[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Waylander]

Fighter, American Psycho ,Machinist et Empire du Soleil c'est ses meilleurs rôles. Prestige, Batman juste après.

[Heatmann]

fighter , machinist et american psycho oui jsui d accord mais moi j aime bien comment il rend wayne realiste , fait de plusieur couche , c'est du bon taf d acting ca que de ne pas se rendre compte des "truc" qu il fait .
Empire du soleil c est dans mon top 5 spielby , limite 3 , jaime trop ce film , et ouai pour un pti gamin il fait une super perf , naturel , touchante, loin des mimique relou dun joel osment a sont epoque .

The new world c est loin dans sont classement ouai

[Alegas]

Ah nan s'il fallait choisir un seul Malick ça serait Thin Red Line ou Tree Of Life.

Ses deux pires quoi

Bale c'est carrément pas un de meilleurs rôles dans The New World.

tout a fait d accord avec Way , tu craque completement milk ici . bale il est bon dans New wolrd mais bon c'est un pti second role et il fait la tronche en interiorisant tout bien , ca suffit pas pour faire croire que c est "profond et subtile" ..

[Waylander]

Tocard.

[Milkshake]

C'est pas le temps d'écran qui définit la qualité de l'interprétation tant qu'on te donne des bonnes scènes à jouer. Je préfère voir Bale plein de bonté et de doute dans The New World pendant 20 minutes que 1h30 d’anorexie ou de bodybuildage un peu prétexte (après Bale ça reste un excellent acteur très pro qui se donne toujours à fond)

Par exemple je le préfère largement dans The Dark Knight ou il a bcp moins de scènes que dans Begins mais la qualité d'écriture fait la différence, il a justement 2/3 scènes clés dramatique à jouer c'est plus intéressant qu'un parcours lambda initiatique de héros.

Et oui sa performance ou il a la palette de jeu la plus varié c'est dans The presitge. ça c'est incontestable.

[Alegas]

Shrek de Andrew Adamson & Vicky Jenson

(2001)

Un film que je revois sérieusement à la baisse, dans mes souvenirs ça assumait son statut de film d'animation limite incorrect jusqu'au bout alors qu'au final la seconde moitié du film est bien plus consensuelle. Shrek reste néanmoins un film phare pour l'animation américaine, c'est clairement le film qui a prouvé non seulement que d'autres studios pouvaient tenir tête à Disney mais en plus que le public contemporain avait réellement besoin d'un humour plus osé. Le film commence sur les chapeaux de roues avec la présentation d'un anti-héros aussi drôle que détestable (même si on le spectateur n'est jamais en réelle empathie avec le personnage) ainsi que la représentation d'un univers haut en couleurs et qui verse totalement dans la parodie des contes pour enfants. Dans ce monde enchanté, Pinocchio fait du break-dance, Robin des Bois est un pervers et le bonhomme en pain d'épice se fait torturer en étant plongé dans du lait pendant que le miroir magique joue a Tournez Manège. C'est réellement cet aspect du métrage qui fait toute sa réussite avec des scènes à la fois hilarantes (le passage musical pour la présentation de Duloc, le coup de l'oiseau qui explose ou encore la scène de torture avec la réplique du garde-champêtre c'est des séquences que je connaît par cœur mais qui me font rire à chaque fois) ainsi que des scènes d'action ludiques (toutes les scènes avec le dragon ou le combat Matrix style). On regrettera donc que le film tombe dans un classicisme évident à partir du moment où la révélation de Fiona tombe, adieu la parodie acide et bonjour le récit d'amour qui finit forcément bien, heureusement que Dreamworks retiendra la leçon pour sa suite qui est juste l'un des meilleurs films d'animation de la dernière décennie. Reste que Shrek est clairement un film qui se revoit avec beaucoup de plaisir et qui reste en terme de qualité bien supérieur à la plupart des films qui ont tentés de le copier depuis.

NOTE : 6,5/10

[Alegas]

Singin' In The Rain (Chantons Sous La Pluie) de Stanley Donen

(1952)

LE chef-d'oeuvre de la comédie musicale au cinéma, ni plus ni moins. Le film date quand même de 1952 et pourtant rares sont les films du genre qui ont pu l'égaler avec autant de virtuosité. Quand Stanley Donen (meilleur réalisateur du genre, c'est toujours bon de le rappeler) retrouve Gene Kelly (meilleur acteur du genre, nul besoin de le rappeler) pour créer une critique du système hollywoodien et notamment du star-system, cela donne Singin' In The Rain. Librement inspiré d'une chanson aujourd'hui ultra-connue, le film suit l'histoire de Don Lockwood, star ultime du cinéma muet hollywoodien et qui va connaître l'amour pendant que le milieu du cinéma connaîtra la dure apparition du parlant. Avec un scénario qui fait la part belle aux morceaux musicaux (et qui servent toujours l'histoire, aucun n'est superflu) ainsi qu'a la critique du cinéma hollywoodien (réalisateur sans aucune ambition artistique, actrice principale imbue de sa personne, etc...), Singin' In The Rain est de loin l'une des comédies musicales qui va le plus loin dans son propos et qui ne se limite pas à une histoire d'amour niaise en guise d'intrigue principale. Et si le film fonctionne toujours autant aujourd'hui, c'est sans aucun doute grâce à son humour intemporel et très réussi. C'est assez rare de voir une comédie musicale réellement drôle et de ce point de vue là le film fonctionne à merveille avec des personnages attachants (Donald O'Connor est juste exceptionnel en sidekick) et des séquences à se décrocher la mâchoire (je défie quiconque de ne pas rire devant les premiers tournages de dialogues et devant la projection-test du film). Mais bien entendu, Singin In The Rain se détache énormément de la production de l'époque de par une réalisation sans aucune faute. Donen signe là son travail le plus inspiré et livre des séquences très différentes mais tout aussi grandioses les unes que les autres (la chanson Make them laugh ou le passage ultra-culte sous la pluie), quand au climax musical (passage obligé dans les productions du genre à l'époque), il se révèle toujours intéressant (là où la plupart tournent souvent en rond) et d'une richesse visuelle phénoménale (la danse avec le voile de plusieurs mètres est l'une des plus belles scènes de l'histoire du cinéma) tout en conservant un côté ludique évident (on a même droit à un clin d’œil très sympa à Scarface). Quand à Gene Kelly, qualité première du film, il est ici tout simplement énorme, de loin le meilleur rôle du plus grand acteur du genre. Singin' In The Rain, chef-d’œuvre ultime de la comédie musicale.

NOTE : 10/10

[Scalp]

[Alegas]

Plus qu'une note et direction le Top qui manque cruellement de films de ce genre.

[Hannibal]

la part belle aux morceaux musicaux (et qui servent toujours l'histoire, aucun n'est superflu)

C'est quand même super dispensable la dernière partie où il présente les numéros du nouveau spectacle, ça part complètement en live et c'est super loooooong

[Alegas]

Je peux comprendre ta pensée, le truc c'est que c'est un passage obligé du genre à l'époque (en gros c'était juste un prétexte pour faire une scène qui claque avec beaucoup de budget) et il y en a très peu finalement qui sont réellement réussis (le seul qui me vienne tout de suite à l'esprit c'est celui de Chantons sous la pluie évidemment et celui de Un Américain à Paris mais il est très très long celui là). Donc normal que cette séquence serve pas le récit, s'il fallait la critiquer, il faudrait le faire sur 90% des comédies musicales pré-60's aussi.

[Hannibal]

Je suis d'accord avec ça.
N'empêche moi ça m'a plombé tout le dernier tiers du film

[Alegas]

Bah ouais pour le coup je peux comprendre que ça ennuie la première fois ce genre de passage.

[angel.heart]

J'suis pas trop comédie musical mais en terme de réal, de montage et de numéro musicaux c'est quand-même du lourd.

[Hannibal]

ouaip, certains numéros du début sont vraiment super bien fichus!