Dying GodPremier long du français Fabrice Lambot et produit par Jean-Pierre Putters ( véritable encyclopédie vivante du cinoche bis et accessoirement créateur de Mad Movies ), le film est tourné en 22 jours à Buenos Aires avec une caméra HD et produit de façon totalement indépendante, faut donc pas être trop exigeant sur la forme, l'image n'est pas très belle, les effets spéciaux bien cheap et on apercoit quelques fois le reflets de la camera toutefois le métrage reste assez original dans son déroulement.
Le film débute dans la jungle où un jeune indien portant un enfant dans ses bras tente d'échapper à un groupe d'homme cherchant à le tuer. Après cette courte intro qui nous laisse sans expiquation on change totalement de décors pour nous retrouver dans les bas fonds de Los Angeles où un flic corrompu enquête sur une série de meurtres dont les victimes sont pour la pluparts des prostitués, retrouvée éventrées, dévorées de l'intérieur.
Il y a une approche du genre totalement premier degrès, on sent que le réal prend le genre très au sérieux, ça débute comme polar urbain bien crasseux régulièrement teinté de petites touches giallesque et peu à peu on va s'enffoncer dans le fantastique pour déboucher sur un final qui aborde un autre sous-genre bien connu du film d'horreur ( mais bon je vais pas en dire plus car ça serait un peu spoiler le film ). En tout cas l'élement fantastique est plutot bien amené ( et pourtant vu certaines idées bien barrées ça aurrait pu vite tourné à la bouffonerie ) mais si la transition s'effectue sans problème c'est quand-même dommage de voir ce que le réal en fait au final, car il semble vraiment peu à l'aise et jamais inspiré une fois rentré dans le fantastique pur et dur.
Après j'ai aussi un un gros problème avec le casting et la caractérisation des personnages, les acteurs manquent cruellement de charisme, j'ai pas du tout été convaincu par l'acteur qui joue le flic et on tombe un peu trop dans la caricature, pareille la meuf muette qui sert de garde du corps à un mac ( joué par Lance Henriksen ) elle est quand-même bien ridicule avec ses prises de karaté...
Mais bon voilà quoi, faut quand-même tenir compte des conditions dans lesquel a été fait le film mais au final y a quand-même de bonnes idées, le film est quand-même original et propose une ambiance particulière.
4/10
Giallo style!