[Caducia] Mes citiques 2011

Modérateur: Dunandan

Mimic - 6/10

Messagepar caducia » Mer 23 Nov 2011, 17:14

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Mimic

Synopsis :

Pour juguler une épidémie propagée par des insectes, le docteur Susan Tyler et son mari Peter Mann manipulent le code génétique des petites bêtes, créant ainsi une génération de clones qui détruit ses congénères. Trois ans plus tard, le remède a donné vie à une espèce mutante qui habite dans les sous-sols de la ville. Ces insectes ont maintenant la taille de l'homme et sont dotés d'un système de camouflage naturel, le mimetisme.

Critique

2eme vision pour ce film de 1997 qui a pris un sacré coup de vieux.
Film de monstre très classique avec un mix de références et quelques originalités en plus.
Ce sont surtout les effets spéciaux qui ont beaucoup vieillit avec des monstres visqueux pas très bien finalisés qui ne sont que des masses gluantes dont on extrait les entrailles. Seule originalité c'est leur mimétisme qui est vaguement abordé.
Les mutations de ces insectes au fil du temps font qu'ils prennent la forme de leurs ennemis pour mieux les approcher et survivre parmi eux, se fondre dans la masse. L'idée de base est bonne mais bon ce n'est pas très flagrant sur les monstres, çà aurait été bien de creuser plus cette idée d'insectes caméléon.

Sinon, l'univers malsain des entrailles de la ville humide et sale permet de créer le suspense et sait que l'on va rentrer en terrain interdit, l'antre de la bête. Bref, aller s'y engouffrer c'est plutôt du suicide, mais sinon il y aurait pas de film.

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Sachant que cet univers maléfique n'est pas si loin de vie civilisée et que ces bestioles étaient là sous les pieds des gens depuis des années sans avoir été découvert, c'est ce qui fait la force de l'histoire.
Univers bien glauque aux recoins non visités qui cachent bien des choses. Ensuite, c'est vraiment du copié/collé de Alien avec les oeufs, ici c'est pas la Reine mais c'est le Roi reproducteur qu'il faut tuer à tout pris, l'antre avec tous les insectes collés au plafond bien flippant. Puis la poursuite dans les tunnels et canalisations, pour un sentiment d'oppression et de claustrophobie.
Niveau réalisation, on a surtout des plans larges pour permettre d'observer l'univers malsain des blattes et surtout des gros plans sur les mandibules et organes des bestioles.

Le casting est assez inégal.
Mira Sorvino en scientifique entomologiste, je veux bien mais elle ne crève pas l'écran. C'est la seule à ne pas s'enduire la tronche du liquide des entrailles des insectes pour rester nickel chrome ! Jeu normal mais y a mieux.
Jeremy Northam pareil, acteur sans grand intérêt, sans qu'il assure quand même sur la fin, mais peu de charisme.
Giancarlo Giannini en cireur de chaussures est excellent de vérité. Génial.
Josh Brolin que j'adore a un role de merde on peut le dire, son talent n'est pas exploité, je l'aurais plutôt mis dans le rôle de Jeremy Northam pour donner un peu plus d'intéret et d'intensité au film.
Le gosse (connais pas son nom) est une sorte de gogol, qui ne fait que hurler et faire des bruits est insupportable, dommage que les bestioles n'en fassent pas leur gouter, autant ceux du début du film sont bien mais celui là est une tête à claque.

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Niveau rythme, on peut dire que çà tient la route pas trop de temps mort, on est tenu en haleine et le suspense est omniprésent avec de belles scènes d'action dans la 2eme moitié du film, mais bon le happy end est très peu crédible.
On se demande si ce film provient vraiment des tripes du réalisateur et s'il s'est investit jusqu'au bout car je ressens un film pas trop fignolé, fait un peu à la va vite, film fait sur commande pour les studios.
Film qui sent le déjà vu avec tous les codes du film de monstre sans réelle originalité ni prise de risque qui reste divertissant pour se faire peur le temps du visionnage. On est loin des grands films de Guillermo del Toro.
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Minority Report - 9/10

Messagepar caducia » Jeu 24 Nov 2011, 00:01

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Minority Report

Synopsis :

A Washington, en 2054, la société du futur a éradiqué le meurtre en se dotant du système de prévention / détection / répression le plus sophistiqué du monde. Dissimulés au coeur du Ministère de la Justice, trois extra-lucides captent les signes précurseurs des violences homicides et en adressent les images à leur contrôleur, John Anderton, le chef de la "Précrime" devenu justicier après la disparition tragique de son fils. Celui-ci n'a alors plus qu'à lancer son escouade aux trousses du "coupable"...
Mais un jour se produit l'impensable : l'ordinateur lui renvoie sa propre image. D'ici 36 heures, Anderton aura assassiné un parfait étranger. Devenu la cible de ses propres troupes, Anderton prend la fuite. Son seul espoir pour déjouer le complot : dénicher sa future victime ; sa seule arme : les visions parcellaires, énigmatiques, de la plus fragile des Pré-Cogs : Agatha.

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Critique :

Film qui figure dans mon Top 5, de part sa réalisation et son scénario très intelligent. Difficile de trouver des défauts à ce film de SF. Peut être un peu trop de complexité pour le public peu habitué à la SF.

Tonton Spielberg nous plonge dans le futur, un futur froid mélangeant scènes d'action et coups de théatre dans une ambiance futuriste en s'inspirant de classiques "strange days", "totall recall".

Dès le début du film, la machinerie est lancée avec une explosion d'images et de technologies qui peut perturber le spectateur qui se demande comment sont les rouages du pré-crime.
Alternance de plan sur l'écran futuriste puis demi-tour sur l’enquêteur Tom Cruise qui essaye de se plonger dans les images pour mieux les décoder. Une musique classique démarre et Tom se met à agiter ses gants magiques pour faire parler les images du pré-meurtre. Une claque d’ingéniosité et de technologies, visuellement très design et utilisées de façon harmonieuse dans une ambiance bleue et blanche.
Puis, on commence à décoder le fonctionnement du pré-crime avec un apercu pré-cogs.

