et bien, l'ennemi juré de Holmes Pr Moriarty prépare en secret une fabrication d'armes en Allemagne à grande échelle dans une usine secrète mais celles-ci sont des armes redoutables car automatiques, de quoi amorcer une vraie guerre mondiale. Le scénario est peu crédible et peu intéressant, au début on ne comprend même pas après quoi cours Holmes.
Je trouve que le duo Jude Law / R.Downey fonctionne toujours bien avec une belle complicité mais on est très éloigné du S. Holmes de base, çà part vraiment en quenouille.
Histoire peu intéressante, seule la scène finale vaut le coup d’œil, le tout ne décolle jamais, rien de spectaculaire.

S. Holmes fait toujours des recherches dans tous les domaines et essaye de s'en servir au cours de ses enquêtes, sauf que ici ce n'est pas une enquête mais plutôt de l'action, des courses poursuites, aucune véritable énigme à déchiffrer. Son talent d'observateur hors pair est utilisé que dans de rares circonstances.
Holmes est un pro des combats à mains nues et décode les faits et gestes de ses adversaires pour les parer et use et abuse des déguisements ridicules , ce qui est fatiguant à la longue et déjà vu !
Film difficile à classer car peu d'action, peu de comédie, pas mal de blabla inutiles, des personnages peu étoffés.

Jude Law est très bien en Watson avec son flegme britannique et ose de se ridiculiser en toutes circonstances, son personnage est plus réussi que Holmes. Une auto dérision sympathique et rare pour cet acteur.
Sa femme incarnée par Keilly Reilly ne fait qu'une apparition, de même pour Rachel McAdams qui est remplacée par Noomi Rapace qui incarne la gitane mais est un peu fade sans charisme.



Jared Harris est le méchant Moriarty. Vraiment sans intérêt, sans piquant !

Guy Ritchie est encore aux manettes hélas avec une réalisation immonde. Couleurs bleuâtres omniprésentes dans les décors aux effets spéciaux laids entre Londres, Paris, Suisse et Allemagne. Tous ces décors ne font pas rêver ni voyager.
On use aussi de bullet time, ralentis à outrance et autres déformations d'images affreuses et malvenues.
Les combats et scènes d'action sont filmées et montées avec les pieds pour les rendre invisibles.

Un opus crée de toutes pièces pour faire marcher la planche à billets.

[zack_]

Déjà Ca c'est de l'exclu... enfin j'ai même aps vu le 1
C'est la suite la plus rapide tournée non? (je parle pas des films divisée en 2)

[caducia]

ouais, le 1 se laisse voir mais je l'ai vu il y a super longtemps.

[caducia]

Click

Michael Newman travaille comme un forcené en espérant que son patron reconnaîtra enfin sa valeur, mais il se l'est juré : plus tard, quand il en aura le temps, il s'occupera enfin de sa femme et de ses deux enfants...
Après une nouvelle nuit blanche, épuisé, Michael s'énerve parce qu'il n'arrive même plus à distinguer laquelle de ses télécommandes met la télévision en marche. Il décide alors de se procurer la télécommande parfaite, qui lui permettra de commander tous ses appareils...
Celle qu'il va trouver est un modèle unique, fait pour lui changer la vie... Très vite, Michael s'aperçoit que ce petit bijou a des capacités extraordinaires, comme de baisser le son du chien, de faire une vraie pause ou de passer en avance rapide sur une querelle avec sa femme. Michael contrôle désormais tout son univers, et les possibilités semblent infinies...


Critique :

Vraiment pas fan de Adam Sandler, j'ai quelques amis qui m'avaient conseillé vivement ce film qui sort du lot de sa filmo habituelle.
Un casting assez alléchant avec Kate Beckinsale , Christopher Walken , Henri Winkler...



Le film débute comme un film classique de Adam Sandler c'est à dire grosse comédie avec personnages caricaturaux d'une famille américaine bien sous tous rapports.
K. Beckinsale est tout en simplicité et très mignonne même en tenue décontractée, mais bon c'est pas très crédible qu'elle soit en couple avec Adam Sandler.
H. Winkler alias "the fonz" incarne le père de Sandler. Au 1er abord, c'est un papa poule un peu collant et un peu saoulant avec son vieux tour de magie qu'il ressert à chaque repas, mais il devient très attachant surtout en fin de film.
Christopher Walken campe Morty , personnage assez incongru qui pourrait sortir d'un film de Tim Burton, il incarne en fait Dieu qui manipule le destin des êtres sur terre et décide de leur vie, de leur mort.
L'histoire de Click est très originale avec la rencontre d'un bon père de famille avec ce fameux Morty qui comme un mauvais génie va confier à Mickael une télécommande "magique" pour le tester et voir ce qu'il va en faire dans la même veine que "Bruce tout puissant".
Mickael va donc tester les multiples fonctions de cette télécommande et faire ce que chacun de nous aurions fait à sa place, c'est à dire revenir dans le passé revivre les moments forts de son passé, et zapper les passages les plus désagréables de sa vie quotidienne.
Ce scénario assez fun permet au réalisateur de se jouer d'effets de flash-back, de zapping, de pause avec des situations plus ou moins comiques.



