[Alegas] Mes Critiques en 2011

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Sam 15 Oct 2011, 13:15

Scalp a écrit:Le plus drôle dans Die Hard c'est quand tu regardes le nom du scénariste et que tu compares avec ce qu'il a fait d'autre :mrgreen:



ah bah De souza c est un des gros gros nom du blockbuster 80's , il a ecrit un paquet de script d actioner et buddy movie , apres bon les realisateur peuvent transcander ca en traitant les truc differement
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Alegas » Dim 16 Oct 2011, 00:30

Scalp a écrit:Non mais sérieux, t'es exigeant normalement ( bon sauf sur les comédies musical ) tu peux pas mettre une note aussi haute à un truc aussi pourri.


La note baissera surement d'ici la rédaction de la critique (c'est ce qui arrive la plupart du temps) mais bon je me suis clairement pas fait chier devant donc ce sera pas en dessous de la moyenne. Et puis Fanny Valette quoi. :mrgreen:
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Artist (The) - 6/10

Messagepar Alegas » Lun 17 Oct 2011, 20:03

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The Artist de Michel Hazanavicius

(2011)


Que faut-il attendre de la part d'un film muet, noir et blanc et tourné en format 1.33 en 2011 ? Voilà certainement la question ultime qui fait véritablement défaut à The Artist. Profitant d'un buzz cannois étonnant et unanime, le film a clairement suscité des attentes énormes et ce, malgré la présence à la réalisation de Michel Hazanavicius, réalisateur des ennuyeux OSS 117 où Jean Dujardin se contentait de refaire une énième fois ses mimiques et grimaces. Pourtant, on était en droit d'attendre au moins un grand film, le réalisateur ayant l'avantage de rendre hommage de façon plus ou moins réussie aux films qui l'on marqué. Rajoutons à cela la récompense de la performance masculine dédiée à Jean Dujardin en mai dernier qui ne faisait qu'accroître l'impatience devant un tel film. Car à l'heure où le cinéma numérique, les nouveaux formats et la 3D changent radicalement la face du Septième Art, on était clairement en droit d'attendre avec The Artist un véritable retour aux sources, une preuve que le cinéma peut se contenter de peu de choses pour raconter une grande histoire, mais c'était surtout une remise en question du cinéma d'aujourd'hui que l'on attendait, ou comment un réalisateur clairement inspiré par une autre époque pouvait donner une ultime leçon, celle que l'image prévaut par dessus tout.

Et pourtant, on peut que qu'être terriblement déçu devant The Artist. Si l'on ne peut qu'applaudir la volonté du réalisateur d'utiliser des technologies aujourd'hui obsolètes, on ne peut que lui reprocher la banalité affligeante qui en découle. Alors oui, le film n'est clairement pas mauvais, se laisse regarder sans aucun ennui (ou presque, le milieu du métrage subit une baisse de rythme) et provoque le sourire, mais c'est tout. Michel Hazanavicius fait l'erreur grossière de se contenter de raconter une histoire (dont la base est pompée sans vergogne sur le chef-d'œuvre de Stanley Donen Singin' In The Rain) où se posent parfois quelques références plus ou moins bien amenés (si celle de Citizen Kane est assez subtile, celle qui fait écho au Cuirassé Potemkine et au montage russe ne sert absolument à rien) et qui se révèle bien plus classique qu'autre chose, un comble pour un métrage qui se cherche à se démarquer le plus possible de la production actuelle. Cela est d'autant plus regrettable que The Artist est un film qui arrive véritablement à s'exprimer via la forme. Si la prise de risque est finalement assez minime (l'histoire racontée n'a jamais une intrigue difficile à expliquer uniquement par l'image), Hazanavicius se débrouille de fort belle manière, signant quelques jolies scènes mais qui, hélas, manquent fortement d'émotions, la faute à des rôles très stéréotypés (le producteur pur et dur, le serviteur loyal, la star du muet qui connaît la déchéance, la belle et jeune inconnue, etc...), des situations jamais originales et une mise en scène qui n'ose jamais transcender son sujet. Ainsi, si le film comporte quelques beaux plans (notamment le travelling où Jean Dujardin découvre l'immense affiche de son film concurrent), il se révèle extrêmement platonique sur des scènes pourtant vitales, le meilleur exemple étant la scène de danse finale qui ne retrouve jamais le génie visuel que pouvait avoir des réalisateurs comme Donen ou Minnelli, Hazanavicius se contentant d'un bête plan d'ensemble.

