[Dunandan] Mes critiques en 2011

Modérateur: Dunandan

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Logan » Jeu 08 Déc 2011, 22:33

Histoires de fantomes chinois c'est un film, green snake c'est un délire de 1h30 que 0.5% des gens comprendront et aimeront, c'est hermétique au possible (Scalp dira que c'est 0.5% de gens biens :mrgreen: ).
Bref j'ai pas du tout aimé alors qu'histoires de fantômes chinois j'apprécie beaucoup.
Logan
 

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Dunandan » Jeu 08 Déc 2011, 22:35

Tu peux dire la même chose pour The Blade alors :mrgreen: !
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Logan » Jeu 08 Déc 2011, 22:41

Bah non the blade c'est bien :mrgreen:
Logan
 

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Dunandan » Jeu 08 Déc 2011, 23:25

Je ne sais pas si Scalp a droit de veto sur ses films favoris, mais ta critique serait quand même bienvenue, parce que moi je suis un convaincu et un converti, alors un païen ça ne ferait pas de mal :mrgreen: !
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Dunandan » Ven 09 Déc 2011, 03:13

Logan a écrit:Qu'est ce qu'on ferait pas pour un scalp approuved :mrgreen:

Bon faudrait pas qu'y ai d'autres notes du genre sinon je vais briser ma parole :eheh:


Puis de toutes manières il aurait fallu un 10/10 pour avoir un approved :mrgreen: !
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Dents de la mer (Les) - 9/10

Messagepar Dunandan » Ven 09 Déc 2011, 04:04

Les dents de la mer

Réalisé par Steven Spielberg

Roy Scheider, Robert Shaw, Richard Dreyfuss

Epouvante/thriller, USA, 2h04 - 1975

9/10


Résumé :
A quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d'Amity sont mis en émoi par la découverte sur le littoral du corps atrocement mutilé d'une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d'un requin. Il décide alors d'interdire l'accès des plages mais se heurte à l'hostilité du maire uniquement intéressé par l'afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la terreur le long des côtes et à dévorer les baigneurs.


Image


Grand spectacle et intelligence

Ce qui fait plaisir avec Steven Spielberg, c'est qu'il arrive avec chacun de ses films (mise part peut-être La liste de Schindler) à allier grand spectacle appuyée par une belle réalisation et intelligence. Ce n'est pas par hasard que Les dents de la mer sont devenues le premier blockbuster de l'histoire du cinéma, attirant une foule de spectateurs : une B.O. simple et immédiatement identifiable, associée à la chasse du requin (et qui joue parfois astucieusement avec nos nerfs), et des scènes assez violentes pour l'époque bien que rares, avec des litres de sang et quelques membres arrachés.


Une critique de la société de consommation

Mais ce film est bien plus qu'une propagande anti-requins. La mer et ce qu'elle masque dans ses abysses sont le terrain d'enjeux multiples. Pour le maire elle est le gagne-pain de la ville, et n'hésite pas à relativiser les faits pour que l'économie n'en pâtisse pas. Pour les vacanciers, elles sont le lieu-commun du délassement. Ce double aspect loisirs-économie est le lot quotidien de notre société, alternant travail et vacances : la critique de la société de consommation est d'ailleurs à peine voilée, dont l'inconscience est identifiée avec les vacanciers en train de se baigner malgré les risques encourus, et dont l'esprit de masse est représentée par ce couple de vieux qui entraîne par leur mouvement tous les autres plagistes, et qui se soldera par un drame.


La peur des abysses

Ensuite, d'autres niveaux de lecture autour du thème de la mer sont présents :
- le père est effrayé par ce que cette surface cache, comme s'il ne pouvait contrôler ce qui s'y passe dessous (ainsi, il y a une allusion à son ancien lieu d'habitation où il était obligé de surveiller tout le temps ses enfants, sujets à un danger latent : il croît trouver la tranquillité sur cette île aux allures paradisiaques, mais il devra au contraire affronter les peurs qu'il avaient fuies physiquement) ;
- la scène inaugurale présente deux jeunes adolescents qui se terminent par un drame, montrant symboliquement le danger d'un acte aussi anodin qu'un acte sexuel – qui sera le terreau de beaucoup de films d'horreurs –, lieu de passage à l'âge adulte ;
- enfin, le pêcheur qui se déclare pour chasser le requin a lié sa vie aux requins après avoir servi pour la deuxième guerre mondiale, à la suite du naufrage de son sous-marin où il a vu nombreux de ses camarades se faire bouffer par ces prédateurs.

