[francesco34] Mes critiques en 2011

[francesco34]

Ben c'est pas un film d'action à proprement parler (on est vraiment dans une légende comme le titre l'indique)... y'a des scènes d'aventure et de bataille bien sûr, mais c'est pas du baby-cart.
Le rythme et la structure du film sont assez intéressants, en tout cas pas ennuyeux à mon goût dans le déroulement de l'histoire.
Mais par contre la béo gâche une bonne partie du plaisir, et c'est dur d'y faire abstraction.

[alinoe]

J'aime beaucoup cette Légende des huit samouraïs (carrément un 8/10) et je n'ai jamais ressenti l'impression que la BO dénotait par rapport au genre Heroïc-Fantasy du film. En tout cas, elle ne m'a pas choqué ou gâchée le plaisir du visionnage.

[francesco34]

Oblivion Island, Hakura and the magic mirror
de Shinsuke Sato (2009)



Depuis la mort de sa mère alors qu'elle était petite, Hakura (16 ans) vit seule avec son père. Un vieux souvenir lui fait rappeler un miroir perdu que sa mère lui avait offert. Alors qu'elle part à sa recherche en faisant une offrande à l'Inari près d'un temple (vieille coutume locale), elle surprend une petite créature mystérieuse et la suit jusqu'à une source magique qui l'entraine dans un autre monde. Là elle fera équipe avec la créature nommée Téo afin de retrouver le miroir très convoité...

Le pitch de départ rappelle bien évidemment le classique indétrônable Alice au pays des merveilles, mais également d'autres films japonais (eux aussi influencés par Lewis Carrol) que sont Le voyage de Chihiro, ou Le royaume des Chats. Passé ce constat, il ne faut pas longtemps pour que la magie opère, et que ce voyage fantastique dans le monde de Téo livre ses merveilles. Car c'est avant tout sur la magie, l'imaginaire et le plaisir que repose le film, et cette immersion dans ce monde est un vrai plaisir. Ca rappelle d'ailleurs beaucoup Miyazaki, pas graphiquement mais dans la capacité à créer un monde dans lequel on aimerait se plonger.
Le film est en images de synthèses (avec quelques touches de dessin traditionnel par moments), technique que les japonais ne maîtrisent pas si bien que ça (au contraire du dessin classique où ils sont les rois). Il ne faut donc pas s'attendre à des graphismes et une animation digne des standards américains. Ca ressemble plus par moments à une cinématique de jeu vidéo. Pourtant le film sait capter l'attention, et surprend quand même par des scènes de toute beauté, comme si l'auteur s'était lâché à certains moments pour magnifier les moments clés du film.
Mais malgré ces limitations techniques, le coeur du film l'emporte, et prouve qu'avec une bonne dose d'imaginaire et de magie on peut livrer quelque chose de beau.

8/10

[Dunandan]

3 samouraïs hors-la-loi
de Hideo Gosha (1964)



Shiba, un ronin, épouse la cause de paysans opprimés pour des raisons morales. Ces derniers ont enlevé la fille de l'admisnistrateur et établi une pétition afin d'améliorer leurs conditions de vie sordides. Mais l'administrateur est un homme vil et sans parole, et prêt à tout pour sauver son poste avant le retour de voyage du Seigneur...

Ce superbe chambarra de 1964 propose des personnages fascinants sur une trame particulièrement bien écrite. Avec une mise en scène élégante, Gosha s'appuie sur les tourments psychologiques que subissent ses différents protagonistes qui passent tous par plusieurs phases et "évoluent" au fil du film et de leurs expériences. Que ce soit les samourais qui composent le trio du titre, et qui d'adversaires deviendront amis, mais également la fille kidnappée et son déchirement entre le samouraï qu'elle aime et son devoir filial envers un père qu'elle découvre mauvais.
Les comédiens sont parfaits dans leur rôle, particulièrement les 3 ronins, aux caractères si différents.
Les nombreux combats au sabre sont efficaces sans viser le spectaculaire, Gosha cherche à ancrer son film dans une réalité sociale du Japon féodal. On y sent particulièrement bien l'écrasement total de la classe paysanne, sa soumission et son incapacité à réagir, même face à la mort. En témoigne une renversante scène finale où Shiba harangue les paysans prostrés en brandissant la pétition, espérant qu'ils se lèveront ensemble et la porteront au Seigneur de retour d'Edo. Bien sûr personne ne bouge, et l'échec des sacrifices concédés n'en est que plus grand.

8.5/10

[Scalp]

le film entre dans le top.

[Kakemono]

Et c'est mérité.

[Eikichi Onizuka]

Le chinois se déchaîne
de Yuen Woo-Ping (1978)



Un jeune homme serviteur dans une école de Kung-Fu est le souffre-douleur du contremaître. Grace à un vieillard en fuite, grand maitre de la technique du serpent, il va apprendre à maitriser le kung-fu...

