A LETTER TO THREE WIVES (CHAINES CONJUGALES) | 7/10
A letter to three wives est un film assez admirable d'un point de vue formel, Mankiewicz soigne sa réalisation et son histoire, tout est millimétré rien ne dépasse. Malheureusement pour moi, malgré toutes les qualités que je reconnais dans ce film, c'est typiquement le genre de sujet qui me laisse assez froid. Une critique de l'american way of life à travers trois couples, trois femmes plus précisément, bien différentes les unes des autres histoire de bien enfoncer le clou. Le film s'annonce dès les premières images comme une descente à dos de souris au sein de différents mondes sociaux pour décortiquer leurs modes de vie, et les choix que feront ces différentes personnes pour évoluer dans leurs histoires respectives, de l'agressive séductrice intéressée car sans le sou à la jeune campagnarde lachée parmis les fauves du bon gout, en passant par l'épouse modeste modèle qui a soif de plus de reconnaissance sociale et de zeros sur sa fiche de paye.
Alors oui, c'est très bien fait, chaque histoire est mise en scène grace à un flashback, le film reposant sur des minis scénettes cyniques et virulentes destinées à creuser chacun des couples présents dans l'histoire. Le seul fil rouge du film est un fantasme masculin que l'on devine proche de la perfection et se prénommant Addie Ross. Femme de toutes les attentions, au charme dévastateur et à la classe naturelle, elle revêt tout ce que peuvent redouter les épouses du film tout en étant une personne à laquelle elle se compare en permanence, une espèce de baromètre de la femme à devenir.
Ce personnage est bien traité et intelligemment utilisé puisqu'il est le ciment même du film. On n'en connaitra que la voix, utilisée en off pour nous éclairer en temps voulu. C'est également un personnage qui va relativiser toutes ces histoires de couple, car finalement, cette Adie Ross a beau être parfaite et désirable, elle n'en demeure pas moins tristement seule. Pied de nez du réalisateur, petite morale un peu légère, jolies femmes, épouses, restez comme vous êtes, on vous aime pour vos qualités mais également vos défauts. Mouais, c'est mignon quand même, j'aurais bien aimé légèrement plus de cynisme.
Sentiment mitigé donc à la sortie de ce Mankiewicz, mais bon, je le répète, ce genre de film, c'est pas vraiment ma came. Ca manque un peu de venin à mon gout, tout est finalement un peu trop gentillet, il n'y a guère que les médias et ces bons gros connards de publicitaire qui en prennent dans la tronche (dans le genre scène sans nuance, elle est pas mal celle la ...). Reste une réalisation efficace à base de plans aussi pensés que très soignés, un sens du récit incontestable véritablement novateur pour l'époque et des acteurs qui ont du peps, ce qui est quand même plutôt digne d'intérêt.
Alors oui, c'est très bien fait, chaque histoire est mise en scène grace à un flashback, le film reposant sur des minis scénettes cyniques et virulentes destinées à creuser chacun des couples présents dans l'histoire. Le seul fil rouge du film est un fantasme masculin que l'on devine proche de la perfection et se prénommant Addie Ross. Femme de toutes les attentions, au charme dévastateur et à la classe naturelle, elle revêt tout ce que peuvent redouter les épouses du film tout en étant une personne à laquelle elle se compare en permanence, une espèce de baromètre de la femme à devenir.
Ce personnage est bien traité et intelligemment utilisé puisqu'il est le ciment même du film. On n'en connaitra que la voix, utilisée en off pour nous éclairer en temps voulu. C'est également un personnage qui va relativiser toutes ces histoires de couple, car finalement, cette Adie Ross a beau être parfaite et désirable, elle n'en demeure pas moins tristement seule. Pied de nez du réalisateur, petite morale un peu légère, jolies femmes, épouses, restez comme vous êtes, on vous aime pour vos qualités mais également vos défauts. Mouais, c'est mignon quand même, j'aurais bien aimé légèrement plus de cynisme.
Sentiment mitigé donc à la sortie de ce Mankiewicz, mais bon, je le répète, ce genre de film, c'est pas vraiment ma came. Ca manque un peu de venin à mon gout, tout est finalement un peu trop gentillet, il n'y a guère que les médias et ces bons gros connards de publicitaire qui en prennent dans la tronche (dans le genre scène sans nuance, elle est pas mal celle la ...). Reste une réalisation efficace à base de plans aussi pensés que très soignés, un sens du récit incontestable véritablement novateur pour l'époque et des acteurs qui ont du peps, ce qui est quand même plutôt digne d'intérêt.