Enfin, The Artist est clairement un film sans surprises, là où quelques bonnes idées font leurs apparitions le métrage ne les développe jamais jusqu'au bout. Ainsi, la scène du rêve sonore pourrait laisser penser une légère intrusion du fantastique au sein du récit, avec un monde sonore et un Jean Dujardin qui resterait muet, ce qui aurait donné quelques chose de carrément ludique et sympathique, mais non. Pour finir, si l'on ne peut qu'applaudir l'interprétation de Jean Dujardin, elle ne vaut clairement pas un prix d'interprétation cannois, Bérénice Bejo étant clairement la grande surprise du métrage pendant que John Goodman et James Cromwell sont sympathiques sans jamais être mémorables.
En bref, si The Artist se révèle être un film sympathique sur de nombreux niveaux, il se révèle extrêmement vain de par le choix de sa forme qui est bien plus un moyen original de créer l'interrogation (et donc de vendre le film) plutôt qu'un véritable choix artistique transcendant.

NOTE : 6/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar zack_ » Mar 18 Oct 2011, 20:16

allez tu le mérite: :fouet:
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Balle dans la tête (Une) - 8/10

Messagepar Alegas » Mar 18 Oct 2011, 22:39

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Bullet In The Head (Une Balle dans la tête) de John Woo

(1990)


Une bonne petite surprise ce Bullet In The Head qui me conforte dans le fait d'avoir continué du côté du cinéma HK de John Woo après la légère déception que m'avait procuré Hard Boiled. Je suis même très étonné que le film ne soit pas cité plus souvent lorsque l'on parle de longs-métrages sur le trauma post-Viêtnam, d'ailleurs je le trouve même bien plus convaincant que The Deer Hunter, avec qui il partage finalement de nombreux points communs (une solide amitié qui va être remise en question durant et après un passage au Viêtnam). Le début du métrage ne paye pourtant pas de mine, avec un premier quart d'heure très gay friendly qui figure parmi les scènes les plus niaises que j'ai pu voir dans un film (autant la course à vélo ça me dérange pas autant le coup de la corde à sauter c'est le genre de détail qui tue), heureusement cette niaiserie se révèle finalement justifiée puisque plus le film avance et plus le constat de l'amitié qui unit les trois jeunes hommes devient réellement sombre. Les situations dans la première demi-heure ont tendance à s'enchaîner un peu trop vite mais dès que Simon Yam fait son apparition (avec un sacré charisme et une classe qui lorgne vers James Bond) le film devient très bien rythmé et enchaîne les situations folles pour arriver jusqu'à un passage assez éprouvant dans un camp de torture viêtnamien (je trouve ça même bien plus choquant que la roulette russe chez Cimino).

Si Woo ne retrouve pas forcément dans les combats chaotique la stylisation de la violence propre à son cinéma, il arrive tout de même à signer des séquences marquantes comme cette énorme fusillade dans un bar/bordel au cœur de Saïgon, mais c'est avec ses séquences dramatiques que Woo arrive définitivement à emporter l'adhésion. Ayant signé le scénario du film, on le sent réellement impliqué dans cette histoire aussi belle que tragique et cela se ressent aussi sur la mise en scène, il suffira de voir cette scène sublime où le film change totalement de tonalité et ce qui s'en suit pour s'en convaincre. Car c'est aussi avec son final que Bullet In The Head se révèle vraiment marquant, un final où plusieurs détails anodins présentés en début de métrage deviennent des symboles forts (la Mercedes, l'exécution finale où la culpabilité se révèle plus meurtrière qu'une balle) qui participent réellement à la puissance tragique du récit (la dernière scène de Frank ainsi que son évolution drastique a vraiment de quoi tirer quelques larmes). Si quelques détails se révèlent hélas un peu trop gênants (le coup de crâne c'est de trop, la balle seule aurait suffit largement, quand au fait que Paul soit devenu un blanchisseur pour la Triade, j'y vois plus une tentative de Woo de nous le faire détester encore plus alors que c'est clairement inutile) on ne peut qu'être étonné devant ce film qui se révèle être le plus dense et le plus subtil de John Woo, là où la plupart de ses films possèdent des scénarios prétextes. Enfin, le casting est plutôt bon avec notamment un excellent Simon Yam et un tout aussi bon Tony Leung (plus posé, plus mature même si je le préfère carrément chez Wong Kar-Waï). Clairement mon film favori du réalisateur à l'heure actuelle.