Contraste saisissant entre le monde froid et technique de la police avec des bureaux dignes de chambres stériles, ultra modernes et sécurisés où pas un cheveu ne dépasse et le quotidien banal du quidam avec ses aléas, le foutoir de la vie quoi !

Enfin, l'équipe de flics se met sur le départ pour empêcher un meurtre passionnel signifié par la boule rouge, et on s'aperçoit que leur technologie d'anticipation des crimes n'est pas 100% au point, et que l’enquêteur doit décoder les images et les indices et qu'il n'a pas toutes les clés du futur.
Néanmoins sur cette 1ere intervention, le flic ne s'est pas trompé et la mission est réussie avec une arrestation du futur coupable assez musclée et violente.
Un petit aperçu de la souffrance des pré-cogs et du phénomène des échos, des coulisses du système.

Spielberg insère ensuite une pub ultra cliché sur le pré-crime où tout le monde est beau et content de ce système, très caricatural et une petite touche d'humour. Des pubs qui permettent de faire un petit lavage de cerveau aux gens. Les pubs "prises de tête" reviennent régulièrement dans le film pour nous rappeler que la société de consommation et de profits est omniprésente. Et ces pubs sont même personnalisés en fonction du sujet par scan de l'iris, permettant aussi une localisation de l'individu.
Un petit hommage à Blade Runner niveau pub dans un univers un peu moins sombre. et puis, çà permet un gros sponsoring aussi (gap, pepsi, lexus, nokia..)


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Mais dans ce monde si parfait sans crime, l'inspecteur John Anderton qui a tout pour réussir est en fait loin d’être le flic idéal, il est camé, hanté par son passé qu'il se repasse en boucle. Il souffre de sa solitude dans un grand appart ultra moderne.

Encore une claque visuelle, avec la projection d'hologramme en 3D et le jeu de caméras tournoyantes qui donne un aspect très fluide aux images.

L'employé du ministère de la justice Ed Witwer (Colin Farrell ) est présenté comme un inspecteur, empêcheur de tourner en rond, une sale fouine qui doute du système du pre-crime. Il cherche la faille du système.

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Puis, Agatha livre une vision à Anderton, et il part à l'origine de ce crime dans les archives qui est une sorte de prison avec des hommes rangés dans des tubes maintenus en vie de façon artificielle.
Une sorte d'orgue humain où Anderton trouve des "trous" anormaux dans les archives.

Puis, une 2eme affaire de pré-crime est en marche, même topo Cruise découvre les bribes d'images et s'aperçoit que c'est lui le meurtrier, son destin bascule...le poursuivant devient le poursuivi.

Course poursuite sur l'autoroute très futuriste à l'horizontale comme à la verticale.
A ses trousses ses ex-collègues et Colin Farrell.
Une jolie scène de poursuite entre Tom et les jet-pack pleine d'action, de rythme et d'humour, suivie de celle avec C.Farrell mano a mano dans la chaine de fabrication d'une usine de voiture bien trippante aussi.

Le scène de l'opération clandestine des yeux est aussi bien glauque avec des conditions d'hygiène proche de zéro dans un immeuble insalubre avec l'excellent Peter Stormare (John Abruzzi dans prison break). Je déteste les écarteurs de paupières qui sont de vrais instruments de torture et un clin d’œil envers Orange Mécanique. Puis, les machines araignées scanneuses qui débarquent au fin fond de votre vie privée sans prévenir avec des plans en travelling au dessus des parois des appartements qui sont comme des cages à lapins.

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Le film peut paraitre très froid dans cette ambiance super design et moderne mais Spielberg a su ajouter de la légèreté dans le récit avec quelques touches d'humour disséminées à bon escient pour que l'ambiance ne soit pas trop pesante (genre Tom qui court après ses yeux...).
De nombreux plans sont des plans de dos où on suit les protagonistes dans leur évolution, nous sommes les suiveurs au cœur de l'action.
La mise en scène nous offre du grand spectacle dans les scènes d'action, mais laisse par aussi à la réflexion face à ce scénario alambiqué mélangeant science fiction et thriller.

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Les thèmes abordés sont intéressants sur le destin.Est-on maitre de son destin ou doit on le subir ?
Reflexion sur le devenir du monde et de sa sécurité, de la liberté de l'individu, des limites de la technologie, esclavagisme de quelques cobayes pour le bien être de l'Humanité.
L'intrigue est hallucinante de complexité et d'intelligence qui reste constante de A à Z et cet univers parait crédible.

Le personnage de Ed Witwer (Colin Farrell) est celui qui trouve l'énigme et la manipulation possible du système pre-crime. Dommage que celui-ci soit un peu vite effacé.
Tom Cruise assure dans le rôle principal tout en justesse sans en faire trop, mais son personnage qui à la base est dérangé et junkie ne montre pas son coté sombre, on ne fait que l'évoquer.

L'auteur Philip K. Dick impose un coté sombre et pessimiste à cet univers d'anticipation inquiétant tandis que le coté optimiste de Spielberg reprend le dessus avec une fin sentimentale.
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Re: [Caducia] Mes citiques 2011

Messagepar Milkshake » Jeu 24 Nov 2011, 18:36

Un gros Approuved :super: L'action SF chez Spielberg c'est autre chose que du Niccol :mrgreen:
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Las Vegas Parano - 7/10

Messagepar caducia » Jeu 24 Nov 2011, 21:31

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Las Vegas Parano

Synopsis :

A travers l'épopée à la fois comique et horrible vers Las Vegas du journaliste Raoul Duke et de son énorme avocat, le Dr. Gonzo, évocation caustique et brillante de l'année 1971 aux Etats-Unis, pendant laquelle les espoirs des années soixante et le fameux rêve américain furent balayés pour laisser la place à un cynisme plus politiquement correct.

Critique :

Avant de se fader "Rhum Express" avec J. Depp, une petite piqure de rappel avec "las vegas parano" inspiré de la vie de Hunter S thompson.

