T'emballes pas Je rebondirai simplement sur ta première phrase: ben oui plus c'est connu et aimé, plus c'est difficile de trahir et de s'éloigner de l'oeuvre originale. Moi ça m'apparait comme une évidence. Si personne connait, effectivement ça dérangera qui? 3 types qui ont lu le bouquin? Par contre si des millions de gens connaissent comme Tintin, Harry Potter ou le SdA, tu risques de te mettre à dos une énorme partie du public... Y'a une différence entre faire des coupes ou des choix scénaristiques obligés pour le passage à l'écran, et s'éloigner tellement de l'oeuvre originale qu'on la reconnait même pas.
Sinon je vois pas trop ce que tu veux dire par le fait que l'adaptation du SdA n'est pas fidèle "quant au fond"?
Je parlais surtout des personnages et leurs traitements choquants pour certains et très largement à l''opposé du livre et surtout les rajouts persos de Jackson qui vont toujours bien pitié. J'ai assez parlé de ça pour revenir dessus en long et en large.
Ah c'est sur que le PJ il a rendu la saga bien familiale avec ses détournements de perso, genre Gimli l'Eddy Murphy de la trilogie pfffff. Rien que ça, ça m'a plombé les films ...
Surfant sur la vague des néo-westerns mixant les genres, Cowboy VS Aliens ne manque pas à l'appel et livre sa fusion entre SF et western déjà plus ou moins raté dans Retour vers le futur 3 qui lorgnait vers le tribute au western classique alors que Cowboy vs Aliens se veut crépusculaire tandis que tous les ingrédients du film démontrent que le produit est purement typé Disney avec le retour des familles kidnappés et la gloire assurée d'un monde meilleur et de tous les méchants et gentils du film qui deviennent les meilleurs amis du monde après avoir vaincus de terribles aliens grands, véloces et puissants suréquipés d'armes bien plus destructrices que les humains mais le rapport de force donne l'avantage aux fourmis que nous sommes évidemment. Dès le départ la crédibilité de m'intrigue en prend un coup mais la facture formelle du long-métrage laisse le regard prendre un petit plaisir à se mater un bon western conventionnel et académique qui ne casse pas des briques mais demeure assez bien interprété dans l'ensemble et visuellement aboutit mais vu et revu.
Basique au possible (malgré 40 premières minutes sympas)et voir de superbes acteurs relégués à jouer des protagonistes secondaires sans reliefs ça devient monnaie courante et d'une cruauté envers leur carrière : pensons surtout à Harrison Ford ici plutôt pépère, Paul Dano (l'utilité de son personnage?), Sam Rockwell ( WTF?!), Keith Carradine (allô?) et j'en passe (Craig on s' en fout il fait toujours la même tronche) : le casting alléchant est à l'Ouest (c'est le cas de le dire) et Olivia Wilde parlons-en : elle est bonne. Pas conne mais ça reste un putain d' ET déguisé en pute et c'est là que pour faire genre « si vous verrez pour une fois la nana est importante ». Bref, de ce côté on repassera, Le taf est correct mais ça va pas chercher bien loin. Le côté blockbuster i lest galvaudé : le casting a couté très cher le reste c'est standard (3-4 vaisseaux, des ET mix District 9 meet Battle Los Angeles et ceux de la Guerre des Mondes dont le film pompe aussi la scène dans la cave - le bateau retourné et gisant ne plein milieu de la pampa, idée vue dans Close encoutners of the third kind -en terme d'ambiance et de décor + les « lassos » qui s'emparent des gens = on remarquera que les USA ont du mal à vraiment développer les extras-terrestres et à en faire des êtres usant d'un langage, une vraie intelligence etc..non parce que faut voir le comportement des envahisseurs super évolués technologiquement mais alors intellectuellement ça vaut rien. Toujours cette peur de l’inconnu qu'on ne peut pas comprendre, avec lequel on ne communique pas et dont les intentions sont purement mauvaises alors que les les motivations sont les mêmes que les hors-la-loi de l'Ouest : l'Or (super leitmotiv pour des mecs qui ont fait sans doutes 600 milliards de km intersidéraux pour se faire au final botter le cul par des mecs qui se servent de flèches et de pistolets pourris).
Ça casse pas des briques, l'époque rend plutôt simpliste les batailles et la mise en scène n'assure en rien. la première attaque c'est la Guerre des mondes en moins bien . Bon c’était pas difficile , la partie western est la plus réussie du film même si c'est pas grand-chose vu les clichés mais les bases crépusculaires auraient donné un bon film du genre si les relations entre les personnages avaient été au but des choses (on dirait même que c'est ce qu'aurait souhait Favreau) . Les péripéties qu'on connait par cœur (suspens absent, aucune surprise et même le retour d'Olivia Wilde est attendu longtemps à l'avance vu comment le réalisateur insiste sur son énigmatique personnage sortit de nulle part : et puis elle par contre c’est une gentille donc elle est intelligente et elle parle). Plaisant mais faut pas trop en demander. C'est correctement mis en scène, ça renouvelle rien, (même la musique s'emmerde) vaut mieux regarder le mix horreur/fantastique/western avec The Burrowers.
Premier film de Vincenzo Natali, première petite claque : huit-clos/sf/thriller, Cube est surtout une œuvre minimaliste (le même décor avec des coulures différentes tout du long) via laquelle le cinéaste exploite pleinement l'idée de faire un film pour finalement peu d'argent (350 000 dollars) et arrive à livrer un long-métrage qui tienne la route par l'intelligence de son propos, son suspens et l’évolution viscérale des personnages.Une œuvre qui marquée : aujourd'hui culte, on peut même penser que Natali influence encore certains cinéastes émergents via des films usant du même mix de genres, toujours séries Z que peu de cinéphiles regardent... Enfermés dans un immense Cube , ceux-ci jouent un rôle important dans ce jeu labyrinthique au background trouble et énigmatique et apparemment sans issue.
Les acteurs sont tous très investis, pour une série B telle que celle-ci , la qualité visuels et vraiment bonne avec une superbe utilisation du grand angle afin de bien mettre en scène les salles cubiques : Natali passent par tous les recoins de l'environnement de son film. A l'écran, le concept fonctionne à la perfection et à moins de pinailler sur le « packaging » qui joue plus sur le montage afin de nous faire croire à ce qu'on voit : des hommes qui vont d'une pièce à une autre et on a vraiment l'impression qu'ils se trimballent à travers des salles différentes (bleues, vertes, blanches, rouges) mais ce qui impressionne le plus demeure l'ambiance paranoïaque et le cheminement psychologique des protagonistes au départ curieux et impressionné par l'endroit ans lequel ils doivent survivre puis finalement se rejette un peu la faute les uns sur les autres, deviennent de plus en plus à cran, sur les nerfs et méfiants malgré l'épreuve qui devrait les unifier : un flic plus fort que les autres qui redonne espoir et confiance, une sorte de meneur vite dépassé par sa relative intelligence et sa faiblesse : au final c'est lui qui suit littéralement les autres. La femme , la plus vielle, qui laisse supposer une certaine sagesse et qui devient presque insupportable , l' »architecte » dépressif et fataliste qui finit par retrouver espoir tout en acceptant son sort final car l'extérieur n'est qu'absurdité et solitude humaine(son sacrifice aura permis au plus « simplet » de sortir du Cube et de vivre...
D'un point vue professionnel ils sont tous un don qui les aident à progresser puis leur psychologie permet aussi de réussir à trouver la sortie. Pour le comparer avec le plus récent et plan-plan « Nos amis les Terriens » qui au final , en filigrane, lui ressemble énormément, on peut dire que Cube est digne de porter la flamme d'un des meilleurs huit-clos qui tente et réussit le pari d'offrir une vraie densité malgré l'étroitesse du projet. Quelques plans sfx viennent ajouter un petit plus et montre seulement l'ensemble gigantesque d'une partie du Cube, forme géométrique rappelant le fameux Rubik's cube (les salles se déplacent et finissent par retrouver tous les X temps dans leurs configuration initiale et les épreuves mentales, logiques et mathématiques ne font que dresser une parabole sur la concentration et les méninges en furie pour résoudre ce cube- »joue »). Passionnant mais court et pas assez peaufiné pour devenir un chef d’œuvre (l’angoisse , la tension et surtout la claustrophobie ne sont pas assez poussées tout comme les pièges pue nombreux mais dont les effets sont redoutables et gores) mais pour un premier film c'est déjà du bon niveau. Casse-tête sans prise de tête, Cube dresse une humanité complexe qui se dirige droit vers le suicide tandis que le plus pur et le plus « anormal » (autiste) gagne la lumière et le salut. La musique berce le film et permet de surligner un peu plus tout le mystère du Cube.
Après ton avis et celui de Heatmann c'est sur on va laisser de côté Cowboy & Alien comme prévu il y a que le début western qui est pas mal et après des que les Aliens débarque c'est la cata.
ouai en gros c est ca fallait juste faire un bon vieux Cowboys & mexicanos a la place . bon moi j ai pas encore vue blackthorn ca va , je finira vraissemblablement en beauter l annee sur un bon western
Belle critique de Cube, un film que j'aime particulièrement en regard de l'idée original, des effets souvent réussis et le tout pour un budget minime. Natali de toute façon je l'aime bien
Après le bien réussit The Wolfman, Joe Johnston se penche vers un comics et l'adapte de façon plutôt correct et visuellement très léché en ne se permettant toutefois pas vraiment de folie malgré le budget du film. Il met surtout le paquet dans les décors et la reconstitution d'époque assez classe avec de jolis plans puis le contraste avec la technologie émergente donne un petit côté steampunk sympa mais sans plus. La première heure du film s'occupe vraiment du personnage principal (dont le petit tour de magie sfx très réussit n'est jamais flagrant) et de l'univers de propagande militaire avec le background de la seconde guerre Mondiale mais le film reste dans ses chaussures édulcorées, optimistes et conventionnelles de blockbuster estival dont le cahier des charges et à moitié remplit.
En effet, les scènes d'action ne sont pas terribles et la mise en scène laisse entrevoir un Johnston assez classique dont on sent que l'intérêt va légèrement au-delà ce cet élément tout de même primordial pour un tel film (adaptation de comics, gros budget) afin de se concentrer sur le reste (aussi basique soit-il). C'est encore une fois le schéma classique du film divertissant vu et revu qui fait son job sans rien transcender. Le casting est sympa mais sous-exploité même Hugo Weaving reste assez banal dans ce rôle de gros méchant dont les motivations restent simples : tout détruire. Tommy Lee Jones lance 2-3 blagues, la gonzesse et l'histoire d'amour c'est désuet , pas passionnant ni touchant mais au moins ça finit pas en happy-end amoureux pénible, les autres acteurs ne servent à rien : l’équipe de Captain America on la voit 5 min dans le film, ils font rien de spécial et la seule scène d'action réussie reste l’enchainement elliptique d'attaques de garnisons nazis.
Ça pète mais ça décolle pas vraiment. Même les fusillades un peu découpées n’impressionnent guère et le rapport de force entre les soldats suréquipés d'armes surpuissantes ne laisse qu'un goût insipide niveau crédibilité. Même le héros du film n'a pas vraiment l'aura dont il devrait bénéficier. Il enchaine les combats avec aucune talent particulier si ce n'est sa force dont il ne fait rien de si herculéen que ça. Les péripéties sont claquées sur 100 autres gros blockbuster et on ne sort pas plus essoufflé que ça du film malgré la première heure vraiment intéressante mix de film d'époque et d'occulte nazi pour les Nuls mais toujours efficace.Les SFX sont globalement correct mais le Cube soit disant mythologique aux pouvoirs démesurés on se demande quand Johnston va nous montrer le potentiel de cette « science » mais en fait on se sait rien et à part la plan final du cosmos lors de la mort de Red Skull (aucun background, son visage rouge il vient d'où, pourquoi? Jamais son statut sur-pissant n'est exploité , c'est creux) on n’imagine pas trop ce que ça peut engendrer . Ah si des armes qui lancent des rayons bleus qui désintègrent les soldats : vu et revu 15000 fois. Bon on sent que Johnston a pris plaisir à revenir vers son Rocketeer dans l'allure est très similaire.
Matrix, Hitman, X-men, et toute une influence comic-book/jeu vidéo nourrissent The prodigies, produit inachevé et dépassé de 20 ans dans le domaine de l'animation, Clairement le gros problème du film avec ses textures simplistes au possible, un design proche des séries d'animation qu'on a pu voir en zappant sur Fr2 ou Fr3 et malgré un ton plutôt adulte avec une violence atypique dans le genre, c'est face à une œuvre loin d'être aboutit qu'on hésite entre les quelques points positifs et le reste qui n'a vraiment rien de spécial. Autant la mise en scène se permet des petites folies (plan-séquences, quelques pétarades saisissants notamment la dernière scène d'action) mais l'ensemble a déjà été vu et revu dans plein de films live qui allaient bien plus loin (je pense surtout à Wanted).
L'intrigue est juste sympa mais loin d'être passionnante (l'idée des enfants avec un don c'est du pré mâché et aucun n'est développé. Le coup du jeu télévisé c’est une idée ringarde qui n'exploite rien de plus et totalement inutile). On peut facilement comprendre les défauts techniques (bien que la réalisation soit vraiment pas mal, très immersive) vu la prod chaotique et le peu de moyens derrière mais The Prodigies ne se démarque pas vraiment alors qu'il s'agit d'une adaptation de roman. Sur bien des aspects, ça se veut coup de poing et tape à l’œil (mais stylé notamment les plans un peu barbare du viol et des combats) alors que ç aurait peut-être du plus se concentrer sur les personnages, le don qui les lient, un background et une dramaturgie moins américanisée (mais c'est l'influence même du réalisateur apparemment). Presque simple brouillon ou digne d'une prévisualisation des grandes scènes des meilleurs blockbusters, ça pique les yeux mais le tout dégage tout de même quelque chose, une petit charme qui s'efface vite derrière le propos pas du tout pertinent , facile et transparent. Quelques plans sympas et gimmicks vus et revus toujours agréables à regarder néanmoins. le gros souci c'est surtout le temps mal géré (les gamins on les trouve ne 5 min montre en mains) et quelques ellipses abusées et pas crédible du tout (la prison). Pas nécessaire de le voir
D'ailleurs Alinoe ça te dirait pas de revoir Matrix en ce moment ?
(d'ailleurs Way tu les a pas rematés finalement ?)
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