[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Heatmann]

bon resumer de Rocky , biensure ce film et toute la saga qui suit je pense que les avoir suivit pendant la jeunesse puis y revenir apres ce gros lapas de temp sur le dernier , ca doit jouer bcp , mais ca enleve rien au qualites enorme du 1 et du balboa . les autre au millieu , moi evidement je les aiment bien , mais c est clairement de l enterteinement 80's hein , ceci dit chaque episode apporte un peu plus a l edifice Rocky ( mais je pense que t aimera pas ) .
le dernier, il est encore plus emouvant , fort , et maitriser que les 1er

[Criminale]

J'ai vu Vertiges lors de sa sortie ciné, mais je n'ai plus aucun souvenir, c'est dire si ça m'avait marqué. Mais bon des films à voir une fois comme tu dis.

[Logan]

Vertiges c'est une grosse purge scénaristique, la réalisation passe encore et y a Fanny Valette qu'est super mimi, 4/10 quoi.

[Scalp]

Bein y en a qui aime et qui ose mettre la moyenne

[Alegas]

Non y'en a 3.

[Alegas]

Tropa De Elite (Troupe d’Élite) de José Padhila

(2007)

Un très bon film qui m'a véritablement surpris malgré une légère déception après les nombreuses éloges ayant été faites sur l’œuvre depuis son Ours d'Or à Berlin (la récompense est pas volée mais c'est clairement pas du niveau de perfection de There Will Be Blood). C'est pas un film ultime mais ça ne l'empêche pas d'être vraiment bon, le cinéma brésilien prouve encore une fois qu'il est capable de produire des œuvres réellement marquantes et il ne reste plus qu'a espérer que Padhila continuera à réaliser dans son propre pays plutôt que de faire comme son confrère Meirelles qui s'est visiblement perdu en chemin. A l'instar du cinéma espagnol et du cinéma coréen, Padhila impose son film avant tout grâce à une vision sans concession de son sujet, à savoir le parallèle entre la routine d'un officier du BOPE (sorte d'équivalent brésilien du SWAT) et la montée en grade (qui se révèlera être une descente aux enfers) d'un jeune homme plein d'avenir mais qui souhaite avant tout changer la mentalité de ceux qui l'entourent. Ce dernier personnage est clairement le gros point fort du film, les meilleures scènes étant celles où il est confronté à la vision simpliste de la petite bourgeoisie qui pense que les forces de l'ordre ont tout les défauts (la scène où chacun donne son avis est à mes yeux la scène la plus intéressante du métrage). Et là où certains auraient pu faire l'erreur de prendre parti, José Padhila préfère donner une vision neutre du conflit (car il est bien là question d'un réel conflit) et confère ainsi à son film la vision d'un constat cruel, sans solutions. Si Tropa de Elite est très bon dans l'ensemble, il possède néanmoins quelques défauts, à commencer par sa réalisation qui, loin d'être mauvaise (bien au contraire) aurait gagné à être plus posé dans les séquences de dialogues et d'exposition, d'autant que la photographie magnifique du film aurait gagnée en superbe. Enfin, je reste assez mitigé envers l'omniprésence de la voix-off, convaincante lorsqu'il s'agit d'expliquer les rouages du système, moins prenante lorsqu'elle évoque les problèmes familiaux de l'officier.
Un film hautement recommandable qui prouve le fort potentiel du cinéma brésilien et qui pourrait se confirmer avec la vision prochaine du second volet.

NOTE : 7,5/10

[Alegas]

Observe And Report de Jody Hill

(2009)

Une très bonne surprise de la part d'une comédie dont je n'attendais finalement pas grand chose (tout juste un succès aux États-Unis et un film qui ne connaîtra jamais une sortie française, que ce soit au cinéma ou sur le marché vidéo), c'est clairement le film le plus trippant que j'ai pu voir jusqu'à aujourd'hui avec Seth Rogen qui livre là un one man show ultime. Sur beaucoup de points on se rapproche d'un comédie Apatow mais ça reste singulièrement différent dans le sens où le perso de Rogen est finalement le seul mec un peu gogol du film, du coup au lieu de tomber dans le ridicule pur et simple on est ici devant un personnage presque flippant (sa façon de devenir un vigilante) et même carrément limite sur certaines questions idéologiques, en témoigne les quelques scènes du film qui en font une comédie réellement à part : le tabassage des gosses à coups de skate-boards, le combat contre les flics à la lampe-torche et surtout le final épique avec l'exhibitionniste et son sort qui est pas loin d'être le retournement de situation le plus improbable que j'ai pu voir dans une comédie ces dernières années. Seth Rogen se fait réellement plaisir et ça se voit sans peine à l'écran, on a aussi un Ray Liotta dans un rôle vraiment drôle (et puis ça fait toujours plaisir de le voir) et Anna Faris qui fait bien la pouf au gros cul. Un film à conseiller fortement aux amateurs du genre, et vivement une sortie vidéo que je puisse me marrer de nouveau dans des bonnes conditions.

NOTE : 7/10

[Alegas]

Bilan du mois : Octobre 2011


Films vus :

266 : Moulin Rouge !, Baz Luhrmann, 2001, DVD VOST : 9,5/10
267 : The Thomas Crown Affair, Norman Jewison, 1968, Truc VF : 6,5/10
268 : Atonement, Joe Wright, 2007, DVD VOST : 8,5/10
269 : Versus, Ryûhei KItamura, 2000, DVD VOST : 7/10
270 : The Thomas Crown Affair, John McTiernan, 1999, DVD VOST : 7,5/10
271 : The Goodfellas, Martin Scorsese, 1990, DVD VOST : 9,5/10
272 : Die Hard, John McTiernan, 1988, DVD VOST : 9/10
273 : Kiss Me Deadly, Robert Aldrich, 1955, DVD VOST : 7/10
274 : Drive, Nicolas Winding Refn, 2011, Ciné VOST : 9/10
275 : A Bittersweet Life, Kim Jee-Woon, 2005, DVD VOST : 8,5/10
276 : Bullet in the Head, John Woo, 1990, DVD VOST : 8/10
277 : Brother, Takeshi Kitano, 2000, DVD VOST : 6/10
278 : The Artist, Michel Hazanavicius, 2011, Ciné VOST : 6/10
279 : Heroes Shed No Tears, John Woo, 1986, DVD VOST : 2/10
280 : Rocky, John G. Avildsen, 1976, DVD VOST : 8/10
281 : Vertige, Abel Ferry, 2008, Truc VF : 5,5/10
282 : Tropa De Elite, José Padilha, 2007, Truc VAST : 7,5/10
283 : Unthinkable, Gregor Jordan, 2010, Blu-Ray VOST : 8/10
284 : Observe And Report, Jody Hill, 2009, Truc VOST : 7/10
285 : The International, Tom Tykwer, 2009, Blu-Ray VOST : 8,5/10
286 : The Hunt For Red October, John McTiernan, 1990, DVD VOST : 8/10
287 : Paranormal Activity 3, Henry Joost & Ariel Schulman, 2011, Ciné VF : 0/10
288 : Into The Mirror, Kim Sung-Ho, 2003, DVD VOST : 3/10
289 : Polisse, Maïwenn, 2011, Ciné VF : 5/10
290 : Rocky 2, Sylvester Stallone, 1979, DVD VOST : 7/10
291 : Collateral, Michael Mann, 2004, DVD VOST : 9,5/10
292 : Rocky 3, Sylvester Stallone, 1982, DVD VOST : 5/10
293 : Rocky 4, Sylvester Stallone, 1985, DVD VOST : 4/10
294 : Le Doulos, Jean-Pierre Melville, 1962, Truc VF : 6/10
295 : The Adventures Of Tintin : The Secret Of The Unicorn, Steven Spielberg, 2011, Ciné VF : 7/10
296 : Le Samouraï, Jean-Pierre Melville, 1967, Truc VF : 9/10


Découverte du mois :




Coups de cœur des films découverts :

[Alegas]

Atonement (Reviens-Moi) de Joe Wright

(2007)

Après un Pride and Prejudice qui se révélait être, malgré son apparence très classique, un film surprenant, Joe Wright revient avec Atonement, second long-métrage qui finalement partage le même paradoxe que le premier, à savoir souffrir d'une image assez banale (énième drame romantique lacrymal sur fond de Seconde Guerre Mondiale ayant pour but de faire tomber les Oscars et autres récompenses) pour proposer contre toute attente un spectacle étonnant et pouvant plaire à n'importe qui, du spectateur lambda au cinéphile averti. Le film reste d'ailleurs l'une des plus belles surprises que l'on ait pu voir durant l'année 2008 (qui reste encore à l'heure actuelle ma plus belle année cinéphilique), arrivant à convaincre autant par son récit prenant que par sa mise en scène superbe. Là où beaucoup attendaient une histoire d'amour où deux amants séparés se retrouveraient malgré tout les obstacles, Atonement propose quelque chose de bien plus construit et surtout de bien plus original. Ainsi, on se surprend à se rendre compte que aucune des deux têtes d'affiche qui composent le couple principal n'est véritablement le sujet du film, celui-ci étant basé avant tout sur le personnage de Briony, jeune fille aux intentions jamais réellement mauvaises mais qui sera la clé d'une réaction en chaîne terrible et aux répercussions dramatiques.

On se retrouve donc devant un récit chapitré qui nous emmène de façon surprenante dans la campagne anglaise avant la guerre, sur les champs de bataille du nord de la France ainsi que dans un Londres assiégé pour finir de façon bouleversante de nos jours sur un plateau de télévision. Le scénario, adaptation d'un roman à succès de la littérature anglaise, est clairement l'un des gros points forts du film, déstabilisant son spectateur jusqu'à la dernière minute puisque s'éloignant de tout ce qui a pu se faire dans le genre. La totalité des personnages sont traités de façon très crédible et la plupart se révèlent très intéressant psychologiquement, mention spéciale au personnage de James McAvoy, jeune homme venant d'un milieu modeste et qui finira trahi par la famille qui l'aura aidé à tenter d'accéder à ses rêves, et surtout à Briony, certainement le protagoniste le plus intéressant de l'histoire de par la puissance scénaristique qui repose sur ses épaules.

Au service d'une telle histoire, il aurait été dommage que la mise en scène se révèle banale. Il n'en est rien heureusement. Dans Pride and Prejudice, Joe Wright dévoilait déjà un certain amour pour les plans-séquences compliqués et les cadres travaillés. Dans Atonement, il livre là ce qui reste encore à l'heure actuelle comme son plus beau travail de mise en scène, entre un montage travaillé de façon minutieuse (les nombreux raccords liés au son, idée géniale qui permet au film de conserver un certain sens du rythme), des plans de toute beauté (les passages en bord de mer ou encore ce superbe plan de McAvoy posant devant un écran de cinéma) et surtout le fameux plans-séquence de la plage, clairement l'un des plans les plus monstrueux de l'histoire du cinéma, rien que ça. Non seulement le plans est techniquement irréprochable (plus de six minutes sans coupe, des mouvements compliqués et une synchronisation minutieuse avec les sujets filmés) mais surtout il dépeint avec une puissance inégalée le constat horrible de ce que peut provoquer une guerre perdue chez les êtres humains.

Quand à la musique du film, signée Dario Marianelli, auteur de la superbe bande-originale de V For Vendetta, elle se révèle être non seulement l'un des points forts du métrage mais est aussi sans aucun doute l'une des plus belles bande-son de ces dernières années, notamment grâce à plusieurs idées géniales (l'incorporation d'une machine à écrire dans les instruments) et à un puissant lyrisme omniprésent. Enfin, la totalité du casting est tout simplement irréprochable. Si Keira Knightley ne surprend guère, ce sont James McAvoy (qui trouve là son plus grand rôle, il suffit de voir la scène de la découverte du massacre des écolières pour s'en convaincre) et Saoirse Ronan (qui prouvera plusieurs fois par la suite son talent certain) qui tirent habilement leur épingle du jeu. Si Atonement peut repousser par sa coquille extérieure, il serait dommage de passer devant l'un des meilleurs films de la fin de la décennie passée. Clairement l'un des plus grands drames romantiques jamais réalisés.

NOTE : 8,5/10

[Hannibal]

Tu la gardais sous le coude pour pas spoiler ton quizz ciné Filou!

[Milkshake]

Totalement d'accord je mettrais la même note, un des plus beau film romantico-dramatique de l'histoire du cinéma (la scène du baisé dans la bibliothèque, on rarement fait plus sensuel), formellement c'est le plus aboutit du genre, Wright est grand esthète et c'est son plus beau boulot jusqu’à aujourd'hui.

[Alegas]

The International (L'Enquête) de Tom Tykwer

(2009)

Seconde vision et jolie redécouverte qui n'en est pas une à proprement parler, j'avais trouvé le film plutôt bon en salles mais j'avais oublié à quel point The International n'est pas loin d'être un très grand film d'espionnage, certainement le meilleur réalisé depuis plusieurs années. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance, avec une intrigue déjà vue où la dictature bancaire remplace les habituels gangsters. Pourtant, Tom Tykwer livre ici avec cette œuvre de commande (le scénario est passé entre plusieurs mains, notamment celles de Ridley Scott) un film hautement recommandable, autant par son scénario véritablement prenant que par la mise en scène qui frôle durant près de deux heures la perfection. Là où Tykwer livrait dans son précédent métrage une mise en scène honorable face à un récit trop ambitieux, il se marrie parfaitement avec une histoire qui mélange sans peine tueurs à gages, sociétés malfaisantes, complots d'états et moments de tensions. Il livre donc ici certainement son meilleur travail en tant que réalisateur, avec une mise en scène qui s'efface derrière son sujet sans oublier de le rendre terriblement prenant et où la recherche du cadre parfait est travaillée au plus haut point. Magnifiant les architectures du 21ème siècle dans n'importe quel endroit de la planète (mais aussi des bâtiments plus anciens comme le palais de Topkapi à Istanbul), Tykwer signe les plus grands morceaux de bravoure de sa carrière, entre une scène d'attentat en Italie (avec des plans aériens magnifiques) et surtout une fusillade titanesque au musée Guggenheim de New-York (certainement la plus impressionnante vue depuis très longtemps), preuve que le réalisateur allemand se sert de l'architecture contemporaine pour rendre son film marquant. Au sein de ce récit lent mais prenant, Clive Owen trouve là son meilleur rôle, Tykwer n'hésitant pas à abuser des gros plans sur son acteur pour capter la moindre émotion qui pourrait s'échapper de son visage glacial. Par ailleurs, sa relation avec le personnage de Naomi Watts est certainement la plus subtile que j'ai pu voir dans un film, où comment résumer une histoire d'amour possible à une phrase et un regard de dix secondes. Une très bonne redécouverte donc qui me permet de déclarer haut et fort que The International est clairement l'un des meilleurs films réalisés durant la dernière décennie, moi qui doutait des capacités de Tom Tykwer je pense que l'on peut attendre au minimum de Cloud Atlas un petit bijou de mise en scène. Vivement la fin 2012...

NOTE : 8,5/10

[Alegas]

Paranormal Activity 3 de Henry Joost & Ariel Schulman

(2011)

Une belle merde, le terme paraît peut-être un peu facile mais là je vois pas d'autres mots pour qualifier un tel foutage de gueule. C'est encore plus nul que les deux volets précédents et ça se veut être un film expliquant les origines du mal (en gros on se tape une qualité d'image merdique pendant 1H20, le blu-ray risque d'être awesome) sauf que ça répond jamais à aucune question et donc le film est finalement totalement inutile. Il n'y a absolument rien à sauver et maintenant le pompage se fait sur d'autres films que The Blair Witch Project, en témoigne la scène du placard qui avale une gosse, pompage lamentable d'une scène phare de Poltergeist. Et que dire du final navrant ?...
Certainement l'un des pires films que j'ai pu voir de ma vie et en plus il n'y a même pas de robot de piscine...

NOTE : 0/10

[elpingos]

Çà me tente bien The International, Ta critique donne envie....
(Même si bon je sais que venant de toi tout ce qui se rapporte aux Wacho n'est pas très objectif... )

Tu as vu Cours Lola Alegas? (ma critique ici )

[Alegas]

Ah nan sérieux quand je regarde un film de Tykwer je rapporte rien au Wacho. Oui ils vont bosser ensemble mais ça veut rien dire.
Plus sérieusement c'est vraiment un très très bon film, y'a moyen que tu aimes je pense.
Et non, j'ai pas vu Cours Lola Cours mais ça me tente beaucoup.