[Pathfinder] Mes critiques en 2011

[Heatmann]

aaaaah jolie ca

3-3

match nul . comme quoi , chacun ces casserole quoi , enfin ca depend si du moment que c est pas Iron man 2 hein

[Pathfinder]

Le score de Zimmer c'est expulsion d'office!

[Pathfinder]

Menace 2 Society 8.5/10

17 ans au compteur et le film des frères Hugues n'a pas perdu de sa superbe ni de son mordant. Porte étendard du "Gangsta movie", Menace 2 Society reste l'alchimie parfaite entre le fond et la forme. Panorama ultra désespéré de la vie dans les ghettos, le film se pose en analyse factuelle sans le moindre ton moralisateur. Suivant les pas de Cain et de son ami O'dog, les frères Hugues dresse un portrait alarmant d'une jeunesse en totale rupture avec l'american way of life. O'dog est à ce titre le personnage le plus effrayant, véritable cauchemar de l'Amérique ne croyant plus en rien.

La claque introductive est à ce titre une belle façon de présenter le personnage, il prend une vie par amusement. Le flinguage du toxico est également édifiant. Dès les premières minutes, nous savons que Cain sera perdu, le cheminement du film va se borner à décrire les choix de vie qui le mèneront à sa perte (vendetta, braquages, bastons). Et meme si le personnage de Ronnie est là pour lui tendre la main, Cain ne fera finalement que s'enfoncer dans ce qu'il sait faire mieux (mais a t il seulement vu autre chose dans sa vie?). Le message du film est sans concessIon et à ce titre beaucoup plus vrai que son frère d'arme, le trop policé "Boyz n the hood". Car là ou le film de Singleton (un brin surestimé) fait étalage d'une morale assez pénible, le pamphlet des frères Hugues se borne uniquement à la réalité des faits. Le générique composé d'images d'archives va dans le sens de cette primauté au réalisme.

Coté réalisation, Menace 2 society est une claque monumentale (c'est un premier film tout de meme!). On sent que les deux frangins ont été gavé de Scorcese et de De Palma. Les plans séquences, tous plus maitrisés les uns que les autres, s'enchainent avec une facilité déconcertante. Ces deux là n'ont clairement pas usurpés leur titre de surdoués de l'image (la suite confirmera cette tendance).

Cerise sur le gateau, les deux frères ont réussi à se constituer un solide casting, parfait équilibre entre les jeunes pousses (les deux tetes d'affiche ne perceront jamais malheureusement) et les second couteaux confirmés. Samuel Jackson n'a jamais été aussi flippant (tain la scène du poker!)

et Bill Duke se paie juste une scène, mais alors quelle scène! (l'interrogatoire) ou il bouffe tout cru notre petit Cain. Quelle présence imposante magnifiée par le talent des Hugues!

Vrai film coup de poing des années 90, Menace 2 Society n'a rien perdu de sa virulence et se permet meme le luxe d'une réalisation somptueuse damant allègrement le pion à certains ténors des années 2000.

[Scalp]

Fuck Yeah

[Pathfinder]

C'te bourrin!

[Heatmann]

I'll smoke anybody, nigga. I just don't give a fuck. Shit. I'm gonna hit this shit, nigger

A-wax N' O-dog 4eva bitch

[Scalp]

Je sais pourquoi Milshake aime pas ce film, ça manque de jupe et de froufrou

[Pathfinder]

Faut maintenant que je revois le Singleton, histoire de bien jauger le fossé entre les deux. Pour le moment, j'en garde un souvenir pas si mauvais. En meme tps, ça doit faire 10 ans que je l'ai pas vu!

[Heatmann]

Pis milk il est pas trop les Gansta non plus , il a du avoir une experience traumatisante dans sa jeunesse

[Scalp]

Faut maintenant que je revois le Singleton, histoire de bien jauger le fossé entre les deux. Pour le moment, j'en garde un souvenir pas si mauvais. En meme tps, ça doit faire 10 ans que je l'ai pas vu!

C'est pas un fossé qu'il y a entre les 2, c'est un océan.

[Alegas]

Maniac 8/10

Avec Maniac, William Lustig peut se vanter d'avoir réalisé l'un des portraits de sérial killer les plus frontal et les plus glauque qui soit. Par le biais d'une réalisation très maitrisée et ce malgré le manque flagrant de budget, le réalisateur s'immice dans la vie de Franck Zito pour mieux décortiquer son mode de fonctionement et surtout les motivations à l'origine de ses pulsions. Et c'est de ce point de vue que Maniac s'impose comme une masterpiece. Les films de ce type sont relativement rare à aborder le quotidien des tueurs. Hormis Henry, je n'en vois pas beaucoup d'autres. Celui-ci se démarque de toutes façons de la concurrence en alternant empathie et dégout, la faute à un Joe Spinnell habité, au regard halluciné délivrant une impressionante prestation. Tour à tour, paumé, pitoyable, chasseur, fou à lier, toute la palette y passe avec un naturel désarmant.