Certaines de ces situations comiques mettent en scène David Hasselhoff dans le rôle du boss de Mike qui se ridiculise le pauvre, et casse à jamais son image de playboy bodybuildé (et alcoolique aussi !).
Bon les scènes avec le chien qui fait mumuse avec le canard , je ne vois aucun intérêt comique, çà peut faire rire les enfants, et encore !!!

Ce film part sur un ton de la grosse comédie lourdingue US et on se dit qu'avec une telle télécommande magique, tous les coups sont permis et que notre "héros" va se jouer de tous et faire des folies avec ce magnifique engin...
Le film est loin d’être tout en finesse bien au contraire.
au final, le scénariste déstabilise le spectateur et le film se détourne de son fil comique pour nous transporter dans un univers complétement différent, et se dirige vers un film au ton plus sérieux.
A force de zapper les moments peu palpitants de sa vie, on retrouve le trentenaire devenu vieux et sur son lit de mort plein de regrets car au final il a loupé sa vie.
Ambitieux et avide de plus de pouvoir et de richesse, il délaissé sa vie de famille et se retrouve seul face à lui même, bien loin de sa vie rêvée.
Le spectateur se retrouve donc dans le futur avec une belle caricature de celui-ci, ambiance "retour vers le futur".

Une petite leçon de chose que ce film qui n'a l'air de rien, mais qui vous montre qu'il vaut mieux vivre l'instant présent et profiter de sa famille , de ses proches que de choisir de privilégier son boulot car sinon on ne voit pas le temps passer et on passe à coté de ses rêves.
Une fin futuriste très réussie et touchante qui font qu'au final ce film est loin d’être un film idiot sous ses airs de comédie lourdingue et qu'en remaniant "beaucoup" certains aspects du film çà aurait été un bon scénario de science fiction en conservant la fin.

Ce film me dérange par ce mélange de genre comédie - drame, j'aurai aimé 2 films distincts mais ici on s'en tire avec un film boiteux dérangeant.

[Dunandan]

Killer Elite

Pour sauver Hunter, son ancien partenaire et mentor, Danny accepte de reprendre du service et de reformer son équipe. Mais celui qui était l’un des meilleurs agents des forces spéciales va cette fois affronter sa mission la plus périlleuse. Pour réussir, il va devoir percer les secrets d’une des unités militaires les plus redoutées qui soit, le SAS britannique. De doubles jeux en trahisons, il va découvrir un complot qui menace le monde et ce pour quoi il s’est toujours battu…

Critique :

Ce film est inspiré de faits réels, où des tueurs professionnels (Danny et Hunter) sont engagés par un cheikh car d'autres tueurs d'ellite du SAS ont tué ses fils.
Cette lutte entre tueurs pro permet de mettre en scène de belles scènes d'action entre acteurs talentueux avec une ambiance 80's, malheureusement je n'ai pas trop accroché à l'histoire et je me suis laissée bercer par les images en zappant complétement le scénario.
Une histoire tirée par les cheveux sur fond de crise et de complots ponctuée par des explosions, fusillades, combats à main nues, courses poursuite à travers le monde.
Rien à voir avec un espionnage à la James Bond et non aucune classe dans ce film malgré un casting poids lourds.



Jason Statham est fidèle à lui même, il assure un max dans les scènes d'action multiples et variées : combats à main nues, courses poursuites...mais niveau émotion il reste toujours glacial et sans surprise et qui démonte tout sur son passage. Role formaté et très prévisible, même si l'acteur assure pour donner des beignes et en recevoir.

Clive Owen est son principal adversaire, dont le visage est marqué de cicatrices liées à ses divers exploits passés et même borgne. Beau charisme et il rivalise avec J. Statham et les deux nous livrent une belle scène de baston à forces égales. On a de l'empathie pour les deux acteurs et on a du mal à identifier le bien du mal.




R. de Niro se contente de courtes apparitions. C'est le copain de Statham, son mentor et ex-partenaire, celui qui lui a tout appris. Son rôle reste assez mineur et peu approfondi, digne d'une simple figuration peu convaincante. Avec 3 scènes au total.
Dominic Purcell est assez méconnaissable avec un look très 80, cheveux longs et bacchantes mais toujours aussi imposant physiquement et devient attachant.