Ainsi, le requin représente pour ces trois derniers personnages des peurs souterraines, que la mer symbolise de manière ancestrale. L'auteur de Moby Dick l'a très bien compris, celui de 20 milles lieux sous la mer également, et longtemps avant eux, Homère avec L'Odyssée.

C'est un peu différent pour le scientifique qui a une crainte raisonnable des requins, dont la chasse est en fait un prétexte pour se mesurer au savoir pratique du pêcheur.

Ainsi, le rationaliste (le scientifique), le pragmatique (le pêcheur), et le peureux (le commissaire) s'unissent pour ce combat épique. La fin du film, qui montre un bateau se faisant engloutir peu à peu par la mer et le requin, véritable roi de cet univers, illustre bien la démesure des actes humains par rapport aux choses qu'ils désirent maîtriser mais qui leur échappent jusqu'à leur propre autodestruction, parfaitement représentée par le marin-vétéran de guerre qui a voué sa vie entière à la mer, à la fois gagne-pain et lieu traumatique (comme si le passé l'avait finalement rattrapé). Finalement, dans le même genre d'attraction/répulsion des profondeurs abyssales, je trouve que les voisins proches des Dents de la mer sont Alien, The thing, et Abyss, tous les trois mettant en images cette peur primale par rapport à ce qu'on ne connaît ou ne maîtrise pas.


Quelques thèmes chers au réalisateur

Passons à des thèmes appartenant plus spécifiquement à Spielberg. D'abord, la relation de l'adulte à l'enfance. Le commissaire agit de façon protectionniste par rapport à ses enfants, instaurant ainsi une distance avec eux. Une très belle scène rapproche le père de son enfant, se mettant à faire des grimaces, comme pour se mettre sur un pied d'égalité. Ensuite le thème du monstre, représenté ici par le requin, précédemment illustré par un camion fou sans conducteur connu dans Duel, et poursuivi plus tard par le T-Rex dans Jurassik Park. Entre ces trois machines à tuer, un lien : leur cri bestial qui clôt chacun de ces films, faisant écho à nos peurs subconscientes. Peut-être qu'à la suite de la mise à mort (cathartique ?) du requin, le commissaire peut enfin retrouver sa place de père, comme en témoigne le dernier plan, une plage vierge, désamorcée de toute tension, redevenue un lieu de tranquillité.


Une réalisation soutenue

La réalisation est très bonne, avec surtout ce superbe plan : un travelling compensé lorsque le requin pénètre dans le territoire de la plage, procurant un effet de déstabilisation du commissaire, et par truchement, du spectateur. Au niveau de l'histoire, le film est essentiellement scindé en deux : la première présente l'intrigue, les personnages, et les enjeux, et la seconde met en scène la chasse au requin. Ce dernier apparaît peu, ménageant un certain suspens, et on le voit beaucoup à travers ses yeux et la réaction de ses victimes : les meilleurs scènes du monstres sont d'ailleurs celles qui suggèrent sa présence, car la transition entre les vrais requins et le robot n'est pas toujours du meilleur effet. D'autre part, Spielberg a un véritable sens du cadrage, et en termes d'ambiance, j'ai particulièrement apprécié la scène d'introduction filmée pendant la nuit, et ensuite la scène où l'océonographe et le commissaire surpassant sa peur pour les fonds marins pénètrent dans l'océan durant la nuit et dans la brume : ces deux scènes procurant un véritable sentiment d'étrangeté par rapport à la mer que l'on croit connaître, à la fois fruit de joie pour les jeux d'été, et source de danger pour l'inconnu qu'elle suscite.


Les dents de la mer réalisent la parfaite synthèse entre film à grand spectacle et thèmatiques développées à second niveau, générales ou propres à Spielberg. Bien loin de la propagande anti-requins pour laquelle on a voulu faire passer ce film.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Ven 09 Déc 2011, 08:14

dunandan a écrit:Je ne sais pas si Scalp a droit de veto sur ses films favoris, mais ta critique serait quand même bienvenue, parce que moi je suis un convaincu et un converti, alors un païen ça ne ferait pas de mal :mrgreen: !


Nonon, Logan il écrit rien sur Green Snake, y a un deal de passé :mrgreen:

Sinon bien entendu tu as droit à un Image
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Pathfinder » Ven 09 Déc 2011, 09:57

Allez hop un second approved d'affilée! pour Jaws!

Tain tu frappe fort là! Dun'

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Dunandan » Ven 09 Déc 2011, 17:28

Merci à tous les deux :super: ! Me reste plus qu'à me faire Heat et Tree Life pour me faire la complète (mais ce ne sera pas pour tout de suite :mrgreen:) !