Lorsque Lustig lache le fauve dans la froideur New-yorkaise, le film se pare de longues séquences tendues comme celle du métro torchée via une réalisation classe avec des travellings déments prouvant que le manque de budget ou d'autorisations de tournage n'est pas rédhibitoire, à condition d'avoir du talent!. Plantant sa caméra là ou il faut, Lustig sublime toutes les apparitions de Zito mélant réalisme urbain et fantastique. La scène des toilettes (quelle tension!), le flinguage de Savini, le cimetière (on se croirait chez Romero) sont autant de passages marquants. A coté de ce déchainement de violence graphique, Lustig nuance son propos en soufflant le chaud et le froid sur le personnage de Zito. Il le voit comme un paumé au physique ingras et se permet meme de le rendre sympathique (la séquence du restaurant ou la séance de shooting). Et après ces longues plages d'exposition, il contrebalance avec la folie du personnage et sa soif de sang. Ce va et viens incessant concoure à instaurer une ambiance morbide ou se cotoient les meurtres les plus graphiques et les tranches de vie d'un paumé au prise avec ses démons. Lustig propose meme, à plusieurs reprises, d'etre le spectateur privilégié voire le complice de Zito en partageant ses pensées (Lustig accentue volontairement son rale et sa respiration), sa chambre (glauquissime lieu ou il se passe de belles saloperies) et sa relation bien barrée avec ses mannequins.

Après Spinnell et Lustig, le film repose sur un troisième larron, Tom Savini et ses fantastiques maquillages. Scalps en gros plan, plantage au couteau, shotgun dans la face, toute la générosité du maitre explose à l'écran. Il se permet meme un vrai petit plaisir zombiesque avec la scène finale, gratuite certes, mais totalement gorissime!

Il faut donc en finir avec les serial killers que le cinema actuel a starifié et revenir aux fondamentaux (le meurtre c'est sale!) avec ce Maniac réaliste et froid dont l'univers en calmera plus d'un.

Allez pour le plaisir!

[Scalp]

Putain de film !!

[Heatmann]

cte tete de fou spinelle quoi

[Pathfinder]

Critters 5/10

Si ça ne titillait pas la fibre nostalgique (aaaahhh le film d'horreur du samedi soir sur C+), je dirais de Critters premier du nom qu'il est un vrai nanard fauché au pitch approximatif. Bati durant l'age d'or du cinéma d'horreur (en gros on autorisait la mise en chantier de tout et n'importe quoi!), le film se pare d'une esthétique hideuse, de personnages baclés et d'un manque de sérieux évident. Néanmoins, le rythme est alerte avec quelques séquences sympathiques (toute l'attaque de la maison) permettant de pas trop cogiter sur le gros nawak ambiant. Après on pourra voir le film par la lorgnette de la moquerie arguant un look totalement has been (déjà à l'époque!). Faut quand meme voir l'intro du film pour le croire! Et les Critters, qu'en reste t il 20 ans après? Bah l'animation et leurs tronches, torché par les Chiodo brothers (Killer klowns), reste tout à fait correcte. L'ensemble a globalement très mal vieilli mais pris pour ce qu'il est, ce "monster movie" PG13 reste tout à fait acceptable!

Powa of the night!

[Pathfinder]

Ultime décision 5/10

Idéal pour déconnecter, cette production Silver se révèle etre un bon petit divertissement bien carré. Sans verser dans l'action tous azimuths, Ultime décision se contente de distiller une tension permanente et relativement bien maitrisée dans cette histoire de prise d'otage dans un avion. Alors Silver la demi mesure, lui, il ne connait pas. Les terroristes tombent dans les pires clichés et les ricains restent toujours les bon vrais héros sortis tout juste de la machine à laver.
Néanmoins la mayonnaise prend et cette version blockbuster de Vol 93 est suffisament rythmée avec une réalisation carrée et appliquée, "les fondamentaux juste les fondamentaux!". Le casting est rempli de gueules connus avec en tete de proue Kurt russel (très à l'aise) et une floppée de second couteaux solide (Seagal, Leguizamo, Suchet, Platt, Morton et la jolie débutante Halle Berry). Soucieux d'un budget pas aussi extensible que cela malgré la caution Silver, Stuart Baird (j'aime bien son US Marshall moi!) va préferer se focaliser sur l'aspect tactique du commando. Il ne faudra donc pas s'attendre à du Die hard dans le ciel mais plutot à un vrai "infiltration movie".
Fun oblige (ou clause contractuelle?), le film se permet le plaisir coupable d'une grosse surprise avec Seagal! Cette disparition soudaine est loin d'etre une aberration filmique tant le mec reste toujours aussi monoexpressif (ok le gars campe un gradé badass mais bon...). De toutes façons, il reste pour moi l'homme d'un seul film, le très décomplexé Marked for death. Ca laisse donc l'espace libre à une fine équipe qui a de la gueule et donc les péripéties vont crescendo, chacun dédié à une intervention clé. J'aime beaucoup le binome Platt-Morton. De plus, le film se permet un petit jeu de piste pas désagréable en ne dévoilant jamais le vrai cerveau de l'affaire, Suchet étant finalement qu'un petit roquet (crédible certes!) mais sous fifre quand meme. La dernière demi heure s'affole un peu lors de l'intervention musclée (dommage que les terroristes tombent aussi facilement, bonjour les mecs en bois quand meme!). Le final nous gratifie d'un bon atterrissage avec de bonnes explosions d'usage gratos comme on aime, meme si ça pue la maquette à trois bornes.

Sombre film de 96 que j'avais complètement zappé de ma mémoire, cet Ultime décision se pose comme un pop-corn movie très correct ou l'on ne s'ennuie jamais meme si au final, on retiendra une certaine radinerie dans l'action. Mais rien que pour voir canner Saumon agile, dès les premières minutes, ça vaut le coup!