Film très réaliste avec aucune utilisation flagrante d'effets spéciaux. beau travail sur les costumes et décors vintage entre Paris, Londres..., même si certains font un peu carton pâte et clichés mais c'est agréable visuellement.
Film 100% testostérone avec des rôles féminins 100% potiches. Quelques longueurs avec une amourette sans intéret.
Dialogues soporifiques mais les scènes d'action et de fusillade permettent de secouer un peu le spectateur.
Un film divertissant qui ne va pas au fond des choses et on ne comprend pas tout au coté espionnage et secrets britanniques car c'est le coté action qui est surtout mis en avant et non le thriller politique.
Un manque de clarté et d'enjeu dans cette histoire musclée avec une intrigue trop ennuyeuse faussement compliquée sans une once d'humour.

[caducia]

Miami Vice

Miami... Deux agents fédéraux et la famille d'un informateur ont été sauvagement exécutés. Une nouvelle enquête commence pour Sonny Crockett et son coéquipier Ricardo Tubbs, avec une certitude : la fuite qui a permis ce massacre en règle provenait des sommets de la hiérarchie... Les deux inspecteurs découvrent rapidement que les tueurs étaient au service de la Fraternité Aryenne, organisation suprématiste liée à un réseau de trafiquants internationaux doté d'un système de protection ultra-sophistiqué. Poursuivant leurs investigations, les deux partenaires prennent contact avec l'administratrice
financière du cartel, Isabella, une sinocubaine aussi experte en investissements et transferts de fonds qu'en blanchiment d'argent. La séduisante Isabella offre contre toute attente à Sonny une chance d'exorciser ses démons...

Critique :

Hyper déçue lors de sa sortie parce que je m'attendais à voir une copier-coller de la série TV, mais en fait à part le lieu et le réalisateur, celà n'a rien à voir.
Dommage d'avoir conservé le titre et le nom des personnages pour une telle différence de style.

Colin Farrell je l'aime bien d'habitude, mais ici c'est pas du tout la classe de Don Johnson mais ici il fait assez sale et clochard avec une fausse couleur de cheveux, mal fringué, rien à voir avec le perso originelle de Sonny Crockett.
Ricardo "Rico" Tubbs est interprété par Jamie Foxx. Là aussi rien à voir, même si Foxx a plus d'élégance de jeu et d'allure que Farrell il nous livre une interprétation correcte mais pas transcendante non plus.
Nos deux flics sont des coéquipiers mais on ne sent pas de réelle complicité entre eux ils sont juste solidaires en tant que professionnels mais çà ne va pas plus loin.

Le scénario reprend un peu les idées de la série avec des flics qui sont infiltrés dans le milieu des trafiquants en tous genre sous de fausses identités pour mieux les piéger, et souvent le limite entre professionnalisme et jeu d'infiltré n'est pas claire et c'est là que Crockett succombe à la tentation d'Isabella (Gong Li) associée de John Ortiz (Jose Yero, alias le sosie de Sebastien Follin).



La love story Isabella-Crockett est un des seuls intérêts du film où Sonny doit marcher sur des œufs pour ne pas découvrir sa vraie identité pour garder la confiance de Isabella, mais il doit la protéger vis à vis de ses amis flics. A part çà, le reste du scénario est peu passionnant et classique avec des badguys caricaturaux.
Seule la maestria de la réalisation permet de redonner du peps au film avec un magnifique travail de cadrage, des lumières surtout les scènes "by night" qui sont un plaisir pour les yeux surtout si on a déjà été à Miami. Réalisation nerveuse permettant de s'immerger dans les rares scènes d'action, mais Mann filme aussi très bien les scènes sensuelles entre Sonny et Isabella ou Rico et sa copine.
Des dialogues assez bizarres parfois, genre ils demandent à un mec quand est-ce qu'il range son appart alors que c'est le vide sidéral chez lui...???



Imprégnée par la série pendant des années, c'est un sacré choc que de voir ce film qui est à l'opposé du coté bling bling de série que l'on peut retrouver au tout début du film avec des costards sur mesure et voitures de luxe mais qui est vite balayé par l'intrigue.
Le film se veut résolument moderne avec une bande originale éléctro qui remixe de vieux tubes ( comme un de Phil Collins qui avait eu un mini rôle dans la série à l'époque) et donne un ambiance atmosphérique au film, clins d'oeil sympathique.

Un sérieux manque de rebondissements question scénario sauvé par une belle mise en scène et un beau casting et un rythme peu soutenu.

[Heatmann]

au debut tu dit que a part le titre et les nom des perso ca a rien avoir ( et le lieu ) .. alors oui c est une relecture moderne de sont createur qui a muri mais bon je sais pas si tu te souvient bien de la serie mais c est pareil dans l'ossature , la serie tout le long c est que des deal entre flic infiltrer et cartel de trafiquant , leur rendez vous avec les representant des 2 cotes , les details des negociation ect ....

[caducia]

exact mais bon niveau ambiance et relation entre les 2 flics, çà n' a rien à voir. Il n'aurait pas du faire référence à la série car des histoires d'infiltrations on en a déjà vu plein.