Isolation 2/10
Ce film est formidable.
Il repousse à lui seul les limites du film d'horreur, il est ailleur, un autre monde, un univers insondé jusqu'à présent de bétise, de nullité crasse.
Ca commence pas mal, une ferme en ruine au milieu de nul part, un premier abord intrigant, la première scène donne un peu le ton, avec ce fameux touché rectal.
Ca se gate pourtant assez vite, c'est filmé n'importe comment, la caméra bouge dans tous les sens, les plans ne sont pas pensé, c'est au mieux non chalant au pir complétement baclé. A coté de ce mec Gabriel Bartalos (Ecorché vif) c'est Kubrick.
Sa réalisation est totalement contre productive, elle sort le spectateur de ce qui semblait être un soupçon d'angoisse, mais qui s'avere être une musique anxiogène immonde et redondante absolument insupportable.
On en vient à se demander à quoi il pensait quand il filmait et surtout était il sous champi halucinogène, c'est déroutant de trouver un film où le réalisateur essaye de faire preuve d'originalité dans sa réalisation là ou il aurait fallu de la simplicité, il a voulu faire preuve de coqueterie ou donner un style personnel et c'est réussit, c'est très personnel mais c'est hideux.
Ce film est une sorte de trip écolo végétarien anti génétique moralisateur qui par le biais d'un scénario scabreux veut faire passer un message anti-génétique surligné pendant le film, c'est grossier et donc imbuvable.
Le film se clos par une fin attendu depuis des lustres par le spectateur, c'est raté, à l'image du film d'ailleurs, avec un vrai faux suspense sur l'avenir.
O'Brien ne tient pas son pari, le film n'est ni terrifiant, ni viscéral, ni gore, il est juste un étron répugnant, une tâche indélébile du cinéma d'horreur britanique.