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Ici, Johnny Depp est méconnaissable et le portrait craché du journaliste, chauve, fringué comme un plouc avec short trop large et chemise hawaïenne et grosses lunettes teintées.
Ici, le comédien est en roue libre et doit jouer la défonce du début à la fin. Sa démarche trop marrante me fait penser à Jack Sparrow dans un style moins prononcé.
Contrairement à Requiem for a dream qui peint un portrait très sombre des toxicos, ici c'est un grand délire plein d'humour.
"Dr. Gonzo" joué par Benicio Del Toro est laccolite du journaliste joue aussi la folie à outrance. On se demande lequel des deux est le plus barré.
Del Toro bedonnant est non seulement délirant, mais sale et hyper grossier, auto destructeur.
Duke à ses rares moments de lucidité parait presque normal et pausé.
Nos deux héros sont accros aux drogues en tous genres : éther, mescal, joints, LSD, cocaine, et des obsédés aussi.
Des toxicos qui se baladent soit à moitié dénudés, ou avec des fringues improbables débitant des phrases qui n'ont ni queue ni tête.

On voit quelques stars en courtes apparitions mais qui sont juste des clins d'oeil : Tobey Maguire méconnaissable, Ellen Barkin ,Christina Ricci , Mark Harmon , Cameron Diaz ...

Le film se situant dans l'univers déjà bien fou de Vegas c'est un cadre parfait pour les pérégrinations des deux camés, car dans la ville de tous les excès les drogués qui hallucinent peuvent passer inaperçus.
Le film fait penser un peu à "very bad trip" avec des chambres d’hôtel plutôt dévastées à chacun de leurs passages, mais "very bad trip" reste très léger dans le délire comparé à "las vegas parano".

Ce film est le film de tous les excès. Les acteurs en font des tonnes niveau démarche, niveau look, niveau expressions. Ensuite, le réalisateur fait rarement des plans classiques, mais surtout des gros plans, ou encore des mouvements de caméras non maitrisés pour nous plonger dans le délire des protagnistes, jeu de zoom et de dézoom pour nous donner le mal de mer.
Quelques effets spéciaux sont disséminés de plus en plus fréquents pour illustrer les hallucinations, et c'est du grand n'importe quoi.
Les décors sont mega kitchs avec des couleurs flashy, des pièces démesurément grandes avec prédominance de rose, jaune, orange sur fond de néons de las Vegas et on use d'accessoires farfelus et décalés.

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Le réalisateur Terry Gilliam fait revenir le drapeau américain à plusieurs reprises et presque omnipresent, en référence au rêve américain bien sur qui n'est qu'illusoire ici qu'on appelle "mensonge psychédélique".

Une BO sympa avec pas mal de chansons locales comme celles de Tom jones qui collent bien à l'ambiance. Par contre la VF est à pleurer, à éviter !

Le scénario est un grand délire, il ne faut pas trop chercher à comprendre s'il y a de la logique là dedans ! Le réal montre à la fois le coté marrant de leurs trips qui leur fait faire n'importe quoi mais aussi le coté sombre avec le fait qu'ils sont malades comme des chiens, qu'ils détruisent tout sur leur passage et que cette vie de folie ne peut pas durer infiniment.
Les 2 acteurs sont très complices et lèvent leurs inhibitions pour une totale liberté de jeu et de grand n'importe quoi, où ils assument de s'enlaidir et se mettre dans des situations improbables et ridicules.

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C'est une sorte de biopic de Hunter S thompson , et la voix off nous offre des extraits de ses écrits, et si on fait abstraction des images et on écoute le sens de ces morts, on s’aperçoit que ses idées sont profondes et pas du délirantes, comme quoi la défonce peut produire de grands écrits.

Le film ne pourra pas plaire à tout le monde car c'est un bel ovni cinématographique, soit vous entrez dans cet univers fou et suivez les deux camés, soit cet univers est beaucoup trop déjanté et vous ne le supporterez jamais.
Le film a quelques longtemps et de rythme inégal niveau comique et action, mais globalement on est ravi d'assister à leur folle aventure servie par une belle réalisation. Un film pour se changer les idées et avoir une bouffée de folie.
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Film: Las Vegas Parano
Note: 7/10
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Re: [Caducia] Mes citiques 2011

Messagepar Dunandan » Jeu 24 Nov 2011, 21:40

Ah ah ce film ! Je ne sais pas s'il peut inciter ou dégoûter de la drogue :mrgreen: ! TB interprétation des deux acteurs principaux !
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Re: [Caducia] Mes citiques 2011

Messagepar padri18 » Jeu 24 Nov 2011, 21:59

Belle critique, du bon cru ce Las Vegas Parano, par contre j'apprécie assez la VF 8)
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27 Robes - 3,5/10

Messagepar caducia » Ven 25 Nov 2011, 22:20

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27 Robes

Synopsis :

Jane a toujours été plus douée pour prendre soin du bonheur des autres que du sien. Toute sa vie, elle s'est évertuée à rendre ses proches heureux, et les 27 robes de demoiselle d'honneur qui remplissent son armoire sont autant de preuves de son dévouement.
Lors d'une soirée mémorable, Jane parvient à faire la navette entre deux réceptions de mariage, l'une à Manhattan, l'autre à Brooklyn, sous les yeux ébahis de Kevin, un journaliste qui réalise que l'histoire de cette accro aux mariages pourrait lui apporter la gloire qu'il espère tant.
Pour compliquer les choses, la vie parfaitement réglée de Jane est bouleversée par l'arrivée de sa petite soeur, Tess. George, le patron de Jane, tombe très vite sous le charme de Tess, et cette dernière demande tout naturellement à sa soeur d'organiser leur mariage. Mais cette fois, les choses se compliquent, car Jane est elle-même secrètement amoureuse de George...

Critique :

Je ne suis pas fan des comédies romantiques mais bon, j'ai tenté 27 robes car j'aime bien Katherine Heigl , une actrice qui a le vent en poupe et enchaine les films après avoir abandonné son role de Izy dans Grey's anatomy.

Ici, on peut dire que c'est une vraie caricature de comédie où tout le monde est beau et riche et n'ont pas trop de problèmes existentiels, un monde parfait, quoi.
Ici, tout tourne autour du thème du mariage et de la rivalité entre les deux sœurs qui sont amoureuses du même homme.
Normalement quand on parle mariage c'est l'amour qui prime, et la grande passion qui unit les deux futurs époux, mais c'est marrant mais les ricains mettent presque cet amour de coté pour surtout en faire des tonnes sur les préparatifs du mariage qui doivent être parfaits.
Du coup, la comédie n'est pas trop romantique car le coté amoureux est secondaire, c'est plus la rivalité des 2 soeurs et les situations comiques que celà génère qui est traité avec la thème du mariage omniprésent.
Dans le même style on a le "témoin amoureux" qui est 100 fois plus drole, "Meilleures ennemies " qui ressemble beaucoup à 27 robes ou "Un Mariage trop parfait " avec J.Lo plus romantique.

Bref, celà permet aux américains de montrer leurs salles de réception luxueuses, les jolies tenues de robes de mariées et demoiselles d'honneur ridiculissimes, le respect des traditions...du grand bling, bling et sourires ultra-bright.

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Ici, Katherine Heigl n'est pas très bien mise en valeur je trouve entre le blond et le brun, mais toujours impeccablement coiffée et maquillée c'est peut être pour contraster avec sa soeur Tess (Malin Akerman ) qui elle est sublime.
K.Heighl (Jane) a du élever sa sœur cadette ayant perdu leur mère jeune, et elle lui a tout appris alors que Tess a tout pour elle et n'a pas spécialement fait d'effort pour remercier les efforts de sa sœur, et voilà qu'elle débarque dans la vie de jane et lui pique son patron que Jane aime aussi en secret.
Tess est un petit oiseau de paradis qui n'est pas très bosseuse, enchaine les relations avec le 1er venu, une fille pas très sérieuse et légère.
Une histoire de triangle amoureux un peu tordu dans lequel James Marsden vient s'insinuer.
James Marsden est l'acteur qui joue le plus juste je trouve, il n'en fait pas trop contrairement à Heighl et Akerman.

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L'histoire est pas terrible du tout. Jane organise des mariages et du coup est l'éternelle demoiselle d'honneur, on voit ainsi pas mal de robes plus affreuses les unes que les autres. Quelques scènes de quiprocos et quelques dialogues bien sentis à la fin, sinon c'est très neuneu.
Beaucoup d’efforts sur la mise en scène des décors, vêtements et accessoires pour que tous les acteurs paraissent au top mais c'est vraiment vide, le sentiment amoureux est superficiel.
Film qui plaira à ceux qui aiment l'ambiance mariage cul-cul avec robes meringuées et pièces montées avec des gens sans cervelle dans le gentil monde de oui-oui.
çà peut être sympa pour se vider la tête oui.
Film sans finesse copié et c'est du déjà vu, pas du tout original.
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Snow Flower and the Secret Fan - 5/10

Messagepar caducia » Ven 25 Nov 2011, 22:59

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Snow flower and the secret fan

Synopsis :

Au XIXème siècle, l'histoire d'une grande amitié entre Lily et Snow Flower dans une société aux codes culturels strictes.

Critique :

Film qui relate la relation entre Lotus Flower et Snow Flower qui sont deux jeunes filles qui lorsqu'elles étaient enfants ont été élevées ensemble, alors qu'elles n'étaient pas sœurs mais elles ont signé une sorte de pacte d'amitié qui les lient à jamais.

Le film nous fait revivre les vies de ces deux jeunes chinoises avec des flashbacks constants entre leur enfance et adolescence au 19eme siècle et leur vie de femme de début de 20eme siècle.

Le film met en évidence la culture chinoise à l'ancienne avec les coutumes et traditions très dures, ici les jeunes femmes Sophia et Nina ont eu une enfance à la campagne avec des conditions de vie à la dure sans confort.
On assiste aussi à la tradition des pieds bandés chez l'une des jeunes filles qui est une vraie torture mais qui ici est très bien mis en scène et devient un acte très esthétique.
Puis, les jeunes filles doivent bien entendu s'unir avec un parfait inconnu selon les traditions du mariage forcé. Enfin, elles doivent donner un fils héritier.

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La réalisation donne une jolie vision de la Chine du 19eme siècle avec un bel effort sur les costumes qui sont splendides, ainsi que les coiffures tirées à 4 épingles, donnant de parfaites images iconographiques. Les couleurs et la lumière est bien travaillée aussi.
Le réalisateur s'attache à nous livrer un monde visuellement parfait et ne fait qu'évoquer les maltraitances et les conditions de vie misérable, la saleté comme s'ils les mettaient de coté de façon consciente ou inconsciente ? Peut-être n'a t il pas la liberté de faire transparaitre ces sévices et traditions hors du temps. Les nouveau-nés filles qu'on extermine n'existent pas ici.
Au final, il nous dépeint un portrait de vie classiques de 2 jeunes chinoises d'un milieu modeste mais qui ont un fort lien d'amitié qui en font 2 sœurs qui acceptent leurs conditions de vie sans se rebeller.
Les sentiments sont aussi exprimés en toute retenue.

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Concernant l'histoire où les jeunes filles sont devenues adultes, on voit un énorme contraste avec l'abandon des costumes traditionnels pour des habits à l'européenne, costumes / cravate...et une vie urbaine avec sorties en boites de nuit, vie de bureau.
Au départ, elles vivent leur adolescence ensemble puis c'est le clash entre elles et elles se perdent de vue pendant plusieurs années sans jamais se revoir, jusqu'au jour où l'une d'entre elle a un grave accident et qu'elles se rejoignent.
Ce changement radical d'univers vers une vie proche de celle du 21eme siècle est le point fort du film car tout change, les parents qui imposaient leur volonté sont un peu perdus dans cette nouvelle vie alors que les jeunes ont su d'adapter et enfin profiter de la vie.

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Film assez contemplatif où il ne passe pas grand chose, un jeu constant de regard et de sentiments retenus. Une brève apparition de Hugh Jackman plus anecdotique qu'autre chose qui met un peu de peps et de piquant le temps d'une chanson.

