[Milkshake] Mes critiques en 2011

[Dunandan]

Merde, je viens de me rendre compte qu'il y avait deux Steve Mc Queen !

[Scalp]

non mais regarde cte tête quand même

[Milkshake]

Voilà j'avais pas envie de voir le film, mais là c'est mort avec cte tête de pékinois.

C'est peut être la meilleur scène du film. Les deux jouent de manière magistrale.

:super:

Je pense monter la note perso avec mon revissionnage ce week end

Il y aurait pas eu de New york new york et plus de Nicole Beharie/James Badge Dale ça aurait pu faire un grand film.

[Scalp]

Oue ça se voit qu'elle joue bien sur la capture, une bonne tronche de femme que t'as envie de battre.

[Milkshake]

Ouai c'est justement son rôle dans le film, un choix parfait

McQueen ici c'est du Gaspard Noé avec un cerveau.

Logan ça m’intéresse d'avoir ton interprétation sur le plan final ? alors plus addict ou pas ?

[Alegas]

McQueen ici c'est du Gaspard Noé avec un cerveau.

[Milkshake]

Noé il a beau gérer techniquement dans tous ces films il y a toujours de long passage de provoc facile.

Ici McQueen il fait l'intro d'irréversible sans en faire des tonnes et pour le coup c'est bien plus dérangeant vu que Fassbender continue les rencontres ensuite.

[Alegas]

Les passages de provoc chez Noé c'est uniquement pour créer un contraste avec la suite du film (et puis y'a ça que dans Irréversible, les autres c'est pas du tout la même chose), donc non c'est pas gratuit comme tu le prétend.

[Dunandan]

ça se comprend sous cet angle, mais moi aussi je clame que ça verse un peu trop dans la provocation facile, et pourtant je n'ai rien contre le cinéma violent, tant que ça sert un propos. Dans Irréversible, il faut se taper 1h40 de torture visuelle (pour 10 minutes de calme) pour arriver à "le temps détruit tout", super ... Après, bonne expérience des sens, et de la notion Irréversible à travers ce contraste, mais c'est tout pour moi ...

[Logan]

McQueen ici c'est du Gaspard Noé avec un cerveau.

Logan ça m’intéresse d'avoir ton interprétation sur le plan final ? alors plus addict ou pas ?

(pour Noé )

Sinon bien sur qu'il est toujours adict, je vais pas spoiler mais y a un espèce de cycle infernal qui se répète encore et encore et Mulligan en est la preuve vivante vu ses marques. Et puis l'addiction ca reste à vie aprés tu vis avec c'est tout, c'est pas un truc que tu jettes à la poubelle et qui disparait. Après j'ai pas trop capté le truc de la bague je le reverrais samedi, une seconde vision fera du bien je pense car j'étais tellement compressé par l'intensité des 15 minutes que je vivais le truc plus que je ne l'analysais.

[Milkshake]

Les passages de provoc chez Noé c'est uniquement pour créer un contraste avec la suite du film (et puis y'a ça que dans Irréversible, les autres c'est pas du tout la même chose), donc non c'est pas gratuit comme tu le prétend.

La voix off de seul contre tous, l’hôtel dans Enter the Void ....

Enfin bref c'est pas le sujet, va voir Shame c'est bien ça risque fortement de te plaire.

McQueen ici c'est du Gaspard Noé avec un cerveau.

Logan ça m’intéresse d'avoir ton interprétation sur le plan final ? alors plus addict ou pas ?

(pour Noé )

Sinon bien sur qu'il est toujours adict, je vais pas spoiler mais y a un espèce de cycle infernal qui se répète encore et encore et Mulligan en est la preuve vivante vu ses marques. Et puis l'addiction ca reste à vie aprés tu vis avec c'est tout, c'est pas un truc que tu jettes à la poubelle et qui disparait. Après j'ai pas trop capté le truc de la bague je le reverrais samedi, une seconde vision fera du bien je pense car j'étais tellement compressé par l'intensité des 15 minutes que je vivais le truc plus que je ne l'analysais.

Oui ça semble logique que le cercle se boucle et ne finisse jamais mais la manière dont c'est amené j'ai trouvé ça subtil comme les scènes ou

on s'attend à ce que Fassbender maltraite sa sœur ou la découvre sous la rame de métro.

[Logan]

Moi j'étais à fond sur l'inceste pendant tout le film je le voyais venir gros comme une maison mais Mc Queen a évité la putasserie, idem pour le métro ou il retarde le truc

[Milkshake]

Moi aussi dès la première scène sous la douche on se dit qu'ils sont plus que frère et soeur et ensuite on se dit qu'il va la forcer en fait non,
Comme Mulligan qui fait semblant de sauter au début donc forcement on fait le lien avec l'accident dans le métro je voyais déjà la scène arriver ou allait pleurer sur la rame de métro en fait non
il nous a bien manipulé McQueen

[Alegas]

Warrior de Gavin O'Connor

Après un Prix de Loyauté petit polar prétexte à dépeindre un drame, Gavin O’Connor démontre une fois de plus son talent pour narrer l’aspect dramatique d’un genre éculé ici une succès story sportive au parcours balisé. Le réalisateur dirigeant à la perfection son trio d’hommes, tire le meilleur de son film par ces confrontations entre la figure paternel, un Nick Nolte bouleversant son meilleur rôle depuis le Q&A de Lumet, et ses deux fils perdu qu’ils le rejettent.

Tom Hardy dégage une rage animale intérieure déjà aperçu dans Bronson et prometteur pour Bane confronté à son frère Joel Edgerton compatissant. On pourra reprocher à Gavin O’Connor de trop en faire sur le passé glorieusement dramatique des deux frère l’un étant un héros de guerre acclamé alors que l’autre est un professeur aimé de tous ses élèves, une couche de bons sentiments qui vient quelques peu parasiter la dernière heure de tournoi à l’image des commentateurs envahissant O’Connor se focalise trop sur des détails externe qui nous font ressortir de l’arène.

On notera également des choix de réalisation pas toujours évident du split screen inutile au même plan aérien d’Atlantic City qu’on nous sert plusieurs fois. Gavin O’Connor en filmant tous les combats à l’extérieur de la cage, le grillage impose une distance dommage, les meilleurs combats étant les tous premiers sur des rings de box traditionnel bien plus percutant alors que le tournoi s’avère un poil répétitif et sur découpé excepté les duels chocs et instantanés de Tom Hardy. Malgré les facilités de narration, la lourdeur de certain choix et une réalisation carré mais largement perfectible, le récit fonctionne pleinement.

On est pris dans ces combats, cette tragédie, celui d’un prof qui accumule les jobs pour payer son crédit et celui d’un déserteur qui a promis de prendre soin d’une veuve d’un frère d’armes. Ces scènes dramatiques familiales prennent aux tripes, on ne peut rester insensible à Nick Nolte qui essaye de convaincre tout le monde de sa sobriété pour finalement replonger après avoir pris un hypercut émotionnel par son fils. La plus belle scène restera cette confrontation sur la plage de deux frères séparés à l’adolescence sur une cicatrice encore béante, la perte de leur mère. En cela le magnifique plan final de réconciliation est véritablement poignant.

7.5/10

[Heatmann]

pourtant le split screen dans warrior c est peut etre celui le plus judicieusement utiliser de recente memoire , surtout quand on voit le split screen pourrave dans X men origins que tout le monde se branle devant...