[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Scalp]

If he die, he die, c'est la punchlines la plus con des 80's c'est du niveau d'un commando, donc c'est cool

[francesco34]

Ouais mais non, Commando c'est du débile assumé du début à la fin alors que Rocky IV ça se prenait vachement au sérieux je trouve...

[Heatmann]

moi je prefere le 4 au 3 ou au 5 , sans aucun doute .

[francesco34]

Bon mes souvenirs du 3 et du 5 sont très flous et lointains donc j'aurais un peu de mal à réellement comparer, mais à l'époque le 4 m'avait vraiment marqué (dans le mauvais sens du terme).

[Scalp]

Ouais mais non, Commando c'est du débile assumé du début à la fin alors que Rocky IV ça se prenait vachement au sérieux je trouve...

Franchement Commando je suis pas sur que ce soit assumé le fait que ce soit débile, à mon avis c'est aussi premier degré que Rocky.

[Heatmann]

a l epoque ca choquait personne, tout les actioner etait plus ou moin pareil en 85 , c etait pas "debile" , mais maintenant , presque 20 ans apres, c est sur que certain voit ca d un autre oeil , les temp changent ca evolue ...

[Waylander]

Ben non, ça s'insère pas super bien. Il y a peu d'éléments fantastiques dans le film : les scarabées, l’acuponcture et les cerfs. Les deux premiers passent limite, mais le dernier ressemble à rien.

je dirais que les éléments que tu cites n'ont rien de fantastique (les insectes crament à cause du phosphore, les animaux parlent mais c'est un ventriloque derrière et l’acupuncture ça existe hein mais la transmutation que ça engendre ouais ça c’est fantastique). les daims qui parlent même si en fait c'est du mytho, Hark fait bouger les lèvres des animaux et c'est ça qui nique tout en fait. Le fantastique dans le film c'est surtout une ambiance plus que des détails concrets. Les mecs qui voltigent, l’atmosphère de la scène au marché fantôme etc..mais en fait tout ce qu'on croit être fantastique dans le film ne l'est pas et c'est toujours démystifié par quelque chose: Dee drogué qui croit voir la nana voler sous forme d'une cape maléfique et cie. Dee , d'une certaine façon nous montre pleins de choses qui aurait pu former une mythologie en se basant sur des faits interprétés par notre propre vision.

[pabelbaba]

Concernant les cerfs, ce qui me gêne le plus c'est le fight!

[Waylander]

Rassure-toi moi aussi. J’ai pas mis 10 au film pour cette scène et 2-3 plans SFX choquants mais franchement faut prendre ne compte le budget du film quoi. Quand on voit des films USA au budget 10x supérieur et qu’un final ça pose les mêmes défauts visuels on se pose des questions.

[Alegas]

Le Doulos de Jean-Pierre Melville

(1962)

Déception assez conséquente face à un film souvent considéré comme l'un des meilleurs de son auteur, si Le Doulos est loin d'être un mauvais film, il a tout de même du mal à remporter totalement mon adhésion, au contraire d'autres films de Jean-Pierre Melville. La première demi-heure est clairement ce qui est à retenir du métrage, avec une ambiance très réussie et des travellings toujours aussi classes (Melville c'est de loin le réalisateur français qui sait les utiliser le mieux) comme celui du générique de début ainsi que celui dévoilant le terrain vague. L'introduction du personnage de Jean-Paul Belmondo (qui, pour le coup, me surprend vraiment, c'est d'habitude le genre d'acteur que je déteste) est assez surprenante, c'est donc avec une certaine réticence que j'ai suivi la suite du scénario qui, loin d'être convenu, est tout de même moins prenant malgré un rythme soutenu (encore que la magouille du double meurtre face au coffre ça prend bien trop son temps). A la limite, j'aurais même préféré que Belmondo reste un bad guy, ça aurait été terrible. Un bon film néanmoins mais c'est pas un Melville que je reverrais avec grand plaisir, contrairement au Samouraï.

NOTE : 6/10

[Scalp]

Ca manquait de filtre fluo à la Lurhman je pense.

[Heatmann]

ou de la pop electro comme dans drive que c est trop le meilleur film de l'annee

[Alegas]

[Scalp]

Non j'ai trouvé, t'aurais voulu que Belmondo chante et danse

[Alegas]

The Adventures Of Tintin (Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne) de Steven Spielberg

(2011)

Après trois ans d'absence et le souvenir douloureux de l'indigne quatrième opus de la saga Indiana Jones, Steven Spielberg revient en 2011 avec l'adaptation tant crainte de Tintin. Un projet fou pour de nombreuses raisons (risque de flop commercial, adaptation fidèle de la bande-dessiné remise en cause, risque de tomber dans le ridicule à l'instar des films live déjà tournés sur le sujet, etc...) et qui avait toutes les raisons d'être craint par de nombreux spectateurs. Pourtant, Spielberg montre encore aujourd'hui qu'il reste l'un des maîtres incontestés de l'entertainment américain en livrant non seulement un film fidèle à son origine à tout les niveaux mais aussi l'un des films d'aventure les plus réussis de ces dernières années. Avec l'aide de Peter Jackson, Spielberg transcende ici le travail d'Hergé sans jamais le dénaturer (les personnages restent ce qu'ils sont, que ce soit physiquement ou psychologiquement), lui rendant même hommage au détour d'une très jolie scène, mais n'oublie pas de livrer un film d'aventure sans aucun temps mort et où chaque scène est l'occasion pour faire durer un peu plus le spectacle. Visuellement, le film est clairement une réussite, la performance capture est ici utilisée de façon grandiose et permet à la mise en scène de Spielberg de s'exprimer comme jamais (le flash-back intégré dans le présent, le fameux plan-séquence en ville) tout en offrant au spectateur des scènes d'action over the top et dont l'efficacité fait mouche à chaque fois (mention spéciale au duel naval gigantesque). Si le film souffre néanmoins de quelques défauts, avec notamment un rythme trop soutenu sur la fin et plusieurs détails sous-utilisés (la Castafiore notamment), on ne peut qu'être ravi devant cette adaptation à la qualité inattendue. Vivement le 2.

NOTE : 8/10