Bref, moi qui aime l'action ou une expression appuyée des sentiments par le jeu des comédiens, ici je ne suis pas servie c'est pas du tout mon truc. Visuellement réussi mais l'histoire m'intéresse peu et le coté pas très franc sur la réalité ne me donne pas envie d'y croire.
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Thing (2011) (The) - 5,5/10

Messagepar caducia » Sam 26 Nov 2011, 14:14

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The thing - 2011

Synopsis :

La paléontologue Kate Lloyd part en Antarctique rejoindre une équipe de scientifiques norvégiens qui a localisé un vaisseau extraterrestre emprisonné dans la glace. Elle y découvre un organisme qui semble s'être éteint au moment du crash, de multiples années auparavant. Mais une manipulation élémentaire libère accidentellement la créature de sa prison glacée. Capable de reproduire à la perfection tout organisme vivant, elle s'abat sur les membres de l'expédition, les décimant un à un. Kate s'allie au pilote américain Carter pour tenter de mettre fin au carnage. Aux confins d’un continent aussi fascinant qu’hostile, le prédateur protéiforme.

Critique :

Remake du classique de Carpenter, disons que çà peut être un film de série B distrayant pour ceux qui n'ont jamais vu l'original mais sinon on peut largement s'en passer.
L'histoire n'est pas originale copiant les mêmes éléments que le Carpenter en modifiant quelques bricoles.
Le point fort du film repose sur le suspense qui est bien présent où on ne sait pas où est cachée la chose et qu'elle peut se tapir dans n'importe quel organisme et surgir à tout moment.
L'ambiance glacière donne une impression d'isolement profond avec peu de chance d'échapper à la bestiole dans cette station perdue. néanmoins, l'ambiance générale du film est moins sombre que la version originale, il y a moins de jeu avec l’obscurité et les acteurs font un peu plus "clean " que la version de 1982.

Mary Elizabeth Winstead est Kate, la scientifique à la ripley, ultra sérieuse et compétente c'est la femme forte du film. Ici, Mary n'est pas du tout sexy mais est assez banale.
Joel Edgerton (vu dans Warrior) est tout à fait convainquant, acteur de talent même si son rôle est mineur.

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Adewale Akinnuoye-Agbaje (vu dans "lost) assure aussi mais c'est une brève apparition.
Ulrich Thomsen est le chef de la station, acteur que j'adore mais ici talent bien peu exploité.
Bilan, un casting qui est un mélange d'acteurs montants ou habitués aux rôles mineurs, en général ils sont corrects mais leur prestation n' a rien de transcendant, une vraie tête d’affiche ayant un vrai talent pour faire passer le sentiment de peur aurait été un plus.
Ici, les comédiens ne sont que des pions faisant une courte apparition et on a pas le temps de s'attacher, à part le rôle de la scientifique mais même son personnage a elle est banal et peu original.

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Autre point fort du film, les effets spéciaux qui sont très impressionnants. Ceux du film de Carpenter ont beaucoup vieilli et les marionnettes de l'époque déjà à la pointe de la technologie sont remplacées par du 100% numérique ce qui rend la chose vraiment très flippante, déjà qu'à la base je ne l'aime pas du tout cette bête , ici difficile de rester indifférent face à cet extraterrestre d'où surgissent des visages agonisants et tentacules gesticulantes, beurk !!! Une chose qui phagocyte tout ce qu'elle trouve sur son passage pour s'emparer de leurs chairs et les imiter à la perfection. Un mélange d'araignée de "starship troopers", ou du monstre de starwars Mer des Dunes de Tatooine avec ses vilaines dents.

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Le film est assez court avec peu de temps morts, et bien s'il avait été un peu plus long pour mieux cerner les protagonistes et avoir un peu plus de profondeur, çà aurait été un plus.

Film distrayant mais pas du original reprenant toutes les bases de l’original se veut un prequel de celui de Carpenter. Il y du suspense, de l'action mais peu d’ingéniosité et des acteurs moyens. Le réalisateur ne prend pas de risque, les effets spéciaux apportent plus de fluidité à la créature et le rendent impressionnante. Moins de suspense pour plus d'action.
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Time Out - 6,5/10

Messagepar caducia » Dim 27 Nov 2011, 16:15

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Time Out

Synopsis :

Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort. Un homme, accusé à tort de meurtre, prend la fuite avec une otage qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.

Critique :

Film que j'attendais avec impatience avec une bande annonce alléchante.
Andrew Niccol nous plonge dans un univers d'anticipation où le temps est la plus précieuse denrée qui existe, où les pauvres n'ont que quelques jours devant eux, et doivent sans arrêt courir après le temps, se dépêcher sans cesse, trouver des combines pour survivre.
Ici, les pauvres sont regroupés dans une zone de ghettos et ne sont pas mélangés avec les riches.
On voit que leur compte temps file à grande vitesse et qu'ils sont taxés à longueur de journée pour chaque acte de la vie quotidienne.

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De l'autre coté, on a la zone des riches où ils ont des années voir des siècles de vie. Pas de stress, pas besoin de se dépêcher pour quoi que ce soit car ils ont tout leur temps devant eux. Un univers à l'opposé des ghettos avec des immeubles et appartements de luxe, super costards et femmes très apprêtées.

Bien sur ce concept "temps=argent" est intéressant et le réalisateur en joue tout au long de son film de façon astucieuse. Bien sur, comment ne pas faire un parallèle avec notre société de consommation où l'argent est maitre du jeu, où les plus riches sont hors la vie et ont des gestionnaires de leur fortune, ils ne se préoccupent pas de survivre mais ne vivent que de loisirs et mondanités alors que le quidam qui doit bosser pour vivre est toujours en train de payer les factures, casquer sans cesse pour la moindre chose, le cout de vie qui ne cesse d'augmenter...et c'est vrai qu'on est toujours en train de courir pour aller bosser parce qu'on est obligé pour vivre correctement.
Une vision assez sombre de notre société via ce film où les gens sont obsédés par le pouvoir et l'argent et oublient souvent les petits bonheurs simples de la vie.
Niccoll montre aussi que les plus riches (qui sont éternels) ne sont pas si heureux que çà dans leurs prisons dorées et que ce n'est pas la vraie vie que de se faire assister et de se laisser vivre sans entraide, sans compassion.