NOTE : 8/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mar 18 Oct 2011, 22:47

ah bah ici Woo apporte clairement plein d emotion a sont histoire et des perso vraiment touchant en plus de sa realisatione evidement de haute voles quoi :super:
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Larmes d'un héros (Les) - 2/10

Messagepar Alegas » Mer 19 Oct 2011, 14:52

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Heroes Shed No Tears (Les Larmes d'un Héros) de John Woo

(1986)


Un nanar pur et simple. Pour sa première incursion dans le film de guerre, John Woo ne fait pas dans la dentelle. Muni encore une fois d'un scénario prétexte à montrer le plus de morts et de fusillades à l'écran, il filme une histoire tout simplement sans queue ni tête où les détails tirés par les cheveux (la famille habitant près d'un baron de la drogue, la tribu indigène qui sort de nulle part, etc...), les situations inutiles (la première scène avec les français, le passage des paris, la scène de sexe) et le ridicule (non mais le coup des sourcils entre l'enfant et son père) sont légions. Et encore, je ne parle pas du doublage WTF de l'américain qui parle chinois. En fait, on dirait Rambo 3, le fun en moins. Bref, un film où le scénario tient en quelques lignes (écrites par un mec un poil défoncé), pas forcément bien réalisé et où les acteurs sont à mourir de rire. Un nanar quoi. Allez 2 points parce que ça fait rire involontairement et parce que c'est toujours mieux que Melancholia.

NOTE : 2/10
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Auteur: Scalp

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Logan » Mer 19 Oct 2011, 14:55

Tu vas te faire enchainer :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Alegas » Mer 19 Oct 2011, 14:59

Pas pour celui là, Scalp m'a dit qu'il comprenait très bien une mauvaise note sur ce film de ma part. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mer 19 Oct 2011, 15:06

par contre faudrait un peu te mesurer et faire gaffe quand meme quand tu utilise le terme nanard a la vas vite , hein t emballe pas en me repondant , c est pas mechant ou une attaque hein , mais ouai faut un peu faire la part des chose :wink:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar pabelbaba » Mer 19 Oct 2011, 15:09

Celui-là c'est comme Black Mask 2 de Tsui Hark, faut juste le prendre pour un gros délire.
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Alegas » Mer 19 Oct 2011, 16:19

Heatmann a écrit:par contre faudrait un peu te mesurer et faire gaffe quand meme quand tu utilise le terme nanard a la vas vite , hein t emballe pas en me repondant , c est pas mechant ou une attaque hein , mais ouai faut un peu faire la part des chose :wink:


"Un nanar est, dans le langage familier, un film tellement ridicule qu'il en devient involontairement amusant et comique.
Normalement, le nanar diffère du navet par son aptitude à divertir. Le nanar amuse par ses défauts, tandis que le navet est simplement mauvais et ennuyeux.
"

Pour moi ça résume parfaitement le film. N'importe quel réalisateur, aussi bon soit-il, peut réaliser un jour un nanar. Après, certains y trouvent un fun qui permet de rendre le tout regardable mais moi je le trouve pas sur celui là. Donc si, c'est bien un nanar de mon point de vue, mais pas forcément un navet sans intérêt puisqu'il préfigure finalement pas mal de trucs qu'on retrouvera chez Woo.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mer 19 Oct 2011, 16:24

[youtube]wzVG8EU9lwI&feature=related[/youtube]

si on suit t as definition , pour moi speed racer est un nanard
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Alegas » Mer 19 Oct 2011, 16:26

Ok.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mer 19 Oct 2011, 16:27

ben oui , pour moi , c est pas un navet , et involontairement je l ai trouver tellement ridicul qu il m a legerement amuser . c est pas de la vengeance hein , juste une percpective
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