Bien entendu ce type de film est principalement bâti autour des combats (nombreux) et des différents numéros. Le scénario n'est pas pour autant bâclé et se laisse suivre sans déplaisir. On est en plein folklore chinois avec les techniques aux noms d'animaux (tigre, serpent, aigle, chat...). Certains passages, en plus d'être spectaculaires, sont particulièrement drôles et savoureux, comme une scène où Jackie Chan tente d'attraper un bol tenu par le vieux maitre. Il y a, dans ce type de scène, une certaine filiation avec les arts du cirque (où les Chinois sont maîtres et de haute notoriété). Les performances athlétiques de Chan, mais aussi des autres comédiens, sont de très haut niveau, et c'est souvent impressionant.
Néanmoins quelques défauts sont à relever, au premier rang desquels la musique. Affublé de morceaux synthés (dont du Jean-Michel Jarre, c'est dire) qui reviennent sans cesse, c'est souvent en désacord avec le contexte. Quelques autres emprunts musicaux sont assez surprenants, comme un passage de la béo de Star Wars qui revient plusieurs fois (toujours le même), ou un passage de James Bond... Le problème est qu'aucun de ces emprunts musicaux semble vraiment opportun...
Autre détail commun à tous les films de Kung-Fu mais qui m'amuse chaque fois (autant qu'il m'agace par moments), c'est le surlignage des bruitages du moindre mouvement... Moi quand je fais des moulinets en l'air, ça fait pas Pffffft Pfffft Bon c'est un des codes du genre, mais y'a des fois où c'est quelque peu abusé

7/10

[Scalp]

du Jean Michel Jarre dans un vieux kung fu pian ça fait tout drôle la première fois

[francesco34]

Et ouais... le problème comme on dit souvent, c'est que la mode se démode vite... du coup ça donne un côté ringard que le film en lui-même ne mérite pas.
Toutes les prods de cette époque sont comme ça niveau musique?
Je compte bien découvrir d'autres Chan, j'ai un peu regardé dans son topic bio et noté quelques titres que tu avais mis dans ton top Chan.

[Scalp]

Non celui là c'est vraiment le pire niveau musique après vu que tu as plutôt aimer tu peux aussi tenter les trucs avec Sammo Hung et Yuen Biao c'est dans le même genre et c'est tout aussi bon.

[Alegas]

Drunken Master 2: Combat de maitres
de Jackie Chan (1994)



Wong Fei-Hung dissimule un paquet de Ginseng dans un train alors qu'il souhaite passer la douane sans payer de taxes. Mais les paquets sont échangés et il se retrouve avec une antiquité volée. Il va vite s'apercevoir qu'un ambassadeur anglais peu scrupuleux pille des antiquités chinoises pour les faire sortir du pays...

J'ignore s'il y a un rapport entre ce Wong Fei-Hung joué par Chan, et le personnage homonyme joué par Jet Li dans Il était une fois en Chine; mais la performance de Jackie Chan est ici vraiment ahurissante. Comme d'habitude avec ce genre de film, place aux combats et à l'humour. Et autant dire qu'ici les exploits athlétiques de Chan et son équipe naviguent dans la stratosphère. Mixe entre arts martiaux et cascades, les combats réglés au millimètre sont un vrai régal, et les risques réels pris par les comédiens sont bluffants. Entre la scène sublime de la boxe ivre, puis l'attaque de l'auberge, et bien sûr tout le final avec la classique succession d'adversaires jusqu'au "boss", ça flatte la rétine.
L'histoire n'est pas en reste et nous propose un scénario sympathique et pas mal de personnages secondaires très intéressants (la belle-mère joueuse invétérée de Mah-Jong vaut dix!).
La réalisation est très efficace, avec beaucoup de lisibilité dans chaque scène de combat qui laisse apprécier à leur juste valeur les cascades.
On regrettera juste parfois un cabotinage des acteurs dans les scènes de comédie... mais le reste l'emporte haut la main.

8.5/10

[Scalp]

Wong Fei Hung c'est comme Robin des Bois chez nous, c'est un perso historique qui a eu droit à une multitude de film.

[Heatmann]

pis celui la il a une superbe reconstitution d epoque bien opulante, que ce soit le chemin de fer au debut , ou toute la ville , le marche ect ... ca pete visuellement

perso je suis vraiment pas fan de la Vf vraiment top conne pour moi , ca fait tourner le truc au ridicule et je prefer le version Anglaise quoi a defaut de la VO

[Scalp]

Oue c'est la misère pour ce film, on a pas d'édition avec la VO

[Heatmann]

non ca craint ca du coup je suis quand meme content de mon blu US ( en plus dans un coffret 4 bluray avec iron monkey, hero et zatoichi ) parcque ca fait honneur aux beau decors et au moin l image est pas toute ecraser comme les vieux dvd .