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Le film est doté d'une belle brochette d'acteurs.

Justin Timberlake (Will Salas)
c'est un peu le Robin des bois des temps modernes qui vole du temps aux riches et le redistribue aux pauvres. C'est le personnage le plus humain et le plus sensible de l'histoire.
Au départ, c'est un peu comme s'il gagnait le jackpot avec un gros lot d'années, 1er réflexe profiter de la vie comme les riches, puis il se rend compte qu'il n'est pas à sa place et essaye d'aider les siens en rééquilibrant les comptes temps. Justin s'est sort bien avec un rôle physique et un peu psychologique mais sans plus.
Un petit clin d'oeil à James Bond avec la scène du poker.

Amanda Seyfried (Sylvia)
Fille de riche, elle ne connait rien d'autre...et quand Will l'embarque dans sa folle course et lui fait découvrir le monde des pauvres, elle se rend compte que c'est un enfer mais que c'est aussi la vraie vie. Ici, le réal veut nous montrer un personnage qui perd toute sa fortune en très peu de temps et qui ruiné doit enfin être autonome et "se bouger le cul".
Ici, Amanda la blonde devient Sylvia le brune mystérieuse. Habillée toujours très court et chic en petits talons, une belle performance d'actrice de jouer des scènes d'action ainsi vêtue.
Dommage que le coté histoire d'amour entre Will et Sylvia ne soit pas très prononcée dans le film, un ressent juste un coté complice entre eux mais de vraie alchimie.

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Cillian Murphy (Raymond Leon)
Est "le gardien du temps", ou un flic des temps modernes fringué à la matrix, tout de cuir. Un homme buté qui ne cherche qu'à faire respecter la loi et empêcher les vols de temps et que le déséquilibre prononcé Riches / Pauvres perdure.

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Puis, quelques acteurs "connus" en petites apparitions sympas : Olivia Wilde , Alex Pettyfer, Matthew Bomer...

Dans "Time Out", on ne sait pas trop à quelle époque on se situe, à la fois l'univers parait moderne avec un certain niveau de technologie pointue, mais le l'autre le réalisateur a voulu jouer le coté rétro, avec le style des voitures, la décoration intérieure, le fait que les personnages ne sont pas dotés de portables et utilisent des cabines téléphoniques. En général, quand on évolue dans un univers très moderne, les films mettent le paquet sur les effets spéciaux et des petits gadgets innovants pour en mettre plein la vue aux spectateurs, ici, Andrew Niccol n'a pas joué à fond la carte de la technologie à tout prix et s'est fixé des limites. En revanche, on ne connait pas trop l'historique du compteur intégré dans le bras et quelle technologie est utilisée. Ce n'est pas plus mal comme çà le spectateur se concentre plus sur l'histoire et sa philosophie que sur les trucs bling bling et çà donne un coté classieux au film avec les voitures anciennes et un certaine sobriété d'images.
Le réal joue surtout sur le contraste des images avec le noir et blanc et une sobriété dans les couleurs à part la scène dans l’océan qui a une image magnifique et poétique.

Scénario intéressant mais avec des incohérences tout de même, quelques longueurs de dialogues interminables, une histoire d'amour trop survolée et que quelques vraies scènes d'action mais aucune n'est très spectaculaire et ne restera gravée dans l'Histoire du ciné.
Film qui met en avant les injustices entre les individus des leur naissance et l'impossible égalité des droits et de changement de la société qui est ainsi faite.
On a envie de penser à Bonnie and Clyde, the Island, Equilibrium, Robin des bois avec une ambiance à la matrix où nos deux héros sont ancré dans un système qu'ils essayent de fuir et de changer.
Nettement inférieur à "Bienvenue à Gattaca" qui émanait une ambiance beaucoup plus froide avec des individus formatés et un scénario regorgeant d'intelligence.

Film agréable à regarder, qui fait bien sur réfléchir sur notre propre société et ses valeurs, mais qui manque de rythme et d'action malgré un casting crédible et équlibré. Pas assez de prises de risque.
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Urban Legend - 6/10

Messagepar caducia » Lun 28 Nov 2011, 22:25

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Uban Legend

Synopsis :

Les étudiants de l'université de Pendleton suivent assidûment les cours consacrés aux légendes urbaines qui évoquent des histoires terrifiantes dont on ignore l'origine.
Lorsqu'une élève est sauvagement assassinée et que d'inexplicables disparitions surviennent, seule Nathalie Simon soupçonne un lien avec les légendes. Elle tente de donner l'alarme, mais personne ne veut la croire.
Paul Gardener, un jeune journaliste avide de sujets à sensation, se décide à explorer cette piste.

Critique :

Thriller sympathique de 1h 40, plutôt réservé à un jeune public, tout droit inspiré de Scream.
çà se passe sur un campus universitaire où un tueur sévit et où les étudiants se rendent comptent qu'il s'inspire des "légendes urbaines" pour tuer chacune de ses victimes. Enfin, je ne sais pas si ces légendes urbaines existent en France, j'en avait jamais entendu parler avant ce film.
Le film se focalise sur un petit groupe d'étudiants qui tentent de décortiquer la méthode du tueur et de trouver quelle sera sa prochaine victime.
Ces étudiants ne sont pas super intéressants ni attachants, ce ne sont que des victimes ou tueurs potentiels.

Jamie Blanks, le réalisateur essaye de brouiller les pistes quand à l'identité du tueur qui peut très bien se cacher parmi le groupe d'étudiants, mais aussi parmi le personnel de l'université ou un quidam.
Pour semer le trouble, on voit quelques acteurs à sale gueule (Brad Dourif , le balayeur) ou encore Robert Englund alias M. Freedy.

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Ensuite, il y aussi la veste à capuche en fourrure du tueur qu'on revoit régulièrement tout au cours du film et qui fait aussi de nombreux suspects potentiels.
Les acteurs ados sont plus ou moins connus.
Jared Leto qui ne fait que de la figuration, rôle bateau.
Joshua Jackson qui joue un mec completement barré, prêt à faire n'importe quelle bêtise pour faire rire ou peur avec un petit clin d'oeil à sa série Dawson. Il s'en tire bien.
Sinon, je connais certains acteurs de vue...ils restent très quelconque.

