[elpingos] Mes Critiques en 2011

[Alegas]

Je dirais pas non mais j'ai même pas le dvd en ma possession alors...

[Kakemono]

Donc si je pose mon 0 il ne rentre pas hein...
Non je plaisante, je suis comme kiki sur ce coup. Un film que j'adorais vraiment quand je l'ai découvert, et je sais pas si c'est le temps ou les visions, je le trouve moins marquant qu'avant. Il reste dans mon top 5 Miyazaki tout de même (en même temps j'ai du en voir 6 donc pas dificile )

[Alegas]

ACROSS THE UNIVERSE
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Julie Taymor (2007) | 7/10

Bon ben surprise plutôt bonne pour ce film que je ne connaissais pas, même pas de nom.
Across the Universe est un film assez original qui réussit habilement à raconter une histoire d'amour avec en toile de fond un panorama des 60s tout en casant près d'une quarantaine de références aux chansons des Beatles, que ce soit dans les dialogues, le nom des personnages, ou directement en adoptant la forme de la comédie musicale lors de scènes chantées. Autant dire que l'hommage est forcément très appuyé, casse-gueule même car les chanson dictent le récit, et je suis donc plutôt impressionné par le boulot de la réalisatrice qui s'en sort plutôt bien (forcément faut aimer les Beatles - ce qui est mon cas-) d'autant plus que certaines scènes partent gentiment en vrille, avec des délires visuels plutôt bien gaulés. Les chansons sont bien placées, réarrangées pour l'occasion et ça fait franchement plaisir de redécouvrir quelques pépites.
Pour le coup je n'ai donc globalement rien à redire sur la forme, au contraire; on n'est certes pas très loin du kitsch parfois, mais la réalisatrice assume, ça fait plaisir, et son talent réussit habilement à faire passer la pilule. Sur le fond par contre, même si les comédiens réussissent à donner une très belle énergie à leurs personnages (ce sont notamment eux-mêmes qui interprètent les chansons) l'histoire est quand même globalement assez fade. Les 2 tourtereaux ne sont pas le couple du siècle, leur histoire n'est pas ultra touchante et l'illustration de l'époque est parfois un peu trop clichée. Avec ce cahier des charges de vouloir caser un maximum de chansons des fab bour, développer une histoire prenante relevait franchement du miracle. Et c'est donc seulement grâce à un rythme et une mise en scène bien tenus qu'on évite de bailler devant une storyline pas très novatrice.
Assez joli, bien fait, on se prend facilement au petit jeu de chanter avec les comédiens du film, et globalement même si l'histoire s'oublie assez vite et que le gros gâteau de Julie Taymor est quelque peu indigeste, on passe malgré tout un bon moment (Mais bon faut aimer les Beatles et les films doucement barrés).

[zack_]

J'ai un souvenir douloureux de ce film
C'est même bizarre que j'ai pas fait de critique, mais hors de question de le revoir pour en faire une

[elpingos]

Je peux comprendre... un film vraiment à la 'limite'.

[Alegas]

ROSEMARY'S BABY
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Roman Polanski (1968) | 9/10

Bon ben re-gros coup de coeur après un énième revisionnage.
Rosemary's baby c'est du Hitchock pessimiste à la sauce satanique, et donc super osé pour l'époque (1968). Polanski dont c'est le premier film à Hollywood réussit à nous faire flipper pendant près de 2h15 avec un minimum d'éléments et trouve en Mia Farrow une incarnation parfaite de l'angoisse. Personnage omniscient de l'histoire, elle livre une partition parfaite et on est embarqués avec elle dans cette histoire de fous, ce huis-clos infernal, peuplé de personnages inquiétants. Entre les non-dits de son mari et l'attitude Lynchienne des voisins, l'angoisse monte crescendo pour s'accélérer brutalement à la suite de visions inquiétantes. Entre folie et peur viscérale, la grossesse et l'accouchement seront les points d'orgue de cette messe diabolique. C'est donc un sommet du film d'horreur que signe ici Polanski, mais complètement dénué d'effets visuels. Tout est amené de façon subtile, la réalisation est feutrée, à la fois classique mais capable aussi de petites saillies bien modernes; les dialogues sont ciselés à la perfection et les rapports entre les personnages sont plein d’ambiguïté (avec un John Cassavettes inquiétant comme il faut, entre sa mauvaise foi à rassurer, ses petites attentions bien hypocrites et ses petites claques sur les fesses). Une œuvre d'une apparente simplicité mais qui reste plus de 40 ans après une pépite d'efficacité. Du travail d'orfèvre d'un très grand réal.

[Milkshake]

Je trouve vraiment que c'est un huis clos hyper bateau voir très ridicule sur sa fin, la performance de Cassavetes est assez déplorable, on croit jamais au couple.

[Heatmann]

ouai moi non plus j aime pas rosemary baby , surcoter le film quoi

[Milkshake]

Comme la majorité de la filmo de Polanski.

[Heatmann]

ah bah polanski c est un realisateur TRES surcoter tfacon donc

[elpingos]

Mais non il est pas surcôté, il a son style propre qui peut déplaire, hors des modes, mais c'est du cinéma subtil pas spectaculaire mais bien chiadé... En tout cas moi j'y trouve mon compte... Et je rentre à ma maison...

[osorojo]

Moi aussi Elpingos, t'inquiete pas, on est des déviants aux gouts moisis ! Mais on y trouve notre compte

[Logan]

Heatmann en fait lui il a le droit d'utiliser le mot surcôté mais pas les autres...pas encore envie de faire trois pages de polémiques mais évite de faire des posts d'effronté quand tu fais la même après dude

Et Rosmary's Baby c'est un chef d'oeuvre pour moi.

[Scalp]

Le film le plus surcoté de Polanski ça reste quand même Chinatown.

[elpingos]

Là dessus je suis bien d'accord. Chinatown c'est vraiment moyen pour le coup... (et oui 11 nominations aux Oscars je sais pas trop où ils sont allés les chercher)