THE MAN WITH THE GOLDEN ARM (L'HOMME AU BRAS D'OR) | 7.5/10
Ça faisait un moment qu'il trainait sur mes étagères, il était donc plus que temps que je me fasse cet homme au bras d'or, signant ainsi ma rencontre avec un réalisateur que je connais de nom mais dont je n'avais jusqu'ici vu aucun film. Si je le connaissais, c'est avant tout pour ses nombreuses collaborations avec Saul Bass, preuve déjà d'un bon gout notoire ( ), qui signe d'ailleurs le générique d'ouverture du film, histoire de nous mettre direct dans le bain.
Le film en lui même est vraiment bon, sans aller jusqu'à l'excellence. Il est certainement à noter que pour l'époque, le sujet était audacieux, mais force est de constater qu'il a un peu perdu de sa force avec l'évolution décadante de notre société Toujours est-il que Preminger ne fait pas les choses à moitié et signe ici un film archi noir dans lequel il met en scène un junkie, Franckie Machine (pseudo qui tue !), revenu au pays après une cure de désintox, qui va retomber sur ses vieilles connaissances et renouer avec ses vieux démons. Le script est donc classique, si ce n'est qu'il est completé par un triangle amoureux très réussi dans le sens où il a une symbolique forte. Les deux femmes de sa vie sont antagonistes, chacune sur son épaule, la première le poussant au vice, la seconde, le rassurant pour essayer de lui éviter de replonger. Cette dernière, jouée par une Kim Novak au charme fou, est le seul personnage qui permet au film de garder une lueur positive tant tout le reste est poisseux, pathétique et triste. Est à saluer la performance de Sinatra qui campe avec passion Francky Junkie Machine dans sa quête de rédemption via la musique (comme par hasard ^^). Sa descente aux enfers est vraiment bien rendue, tant psychologiquement que physiquement. Au fur et à mesure que le film avance, on sent un réel changement physique, ses joues se creusent et sa mine dépérit.
L'homme au bras d'or signe ma première appréhension d'un réalisateur qui m’intéresse vivement et même si je m'attendais à mieux, j'ai bien apprécié ce premier contact. Mon enthousiasme est juste quelque peu entaché par des décors que l'on sent un peu trop et quelques scènes moins crédibles que les autres qui affaiblissent le script, comme le sevrage express en pleine enquête, c'est dommage, ça plombe un peu le film. M'enfin, ne faisons pas la fine bouche, rien que la bého, bien jazzy old school, mérite que vous lanciez la galette !
Le film en lui même est vraiment bon, sans aller jusqu'à l'excellence. Il est certainement à noter que pour l'époque, le sujet était audacieux, mais force est de constater qu'il a un peu perdu de sa force avec l'évolution décadante de notre société Toujours est-il que Preminger ne fait pas les choses à moitié et signe ici un film archi noir dans lequel il met en scène un junkie, Franckie Machine (pseudo qui tue !), revenu au pays après une cure de désintox, qui va retomber sur ses vieilles connaissances et renouer avec ses vieux démons. Le script est donc classique, si ce n'est qu'il est completé par un triangle amoureux très réussi dans le sens où il a une symbolique forte. Les deux femmes de sa vie sont antagonistes, chacune sur son épaule, la première le poussant au vice, la seconde, le rassurant pour essayer de lui éviter de replonger. Cette dernière, jouée par une Kim Novak au charme fou, est le seul personnage qui permet au film de garder une lueur positive tant tout le reste est poisseux, pathétique et triste. Est à saluer la performance de Sinatra qui campe avec passion Francky Junkie Machine dans sa quête de rédemption via la musique (comme par hasard ^^). Sa descente aux enfers est vraiment bien rendue, tant psychologiquement que physiquement. Au fur et à mesure que le film avance, on sent un réel changement physique, ses joues se creusent et sa mine dépérit.
L'homme au bras d'or signe ma première appréhension d'un réalisateur qui m’intéresse vivement et même si je m'attendais à mieux, j'ai bien apprécié ce premier contact. Mon enthousiasme est juste quelque peu entaché par des décors que l'on sent un peu trop et quelques scènes moins crédibles que les autres qui affaiblissent le script, comme le sevrage express en pleine enquête, c'est dommage, ça plombe un peu le film. M'enfin, ne faisons pas la fine bouche, rien que la bého, bien jazzy old school, mérite que vous lanciez la galette !