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Le rythme du film est soutenu tout de même avec un tueur qui fait pas mal de victimes avec des "morts originales" qui se succèdent. Une tension omniprésente avec la quasi impossibilité de démasquer le tueur tellement c'est tiré par les cheveux, d'où un fin décevante. Sinon, la réalisation est classique mais permet de créer un suspense constant avec des rebondissements.
A voir une fois pour se faire peur avec une musique qui permet d'augmenter la tension.
Distrayant par ses pointes d'humour qui alternent les scènes d'action.
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Urban Legend 2 : coup de grâce - 2/10

Messagepar caducia » Lun 28 Nov 2011, 22:41

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Uban Legend II

Synopsis :

Des étudiants en cinéma de Alpine University sont en concurrence pour remporter un prix leur permettant de faire un film à Hollywood. Travis, le meilleur étudiant de l'Université, est celui qui est considéré comme étant le grand vainqueur de ce prix néanmoins il reçoit une note médiocre pour son film. Suite à cet échec, il décide de se suicider. Peu après, toutes les personnes ayant travaillé sur son film sont tuées les unes après les autres par un inconnu spécialiste de légendes urbaines. Trevor, le frère jumeau de Travis, est lui persuadé que son frère n'est pas mort suicidé et décide d'enquêter. Il est aidé par Amy, une jeune étudiante amoureuse de Travis et sur la liste du mystérieux tueur...

Critique :

Film vraiment très mauvais, pourtant les producteurs auraient pu faire une petite saga sympa à la "destination finale", mais ici c'est du grand n'importe quoi.
le fait que çà se passe dans une école de cinéma est une bonne idée, mais on s'éloigne des légendes urbaines...
Coté acteurs:
Jennifer Morrison ( du Dr House) joue Amy et a le rôle principal, et bien on peut dire qu'elle jouait vraiment super mal à l'époque et qu'elle a fait des progrès. Un jeu tout en hurlements ridicules et surjoué, une horreur.
Eva Mendes a un petit role, très banal : une lesbienne assumée et sexy.
le reste de la troupe est sans intéret.

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Le film joue sur l'école du cinéma et sur les faux semblants car dans cet univers du factice, bien souvent le spectateur et les personnages eux mêmes ont parfois du mal à différencier le vrai du faux entre la réalité et le cinéma. Et oui, lorsqu'ils tournent les étudiants utilisent des effets spéciaux et sur des scènes d'horreur, ils sont assez réalistes.
Scénario peu crédible et indigeste avec des meurtres sans aucune originalité, peu captivant.

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Mais le hic c'est que les jeunes acteurs de l'université jouent comme des pieds et ne sont pas du crédibles et en font des tonnes.
Je pense que contrairement au 1er opus où le coté thriller prenait le dessus sur le coté humour, ici c'est l'inverse, c'est le pitoyable qui prend le dessus, limite vulgaire.
Le réalisateur abuse à plusieurs reprises du fait que J. Morrison rêve d'une scène de meurtre et puis elle se réveille et revient à la réalité et où tout est normal, çà devient assez répétitif et sans intérêt.

Film plutôt humoristique, fort peu intéressant qui ne fait pas peur pour un sou. Un vrai loupé avec scénario alambiqué, le générique est sympa par contre.
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Re: [Caducia] Mes citiques 2011

Messagepar Logan » Lun 28 Nov 2011, 22:45

Qu'est ce que j'ai pu en bouffer des merdes comme ça quand j'avais 12-13 ans, ça me rajeunit pas tout ça :eheh:
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Journal d'une baby-sitter (Le) - 6/10

Messagepar caducia » Mer 30 Nov 2011, 22:32

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Le Journal d'une baby-sitter

Synopsis :

On ne naît pas baby-sitter, on le devient...
Annie Braddock est une jeune femme d'origine modeste, tout juste sortie du collège. Pressée par sa mère d'entrer dans la vie active, elle obtient un poste de nounou dans une famille huppée de Manhattan, les X. Un monde insoupçonné s'ouvre alors à elle, exotique et déroutant, semé de pièges et d'embûches.
Car la vie chez les X n'a rien d'un long fleuve tranquille : Madame est une bourgeoise radine, hyperactive et maniacodépressive et Monsieur, un tyran de la plus belle espèce. Par chance, leur fils, Grayer, est un adorable gamin auquel Annie s'attache immédiatement, s'efforçant de lui apporter tout l'amour dont le privent ses parents.
Avec un humour et un stoïcisme à toute épreuve, Annie réussit à surmonter toutes les crises, jouant à la perfection son rôle d'esclave corvéable à merci. Mais, côté coeur, quelques surprises l'attendent lorsqu'un bel étudiant de Harvard entreprend de faire sa conquête...

Critique

Petite comédie sympa sans prétention mais bien distrayante.
Scarlett Johansson tient le film sur ses épaules de la nanny de service, le coté marrant c'est que c'est une étudiante en anthropologie, qui étudie les peuples et le tribus en tous genre. Et donc, pendant tout le film on a à la fois la vue d'une jeune femme qui se fait exploiter par ses patrons mais aussi une analyse "anthropologique" de la tribu des richmans newyorkais avec la voix off de Annie comme si elle commentait un documentaire sur une tribu quelconque.

L'histoire est sympathique, et met en avant le contraste et la relation nanny / patrons où la jeune femme qui vient d'un milieu modeste débarque chez des bourgeois pétés de thunes qui l'engage comme Nanny, mais au fur et à mesure la pauvre Nanny va devenir une véritable esclave de cette famille.
Film assez caricatural avec des patrons riches sans pitié et froid (mais bon, tout le monde en connait) et de l'autre coté la jeune naïve influençable S.Johansson qui essaye de faire de son mieux son travail sans aucune reconnaissance.
Scarlett Johansson s'en tire très bien et est très convaincante et assume le ridicule de certaines scènes.
Ici, c'est une vraie Cendrillon qui doit être disponible 24h/24 pour ses patrons, non respectée et qui doit obéir au doigt et à l'oeil.

Paul Giamatti est son patron, excellentissime, il passe à coté de la nanny comme si elle n'existait pas, mais quand il a besoin d'elle soudain il la capte (j'en ai connu aussi des comme çà !) Une belle ordure.
Laura Linney est Mme X, elle aussi joue bien la bourgeoise égoïste qui ne pense qu'à ses petites activités inutiles et cherche à refourguer son boss à tout prix.
en roles secondaires : Alicia Keys et Chris Evans .

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Un film agréable par ses nombreux cotés de comique de situation et de dialogues cinglants avec une fin brillante et émouvante. Les personnages sont crédibles et marquent bien la fracture sociale américaine et la tribu des nounous qui s'en prennent plein la tronche toute la journée et sont considérées comme des sous-femmes.
Le film évoque donc le peu de reconnaissance et de communication existant entre les riches et leurs employés, le fait que ce ne sont pas eux qui élèvent leurs gosses mais bien les nannys qui se mettent en 4 pour trimballer les gamins à droite à gauche.

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A noter qu'en France malheureusement, on a aussi tendance à faire garder ses gamins à tout bout de champ et à ne pas en profiter mais c'est à cause du marché du travail.
Ici, Mme X étant blindée, ne travaille pas pourrait essayer un minimum d'enlever son gamin mais il n'en n'est rien.
La relation entre Annie et le gamin est très touchante, même si ce n'était pas gagné d'avance.
Bonne comédie à l'américaine, assez intelligente mêlant humour et psychologie.
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Open Range - 9/10

Messagepar caducia » Jeu 01 Déc 2011, 13:07

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Open Range

Synopsis :

Boss Spearman, Charley Waite, Mose Harrison et Button mènent leurs troupeaux à travers les vastes plaines de l'Ouest. Les quatre hommes partagent une amitié basée sur un solide code d'honneur. Leur migration les conduit à Harmonville, un patelin sous la férule d'un shérif corrompu et d'un rancher tyrannique.
Boss et Charley se trouvent irrémédiablement entraînés vers une confrontation avec les dirigeants de la petite ville pour protéger la liberté et les valeurs rattachées à leur style de vie d'une autre époque. Dans la tourmente, la vie de Charley est bouleversée par sa rencontre avec Sue Barlow, une femme superbe et chaleureuse qui séduit à la fois son coeur et son esprit...

Critique

Film magistral réalisé par Kevin Costner.
Des images magnifiques avec des prairies et grands espaces de l'Ouest mis en valeur avec des couleurs magiques, panoramas fondus au noir, jeu de lumières. Costner joue avec les perspectives et les premiers plans tout en prenant son temps pour nous permettre d'admirer tout celà avec une belle gestion de l'espace.

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Casting irréprochable avec le duo Duvall / Costner.
Charley Waite (Kevin Costner) est fidèle à son "boss" Robert Duvall qu'il suit comme éleveur itinérant depuis 10 ans. A priori c'est juste un cowboy irréprochable travailleur, droit et loyal, mais on découvre qu'il a une part sombre de son passé qu'il a du mal à livrer.
Personnage très crédible, attachant qui n'arrive pas à se fixer quelque part, ni à fonder une famille car il reste assez sauvage vis à vis de la civilisation surement à cause de son passé trouble.
Mais, Charley a un coté désuet et maladroit qui fait que ce n'est pas un homme parfait, faisant de lui un homme courageux mais avec un coté fragile à la fois : il reste aussi touché par la mort de son chien que par celle de son compagnon de route, troublé par Sue Barlow il a du mal à livrer ses sentiments.

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Robert Duvall
Boss Spearman a le même état d'esprit que Charley, il aime la liberté, les grands espaces, le respect de son prochain, la loyauté. Cowboy vieillissant au fond de lui, il souhaite quand même se trouver un petit coin tranquille pour vivre le reste de ses jours. Joué avec justesse par R. Duvall charismatique ,poignant, sincère et déroutant qui forme avec Charley un tandem touchant.

Les rôles secondaires sont corrects, mais Costner n'abuse pas trop des gueules cassées habituelles, les méchants ressemblent à n'importe quel quidam.


Les dialogues sont assez nombreux dans "Open Range" mais ils ne sont pas inutiles, ni pour faire du remplissage. Certes ce n'est pas de la grande philosophie mais celà permet de voir les relations entre les personnages qui ne sont pas simples avec souvent une opposition Duvall / Costner.
Personnages pour qui la loyauté et le code de l'honneur est primordial. Au fur et à mesure, les cowboys se livrent sur leurs sentiments et leur passé tout en gardant une certaine pudeur avec des dialogues pertinents et ciselés. Mais les personnages ne se dévoilent qu'à moitié et gardent une part de mystère.
Personnages simples qui se contentent de ce qu'ils possèdent, n'enviant pas les richesses d'autrui. Ils débarquent dans un village où règne corruption et silence, forcément leur arrivée dérange.

Scénario tout à fait intéressant avec le destin des 2 cowboys qui veulent se faire respecter par Baxter quoiqu'il leur en coute et l'histoire d'amour Charley / Sue mettant un peu de poésie au film.
Une montée de tension progressive gérée par Costner avant l’ultime combat final au dénouement aléatoire.

Les deux cowboys arrivent en ville pour se venger sans être réellement organisés, puis ils élaborent une stratégie pour qu'ils puissent prendre le dessus sur le fait qu'il ne sont que 2 contre une dizaine.
Malgré une mort presque annoncée par ce combat, les complices restent relax et presque détendus, on ressent comme un soulagement car ils savent qu'ils font acte de bravoure et qu'ils n'ont rien à se reprocher.

Le combat final contraste avec le début du film plutôt contemplatif et statique.Filmé avec fureur et maestria. Ici, les déflagrations s’enchaînent à toute allure avec une caméra mobile qui les suit dans tous les recoins de la ville. Très beau gunfight, même si le fait que Costner s'en sort presque indemne est assez peu crédible.
Un film cohérent et homogène, simple mais réussi avec une photographie sublime.
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