EDIT : j'oubliais, c'est en regardant les dents de la mer que je me suis rendu compte de la provenance de ton avatar, Pathfinder ... Je croyais au départ que ça venait d'un film d'horreur :? !
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Tuche (Les) - 5/10

Messagepar Dunandan » Sam 10 Déc 2011, 05:10

Critique supprimée
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American Gangster - 6,5/10

Messagepar Dunandan » Dim 11 Déc 2011, 02:27

Critique supprimée
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Disciples de la 36ème chambre (Les) - 7,25/10

Messagepar Dunandan » Dim 11 Déc 2011, 21:43

Les disciples de la 36ème chambre de Shaolin

Réalisé par Liu Chia Lang

Avec Hsiao Ho, Lily Li, Gordon Liu, Liu Chia-Liang, Yiu Man-Kei

Arts-martiaux, Chine, 1h30 - 1985

7.25/10


Résumé :
Fong Sai-Yuk, jeune homme doué en arts martiaux, provoque la colère des mandchous à cause de son impulsivité. Pour lui éviter toutes représailles, elle envoie lui et ses deux autres fils au temple de Shaolin.


Image


Dès la scène d'introduction, nous savons que le ton sera bien différent du premier, bien plus axé sur l'auto-dérision. Seul le schéma narratif est resté le même : présentation du personnage principal/entraînement/combat final. Ainsi, au lieu de continuer sans raison l'histoire du maître San De, ou de reprendre les mêmes ingrédients sous prétexte de faire une suite, le réalisateur choisit de se moquer un peu de son produit. D'ailleurs, le personnage principal, Fong Sai-Yuk (Hsiao Ho), n'est même plus San De (qui est relégué à un second rôle) : il s'agit d'un étudiant si turbulent qu'il n'a même pas dépassé le niveau C.P., mais dont les capacités en arts-martiaux obligent ses frères à le surveiller constamment, et à restreindre ses mouvements par un système de cordes. Quant à l'animosité entre cantonais et mandchous, elle est tournée en ridicule, comme le reste : elle apparaît dans la manière dont ces derniers insistent sur la discipline, la propreté, en d'autres termes, la soumission. Mais Fong Sai-Yuk dépasse les bornes lorsqu'il débarque chez les officiers en croyant qu'un moine Shaolin travaille chez eux (c'est San De, en croyant faire le bien, qui a maladroitement semé la zizanie), et ainsi il est obligé de partir avec ses deux frères au Temple Shaolin, où il devra apprendre la discipline. Mais seulement, il connaît déjà toutes les techniques, et seul San De sera capable de lui tenir tête, pour lui enseigner la discipline et l'humilité : l'entraînement est également secondaire, d'ailleurs il y en a juste deux ou trois, et l'intérêt se repose quasi entièrement sur le personnage principal. Les deux premiers tiers du film sont vraiment comiques, et en plus c'est bourré d'action et de combats : tous les acteurs martiaux sont vraiment bons, et on ne s'ennuie pas. Le dernier tiers est plus dramatique : Fong Sai-Yuk se fait naïvement flatté par les officiers mandchous, et ce sera donc l'occasion d'un combat final entre cantonais et mandchous. Peut-être le moins bon des 36ème chambre de Shaolin, car moins original et abouti, mais ça reste quand même distrayant à regarder.

Liu Chia Lang joue ici à fond la carte de l'auto-dérision, mise à part un dernier tiers plus dramatique (sauf la scène finale). Mineur mais très jouissif, avec des combats (encore) très sympathiques.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Dunandan » Dim 11 Déc 2011, 21:52

J'ai pas respecté la chronologie de la trilogie, car je me suis trompé :mrgreen: ! Je vais me faire le deuxième bientôt, et peut-être que ma note va changer (mais pas beaucoup) en fonction de la prochaine critique.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Dim 11 Déc 2011, 21:59

Oue c'est le moins bon de la trilogie, enfin ça reste bien sympa quand même.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Dunandan » Dim 11 Déc 2011, 22:15

J'avais vu les 2 et 3 (ça fait donc 2 pour celui-ci) seulement une fois. Je me rappelle surtout du coup des tabourets dans le deuxième :mrgreen: . Par contre je ne me rappelais pas que le 3 était aussi drôle.

Mon seul souvenir, c'était que le 3 était effectivement moins bon que le 2, et que le premier était loin devant les deux autres. De toutes manières ce ne sont pas de vraies suites.
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