[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Scalp]

Bein Raspoutine y veut devenir le maitre du monde, ça te suffit pas comme motivation ?

( c'est tellement facile d'attaquer tes films préféré )

[Alegas]

Super la motivation, reviens plus jamais reprocher des persos manichéens toi.

[Waylander]

En même le premeir ça se passe pendant la seconde guerre mondiale sur fond d’occulte et de nazis forcément c’est manichéen donc c'est obligé d'avoir un bad guy radical qui veut enculer tout le monde.

[Scalp]

Manichéens des fois c'est bien, là on parle de film de super héros donc un méchant très méchant c'est pas spécialement un soucis ( mais c'est vrai que le bad guy du 2 c'est un autre niveau, meilleur bad guy de film de super héros tout simplement ), après faut voir comme c'est traité.

[Alegas]

Bah pour moi Raspoutine c'est aussi réussi que Red Skull dans Captain America, ça passe sur le coup mais ça pose carrément des limites au film.

[Scalp]

sauf qu'il y a un film bien réalisé et pas l'autre, un film qui livre largement le quota de scène d'action et pas l'autre, après oui Red Skull et Raspoutine même combat mais un gros méchant ça a jamais poser les limites d'un film, Darth Vador, Sauron c'est subtile pour toi ? des fois les films ont pas besoin d'avoir des bad guy nuancé pour être bon.

[Alegas]

Après faut compter aussi le charisme du bad guy, Vador et Sauron (dans sa seule apparition) bah ils en imposent et ils sont effrayants à leurs façons, ce que n'arrive pas à faire Raspoutine. Après je demandais pas un combat de la mort qui tue ou un visuel de malade mais juste des intentions un peu plus développées, d'autant que sa relation avec Hellboy est ultra importante alors pourquoi y consacrer seulement 5 minutes ?

[Scalp]

Si tu trouves pas que la scène du réveil de Raspoutine je peux rien faire pour toi et je te conseil de continuer à regarder en boucle Moulin Rouge, c'est plus facile à comprendre pour toi

[Alegas]

Essaye pas de clore le débat à ton avantage en me balancant du Luhrmann, ça marche pas.

La scène du réveil de Raspoutine elle est classe mais bon si l'Agent Smith avait que sa première apparition de cool bah ça serait pas le best bad guy ever que l'on connaît aujourd'hui.

[Scalp]

Huhu, bon bein la fin dans les catacombes c'est un autre niveau que la fin de Cap America, ose affirmer le contraire, la relation entre Hellboy et Raspoutine a pas besoin d'être plus approfondit pour qu'on comprenne le truc.

[Alegas]

Attend attend qu'on soit bien clair : Hellboy c'est clairement deux niveaux au-dessus de Captain America on est bien d'accord, je faisais juste le parallèle pour les motivations du bad guy. Hellboy c'est carrément un film que je reverrais avec énormément de plaisir malgré le fait que je lui trouve des défauts, après pour la relation Raspoutine/Hellboy tu est surement aidé par le lecture du comics, perso j'en ai jamais lu une page et j'ai eu véritablement l'impression que l'on ne me disait pas tout pendant la confrontation finale.

[Alegas]

Lifeboat de Alfred Hitchcock

(1944)

C'était l'un des Hitchcock mineurs qui me tentaient le plus, la promesse du huit-clos ultime avec une idée de départ géniale pour un film des années 40, quelques survivants d'un naufrage se retrouvent dans un canot de sauvetage en plein océan Atlantique, leurs différences sociales et leurs nationalités (l'un des survivants est un soldat allemand) faisant le reste pour près d'1H30 de métrage. Le début est d'ailleurs très convaincant si l'on excepte le fait que tout le monde se connaît plus ou moins (tiens je me rappelle de vous, je vous ai vu embarquer) et ça se laisse suivre sans ennui. Hitchcock parvient même à créer des tensions propres à son cinéma au sein de cet espace pour le moins limité. Mais à partir du moment où le soldat allemand prend une importance toute autre, Lifeboat tourne véritablement en rond malgré quelques bonnes idées (dont l'apparition d'Hitchcock). Et si le destin de ce personnage est assez surprenant (quoique Hitchcock aurait pu aller encore plus loin), comment ne pas être déçu par ce final qui laisse beaucoup trop de choses en suspens, ce qui donne vraiment la désagréable impression d'avoir vu un film bâclé et surtout un exercice de style qui ne dépasse pas son propre statut. Lifeboat mérite néanmoins le détour pour peu que l'on soit un minimum curieux en connaissance du synopsis, pour le reste mieux vaut se tourner vers des huit-clos hitchcockiens mieux maîtrisés comme Dial M For Murder.

NOTE : 5,5/10

[Alegas]

The Ides Of March (Les Marches du Pouvoir) de George Clooney

(2011)

Une bonne surprise ce Ides Of March, alors oui ce n'est clairement pas le film de l'année mais ça reste un bon petit thriller politique intéressant et bien réalisé. On pourra bien entendu reprocher au scénario de rester un peu trop classique (encore que la critique de la politique américaine est quand même assez poussée dans le script, et puis chaque personnage a sa propre zone d'ombre) mais le fait est que c'est avant tout efficace et que chaque péripétie reste compréhensible malgré de nombreux passages jouant sur les non-dits. La grande force du film de Clooney est bien entendu son casting 5 étoiles, aucune fausse note de la part de la totalité des acteurs, tout le monde est véritablement à l'aise et livre une interprétation plus que correcte, notamment Phillip Seymour Hoffman et Paul Giamatti qui, malgré un temps de présence minime, arrivent à marquer durablement le reste du métrage. Enfin, niveau mise en scène il est indéniable que Clooney est plutôt doué derrière une caméra (ça me donne clairement envie de voir ses autres films), ça reste classique dans l'ensemble mais rien ne dérange et quelques scènes sont véritablement réussis comme ce dialogue inaudible en voiture, l'appel téléphonique en pleine conférence de presse et surtout le face à face Ryan Golsing/George Clonney d'une intensité monstre. Pas une grande œuvre mais c'est clairement le genre de film que je reverrais avec beaucoup de plaisir.

NOTE : 7/10

[Logan]

La dernière ligne est mortelle.

[Alegas]

Gné ?