[Jipi] Mes critiques en 2011

Modérateur: Dunandan

Re: [Jipi] Mes critiques en 2011

Messagepar zack_ » Jeu 03 Nov 2011, 13:51

Attention c'est pas réalisé par tonton Spielberg, juste produit par sa société
zack_
 

Re: [Jipi] Mes critiques en 2011

Messagepar francesco34 » Jeu 03 Nov 2011, 14:21

Y'a des critiques plus longues qu'ont déjà été refusées non? :eheh:

Ah et ce qui est marrant c'est de voir en The artist un vibrant hommage sans déjà-vu, mais considérer Super 8 comme une compile...
Pourquoi le traitement différencié? Les 2 films fonctionnent sur le même mode nostalgique en reproduisant de vieilles recettes sans les réactualiser.
Avatar de l’utilisateur
francesco34
Godzilla
Godzilla
 
Messages: 14825
Inscription: Mer 17 Fév 2010, 19:33
Localisation: Montpellier

Re: [Jipi] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Jeu 03 Nov 2011, 14:45

D'accord avec Francesco.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 50065
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Dernier roi d'Écosse (Le) - 9/10

Messagepar Jipi » Ven 04 Nov 2011, 12:37

Image

" Ici c'est la violence contre la violence avec la mort aux aguets. "

L'argument principal de ce dernier roi d’Écosse est de dénoncer avec détermination une partie
historique particulièrement éprouvante endurée par un pays soumit à la terreur et aux discours récupérateurs.

Un bien triste univers observable local semblant l'égérie de la quasi totalité d'un continent.

Le bilan est édifiant et surtout révélateur d'un mode de fonctionnement perpétuel offrant une allégorie mensongère permanente à un peuple privé de tout dont la seule survie est d'adorer bien souvent sans savoir pourquoi un militaire vociférateur hyper encadré.

Accompagné d'une faune de carnaval affairiste ou débauchée, un paranoïaque conscient des psychologies girouettes d'un entourage incertain monte lentement en puissance en se servant comme argument destructeur de l'irrémédiable trahison toujours prête à surgir.

Au départ Amin Dada est sympathique, un bon gros nounours bourru, bon vivant, moqueur et jovial servant de modèle à un jeune esprit curieux acceptant sans lucidité tous les privilèges sans être conscient de sa récupération.

A travers les convulsions d'un état sous l'emprise d'un tyran se dévoile tout un système thématique entre le dominant, le subordonné, le protégé, le courtisan, le comploteur, le sado maso, la mère porteuse et la prostituée.

Composants paraissant incontournable et fédérateur d'un territoire sous emprise privée d'une pensée naturelle.

Un film remarquable sur un peuple endormi dans des traditions ancestrales favorisant dans un premier temps une politique spectacle presque divertissante laissant sa place à une épuration sanguinaire.
Critiques similaires

Le zéro bipolaire. Le néant infini et son absolu infini. Une forme pleine dans une valeur nulle.
Avatar de l’utilisateur
Jipi
Rambo
Rambo
 
Messages: 823
Inscription: Sam 11 Oct 2008, 10:50
Localisation: Créteil

Homme au bras d'or (L') - 9/10

Messagepar Jipi » Mar 08 Nov 2011, 16:24

Image


L'homme aux bras d'or est un film noir sur un monde dur, violent et égoïste s'acharnant sur un esprit combatif mais tributaire de plusieurs aspects d'une emprise qu'elle soit de l’héroïne, du tripot crasseux, de la simulatrice ou de l'aimante trop effacée.

Une brochette destructive réduisant au rang d'épave un esprit volontaire sans cesse sur le fil du rasoir entre repentir et récupération, suite à quelques dépendances dont la première le condamne à sevrer un talent impossible à exercer dans un état normal.

Emblème de référence et première approche cinématographique sur les ravages de la drogue, L'homme aux bras d'or montre sur fond de crise économique, de taudis et de prolifération de marginaux les énormes difficultés éprouvées par un être instable constamment ballotté entre sa volonté d'en sortir et ses dépendances.

La descente aux enfers d'un homme avalé par un environnement sordide dont il n'arrive pas à s'extraire.

La scène de l'audition ratée reflète parfaitement le climat d'une époque ou l'on a plus rien à se dire.
Critiques similaires
Film: Homme au bras d'or (L')
Note: 7,5/10
Auteur: osorojo

Le zéro bipolaire. Le néant infini et son absolu infini. Une forme pleine dans une valeur nulle.
Avatar de l’utilisateur
Jipi
Rambo
Rambo
 
Messages: 823
Inscription: Sam 11 Oct 2008, 10:50
Localisation: Créteil

Planète des singes: les origines (2011) (La) - 8/10

Messagepar Jipi » Lun 14 Nov 2011, 12:37

Image

Quelle bonne surprise que ce film sensible aux trucages époustouflants démontrant sur fond de lutte contre la maladie Alzheimer que l'instinct restera toujours malgré de stupéfiantes facultés intellectuelles le schéma directeur d'un animal.

A quoi bon singer les hommes en postulant l'acquisition de leur bien le plus précieux, l'intelligence ?

Un chimpanzé ne sera jamais champion du monde de football ou prix Nobel de chimie surtout dans un monde aussi étrange que celui des humains partagé entre l'affection des uns et la méchanceté gratuite des autres.

La maltraitance et l'enfermement abusif s'avère le détonateur d'un choix intérieur. La bête rapatriée par le traitement médical dans la logique des humains n'accepte pas d'être privée de ses comportements naturels.

Ressourcée en compagnie de ses congénères, elle n'a plus d'autre solution afin de récupérer un comportement ancestral que de se servir en parallèle de son intellect et de ses fonctions bestiales contre ceux qui lui ont appris à réfléchir et dont elle s'éloigne de plus en plus.

Un film magique et passionnant sur la liberté d''être ce que l'on doit être sans aucune récupération.

A voir absolument
Critiques similaires

Le zéro bipolaire. Le néant infini et son absolu infini. Une forme pleine dans une valeur nulle.
Avatar de l’utilisateur
Jipi
Rambo
Rambo
 
Messages: 823
Inscription: Sam 11 Oct 2008, 10:50
Localisation: Créteil

Silence des agneaux (Le) - 9/10

Messagepar Jipi » Mer 14 Déc 2011, 10:21

Image

Cet opus sombre et mélancolique dépeint parfaitement dans un contexte sensible et épuré les premieres approches douloureuses d'un métier par Clarice Starling jeune stagiaire déterminée, fragile, souvent au bord des larmes projetée dans un monde insoutenable dominé par le prédateur insensible et le martyre horriblement mutilé.

Il s'agit de conserver sa motivation dans des investigations pénibles et réalistes squatée par des images sensitives d'adolescentes et une absence insoutenable tout en étant généreuse en confidences souhaitées et collectées par un tueur psychophate d'abord odieux puis protecteur et paternel.

Un premier contact acerbe et destructeur puis tendre et abouti entre une écorchée vive et un monstre adouci par la perception d'un être véritable et sensible le temps de quelques révélations.

Un film émouvant sur quelques moments intimes entre deux esprits temporairement éloignés de leurs thématiques par la puissance d'un verbe en commun.
Critiques similaires

Le zéro bipolaire. Le néant infini et son absolu infini. Une forme pleine dans une valeur nulle.
Avatar de l’utilisateur
Jipi
Rambo
Rambo
 
Messages: 823
Inscription: Sam 11 Oct 2008, 10:50
Localisation: Créteil

Précédente

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 18 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO