[Hannibal] Mes critiques en 2011

[Alegas]

Nan mais sérieux tu peux pas dire ça, c'est pas chez Nolan que le Joker ou le Pingouin est le héros du film.

[Hannibal]

le Joker si!
Fact.

[Scalp]

Burton il a même pas compris que son film y s'appelait Batman, y croyait que ça s'appelait Freaks.

[Hannibal]

C'est valable pour tous ses films...
Sérieux, le défi, c'est un bon Batman, je pensais avoir mal au coeur après le revision du 1 mais celui là il tient la route, vous déconnez là.

[Scalp]

Batman Returns c'est surcoté, on le vend comme le Batman ultime et c'est tout juste du niveau d'un Daredevil.

[angel.heart]

Bah là t'abuse un peu quand-même mais bon...

[Scalp]

Mais non, just à little bit

[angel.heart]

De mémoire j'aime bien le film sans y voir un chef-d'oeuvre mais contrairement à daredevil il propose quand-même un univers personel, de bons bad guys, une chouette musique... Y a quand-même de nombreuses qualités.

[Hannibal]

[Heatmann]

c'est sympa daredevil ( en dc ) si on s en cogne du comics

[Logan]

Batman Returns c'est surcoté, on le vend comme le Batman ultime et c'est tout juste du niveau d'un Daredevil.

Don't feed the troll.

[Waylander]

Burton il a même pas compris que son film y s'appelait Batman, y croyait que ça s'appelait Freaks.

Batman de Burton c'est juste LOL. Le pauvre Batman pas crédible qui a une carrure de joueur de poker et qui se bat minable c'est quand même drôle.

[Milkshake]

Batman Returns c'est surcoté, on le vend comme le Batman ultime et c'est tout juste du niveau d'un Daredevil.

Non car dans Returns le méchant principal ne lance des cure dents et le héros ne grimpe pas une cathédrale en CGI.

[Hannibal]

The ghost writer de Roman Polanski (2010)

Polanski nous pond ici un petit thriller bien sympathique avec un suspense qui va crescendo jusqu'à la révalation finale. Le film fonctionne parfaitement bien aidé il est vrai par un casting impeccable.
Un politicien accusé de corruption (Brosnan) fait écrire ses mémoires par un nègre sur une ile retirée où il a sa résidence privée. Le problème est que ce dernier décède dans des circonstances assez bizarres. Il va donc être remplacé par un nouvel écrivain (McGregor) qui ne va pas pouvoir s'empêcher d'enquêter sur ce qui est arrivé à son prédecesseur.

Tout le film se situe du côté de McGregor, on est donc avec lui dans la découverte d'un milieu qui lui est étranger, il est complètement livré à lui même et va tenter de chercher des réponses à ses questions et surtout aux questions qu'a pu se poser son prédecesseur. Le fait de siter l'action sur une "île retirée" fait que le film fonctionne comme une sorte de huis clos. McGregor n'est pas libre de ses mouvements, il semble qu'il est sans cesse surveillé et il découvre bien vite qu'écrire les mémoires d'un politicien n'est pas de tout repos car gravite autour de lui tout une pléiade d'individus qui va du garde du corps à l'attaché de presse en passant par sa femme. Chaque personnage semble cacher quelque chose. Tout ce petit jeu laisse McGregor complètement seul, il ne peut compter que sur lui même pour tenter d'y comprendre quelque chose.

Le suspense est bien construit même si il y a un petit passage à vide vers le milieu du film où l'intrigue n'avance plus aussi vite que dans le reste du film. Mais le tout est ratrappé par un final assez intéressant et qui procure même un ultime rebondissement assez imprévisible...
En bref j'ai passé un bon moment sur ce film d'où se dégage une atmosphère propre qu'on ne retrouve que dans les films de Polanski. Il fait clairement parti des bons films du réalisateur.

Un bon petit thriller mené par des bons acteurs et un final à la hauteur! Du bon!

NOTE : 7,5/10

[Alegas]

Le pacha de Georges Lautner (1968)

Le pacha c'est le vrai bon polar à la française comme on aime! Des acteurs impeccables, un scénario précis qui n'en fait pas trop et des dialogues savoureux. L'histoire est relativement basique car on s'intéresse ici au commissaire Joss interprété par Gabin qui veut venger la mort de son meilleur ami. Gabin a derrière lui 40 ans de bons et loyaux services dans la police mais cette fois-ci, il ne veut plus respecter le règlement et faire payer aux assassins personnellement. Il emploiera toutes les méthodes qui lui semblent nécessaire. Cet aspect du film a d'ailleurs posé problème à la censure de l'époque qui a fait édulcorer le film en terme de violence. Il n'était pas acceptable qu'un flic tabasse les bandits. C'est dire l'évolution de ce genre de propos depuis.

Les bad guys ont tous des bonnes gueules de voyous et des noms vraiment très bon (Léon de Lyon, Quinquin, Emile le gênois, etc...), André Pousse en tête qui campe le pire d'entre eux : celui qui élabore les casses et se débarasse ensuite de ses alliés pour ne pas partager. Il n'esquisse même pas l'ombre d'un sourire pendant tout le film et il semble insaisissable jusqu'au bout.

L'une des très grande qualités du film, c'est d'ailleurs les scènes de casse justement et notamment le premier qui est réglé au millimètre et fonctionne parfaitement. On est tenu en haleine pour savoir ce qui va se passer et la réalisation est à la hauteur du propos et des moyens déployés.

L'autre énorme point fort du film, ce sont ses dialogues bien évidemment avec tout ce qui a fait le succès d'Audiard. Morceaux choisis : "Quand on parle pognon, à partir d’un certain chiffre, tout le monde écoute.", "J'évoque, je balance pas !", ou encore "Quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner". C'est un vrai bonheur d'entendre Gabin et les autres parler de la sorte, chaque dialogue est un modèle d'écriture et certains sont vraiment poilants!

Une réalisation au poil, des dialogues savoureux et des acteurs impeccables: Un vrai bon polar à la française!

NOTE : 8/10