[Alegas] Mes Critiques en 2011

[osorojo]

Meuh non heatmann, t'es pas tout seul. Me too je préfère largeos Sympathy, et vu qu'on parlait de violence à propos de the murderer, bah SYmpathy dans le genre, c'est bien tendu par moment. Il fait pas dans la dentelle Park Chan Wook dans celui là ! Ca me donne bien envie de le revoir d'ailleurs, faudrait que je me refasse la trilogie pour en faire des critiques.

[Alegas]

En fait c'est moi qui suis tout seul.

[pabelbaba]

Nan, nan, Old Boy > SFMV > Lady Vengeance, ça y a pas photo. Le truc c'est que SFMV n'est pas un super film non plus.

[Alegas]

The Sky Crawlers (Sky Crawlers, L'Armée du Ciel) de Mamoru Oshii

(2008)

Une énorme déception de la part d'un film qui avait tout pour me plaire. Je suis loin d'être un fan de la première heure de Mamoru Oshii, je lui reproche assez souvent une certaine lenteur dans ses récits et un manque de dynamisme souvent présent mais avec The Sky Crawlers on atteint véritablement l'apogée de ce que je n'aime pas chez le bonhomme. Pourtant, il y avait de quoi faire là un grand film, l'histoire en elle-même est très intéressante sur le fond mais ça manque cruellement d'enjeux réels et il y a surtout trop peu d'action, d'ailleurs de nombreuses scènes qui auraient pu dynamiser le film sont honteusement sacrifiées (l'énorme bataille au-dessus de la ville doit durer cinq minutes gros maximum alors que c'est censé être la séquence la plus ambitieuse du film, autant regarder les combats aériens de Nausicaa). En fait, il y a seulement deux scènes qui retiennent véritablement l'attention, à savoir les cinq premières minutes et le court climax final qui a une véritable intensité dramatique, tout le reste c'est énormément de dialogues pour pas grand chose et ce, malgré un message louable. D'un point de vue technique, les dessins épurés sont loin d'être gênants mais l'animation en elle-même est vraiment moche, pas étonnant vu que la totalité du budget est surement passé dans les quelques courtes scènes de vol qui, pour le coup, sont juste sublimes. Non seulement c'est magnifique visuellement mais il y a en plus un véritable travail de mise en scène derrière qui rend le tout lisible et rythmé, j'oserais presque dire que c'est surement quelques uns des combats aériens les plus beaux que j'ai pu voir (surtout le premier qui possède une chorégraphie très classe), ce qui dégoûte donc encore plus, je n'aurais clairement pas craché sur un film composé uniquement de séquences comme celles-ci. Autre chose à sauver, la superbe composition de Kenji Kawai, lyrique et hypnotisante à la fois, ainsi que la séquence post-générique qui boucle totalement l'histoire en faisant fortement écho au début du film. Un cruel gâchis donc sauvé par quelques scènes brillantes, sur les deux heures du film, il y a quinze minutes à voir.

NOTE : 4,5/10

[Waylander]

t'aimes la lenteur quand ça t'arranges quoi.

[Alegas]

La lenteur me dérange pas quand elle signifie quelque chose, ce film il est lent pour rien il pourrait très bien durer 1H.

[Scalp]

Pour celui là j'ai remercié la touche avance rapide, un vrai calvaire ce film.

[Waylander]

La lenteur me dérange pas quand elle signifie quelque chose, ce film il est lent pour rien il pourrait très bien durer 1H.

Je te taquine. La lenteur sur GHOST IN THE SHELL elle est justifiée. idem Avalon.

[Alegas]

Bah voilà GITS la lenteur fait un poil baisser la note mais ça me gêne pas plus que ça, la sérieux comme dit Scalp merci l'avance rapide (que j'ai même pas utiliser, j'ai pas arrêté de me dire que ça allait décoller un moment ou à un autre ).

[Waylander]

En fait je pensais que la lenteur t'aimais ça en fait non t'es un tocard je me rend compte.

[Alegas]

[zack_]

Tout ça parce que tu l'as pas vu en Japonnais sous titré Coréen, toutes les intentions sont là

[Alegas]

[Alegas]

Touch Of Evil (La Soif Du Mal) de Orson Welles

(1958)

Vu le statut du film souvent considéré comme l'un des plus grands films noirs jamais réalisés, je m'attendais clairement à une vision digne de ma découverte de Citizen Kane. Hélas, il n'en est rien, pour le coup j'ai réellement du mal à comprendre les nombreux professionnels et théoriciens qui encensent le film. Alors oui, la mise en scène de Welles et sa présence à l'écran sont exceptionnels mais tout le reste on a déjà clairement vu mieux ailleurs. Touch Of Evil commence pourtant sur les chapeaux de roues avec un plan-séquence à faire baver d'envie les quelques réalisateurs qui tentent encore aujourd'hui l'expérience (d'ailleurs un prof m'avait dit un jour qu'un cinéaste dont je ne me souviens plus le nom avait tenté avec ses propres moyens de refaire le plan-séquence au détail près pour connaître au mieux la technique de Welles). Maintes fois copiés, voire parodiés (voir Phantom Of The Paradise de De Palma), ce plan est clairement un petit bijou technique et reste encore un sacré morceau de cinéma où Welles se complique la vie en intégrant plusieurs mouvements de grues, plus d'une centaine de figurants en mouvement ainsi que des animaux, le tout en suivant une même voiture et un dialogue entre un couple avant une explosion dont le compte à rebours constitue le premier détail vu par le spectateur. Pourtant, et malgré la profondeur technique de la mise en scène de Welles (toujours aussi travaillé que d'habitude), Touch Of Evil ne surprend guère par la suite. Hormis quelques péripéties sympathiques, des rares scènes marquantes (la filature avec le micro et le magnétophone) et surtout un Orson Welles méconnaissable et réellement habité par son rôle de flic corrompu (ou non), il y a peu de choses à se mettre sous la dent. Le rythme du film manque clairement de dynamisme, le scénario est très convenu et quelques choix d'acteurs peuvent étonner, Charlton Heston en tête, acteur imposé par le studio pour le rôle d'un...mexicain. Quand à Janet Leigh, elle aurait méritée un rôle un peu plus conséquent, faisant ici office de victime de service. Bref, on est loin de grand film tant vanté un peu partout et même si Touch Of Evil vaut clairement le coup d’œil nous ne sommes pas en face d'un Welles majeur.

NOTE : 6,5/10

[Logan]

T'es radin sur la dame de shanghai mais ta note pour Ciceron fait plaisir, si tu mets 9/10 à ce film ca fait du 12/10 en note réel

Fais ta critique pour le faire rentrer dans le top et va voir d'autre Mankiewicz et Virginia Woolf!