Die Hard de John McTiernan
McTiernan délivre un huis clos actionner dans les hauteurs de LA aussi efficace que boursouflé par des grosses lourdeurs scénaristiques.
La décontraction de Bruce Willis rend son personnage hautement attachant, il porte littéralement sur son débardeur taché ce film d'action malheureusement McTiernan au lieu de se focaliser sur son héros va nous offrir toute une panoplie de seconds rôles canalisant toutes les lourdeurs scénaristiques de Die Hard : l’excellent Allan Rickman trop british n’arrive jamais à être crédible en terroriste allemand, le chauffeur de limousine inutile à côté de la plaque, le collègue de bureau qui snife, le gentil policier qui va dévoiler son trauma, le FBI tourné en ridicule, le journaliste idiot qui parle de la ville d’Helsinki. Die Hard est rempli de boursouflures assez ridicule tentant de donner de la psychologie à ses personnages totalement décérébré cela ne fait que casser le rythme du métrage à l’image d’une résurrection finale totalement gratuite véritable caution hollywoodienne alors que le film aurait dû clore quelques minutes auparavant.
Dommage que McTiernan soit limité par le cahier de charges émotionnel hollywoodien car le cœur du film, le casse sur forme d’attaque terroriste qui se transforme en huis-clos dans un building de dowtown LA est dans son ensemble réussit. McTiernan aurait dû se focaliser sur ce qu’il aime le plus, l’action. Loin d’être grandiose la mise en scène est assez efficace même si certain passages sont largement perfectible en démontre le premier combat ou la doublure de Willis est filmée à plusieurs reprises en gros plans. Mais le reste du temps la gestion de l’espace est plutôt maline, les fusillades assez sanglantes alors que Bruce se faufile entre les escaliers, ascenseurs et tube d’aération faisant des allers retours. On retiendra essentiellement deux passages marquant du film, l’explosion du building et le duel final éclairé aux étincelles.
Avec quelques bouts gras en moins on aurait pu avoir un film rythmé et haletant en l’état trop facilités et de psychologie pour les nuls vient entacher ce spectacle divertissant.
7/10