[francesco34] Mes critiques en 2011

[John Lawrence]

Ok , lu ta critique. Très peu pour moi ce genre de matériel...Je serais curieux de connaître la motivation de ces réals pour justifier de tels métrages. A la limite çà serait aussi pas mal de connaître les motivations des spectateurs qui, en toute connaissance de cause, participent au spectacle...

[Heatmann]

ah ouai mais justement la vos exemple sont probant , il faut pas tout mettre dans le meme panier, Serbian film j aime bien , plein de qualites , par contre Human centipede j ai mis 0 et je le maintient , c est mauvais , moche et con , et debile

[nicofromtheblock]

Je n'ai encore vu aucun des 2 mais bizarrement, sur le papier, je serai plus tenté par Human centipede que par A serbian film.

[Scalp]

Dur de choisir entre des viols de bébé et des gars se foutent des têtes dans le cul, perso j'en verrais aucun.

[Heatmann]

j ai vue les 2 films , mais ta phrases elle ma quand meme fait rire

[Dunandan]

Baby Cart vol.4: l'âme d'un père, le coeur d'un fils
de Buichi Saito (1973)



Itto Ogami revient dans le premier volet non réalisé par Misumi. Saito en profite pour relancer la série en offrant un épisode parmi les meilleurs de la saga. Avec des personnages très étoffés, Daigoro prend encore un peu d'importance et a quelques passages en solo lors d'une "fugue" où il est pris dans un incendie. Les adversaires du Loup à l'enfant sont excellents, particulièrement la tueuse qu'il est chargé d'éliminer: Oyuki.
On a évidemment toujours une succession de morceaux de bravoure et des scènes de combat trépidentes. On peut dire que cet épisode est une sorte de mix entre la furie du 2 et le côté plus posé du 3. Le dosage est très réussi.
La séquence du grand combat final où Ogami affronte une armée à lui seul (et oui encore) est brillament réussie, avec cette fuite dans les tranchées. Pour une fois le samourai apparait un peu plus vulnérable qu'à l'accoutumée, et encaisse, sans broncher mais non sans accuser le coup.

Mon deuxième favori de la saga après le numéro 2.

8.5/10

[Dunandan]

Baby Cart vol.5: le territoire des démons
de Kenji Misumi (1974)



Misumi repasse derrière la caméra pour signer cet épisode étrange. L'histoire est un peu alambiquée à suivre, où des soldats, pour engager Itto Ogami, vont le tester en se faisant tuer un par un et en lui dévoilant chaque fois une partie de la mission (s'il leur avait coupé la tête ça aurait moins bien marché leur tactique!), mais heureusement ils survivent juste assez longtemps pour parler... On a ainsi les scènes les plus surréalistes de la saga (bon c'est du manga à la base, on est pas à un délire près, mais celui-ci pousse le bouchon vraiment loin), avec des mecs qui se battent avec un voile devant les yeux (comme ça ben ils voient rien quoi), comme le passage où le type se laisse brûler en racontant calmement sa partie de l'histoire (il aurait pu se retirer du feu avant quand même!); ou une séquence vers la fin où Itto découpe le fond d'une barque sans que le mec assis au-dessus s'en aperçoive!
Autrement on a toujours droit à plein de combats, du sang et des membres tranchés, mais la recette peine à se renouveler, et on a l'impression que le meilleur est dernière nous.
A un moment on se dit qu'on tient un épisode plus mystique que les autres. En effet Ogami doit tuer un moine, et lors de sa première rencontre avec lui il ne peut dégainer son sabre, comme tétanisé par l'aura du type. Mais cette impression est diluée par la suite et finalement oubliée.
L'histoire se complexifie quelque peu, avec donc une double mission, d'abord tuer ce fameux moine ayant trahi son clan pour livrer des informations aux ennemis de toujours de Ogami, les Yagyu... Puis Ogami devra tuer le propre maitre du clan l'ayant engagé, sa maitresse et leur fille illégitime d'à peine 5 ans, afin de sauver l'honneur de leur nom! Là j'avoue qu'avec mes yeux occidentaux j'ai mis un moment à comprendre les raisons...
Ogami tueur impitoyable qui n'hésite pas à décapiter femme et enfant, le personnage mythique est vraiment du côté obscur

Un épisode toujours intéressant mais en baisse d'intérêt par rapport aux 4 premiers.

6.5/10

[Dunandan]

Baby Cart vol.6: le paradais blanc de l'enfer
de Yoshiyuki Kuroda (1975)



Dernier épisode de la saga et le moins réussi, en plus d'être assez frustrant.
Avec des choix de réalisation assez bizarres, qui affublent le film d'une musique pop à l'américaine très seventies, qu'on aurait plutôt vu dans un film avec Roger Moore... Itto Ogami va enfin être confronté plus directement au clan des Yagyu à qui il doit la déchéance de sa famille depuis le premier épisode. Mais si on espérait que ce film mettrait un terme final à cet affrontement c'est raté, le vilain borgne Retsudo Yagyu s'enfuyant à la fin...
Le film, comme le 5, peine à renouveler les combats et les surprises. Alors du coup on part carrément dans le fantastique avec résurrection de guerriers morts qu'on déterre de leur tombe et qui vont poursuivre Ogami. On se dit qu'il va avoir affaire à forte partie (ils sont présentés comme ni vivants ni morts) et ils démarrent leur harcèlement tels des fantômes (en zigouillant tous les gens que Ogami et Daigoro approchent). Et puis finalement ils se feront buter très facilement...
La bataille finale est hallucinante, à ski! Du grand délire qui a un peu de mal à passer et flingue un peu l'image de la saga.

Bref, le plus mauvais épisode clôt la saga, faute à une mise en scène moins inspirée et un scénario plutôt bidon...

5.5/10

[Scalp]

C'est quand même une saga avec aucun épisodes pourri ( bon le 6 est dispensable mais c'est pas mauvais pour autant )

[francesco34]

Oh ben oui puisque je mets quand même plus de la moyenne au 6ème...
Sinon au final mes favoris dans l'ordre: 2-4-1-3-5-6

[francesco34]

Dragon Princess
de Yutaka Kohira (1976)



Dans les années 60 aux USA, un instructeur de karaté Japonais est trahi et gravement blessé par un rival malhonnête qui souhaite faire carrière en décrochant un contrat avec la police. Malgré son infériorité il n'hésite pas à faire assassiner ou mutiler ses rivaux... L'homme trahi élève sa fille dans le but de se venger et l'initie au karaté. Après la mort de son père, de retour au Japon, la fille va essayer de défier son ennemi, devenu un maître reconnu grâce à la corruption de politiciens, et toujours aussi vil et assassin...

Un pitch sympa pour un résultat des plus étranges. Années 70 oblige, la mise en scène est extrèmement stylée et datée. Entre la béo, les zooms incessants et quelques filtres verts ou bleus par très glorieux, c'est pas spécialement sans reproche. D'autant que le chef op a du mal à livrer un plan net (la moitié des plans du film sont flous!).
Niveau acting c'est pas génial non plus, même si les performances athlétiques des karatékas sont honorables, on est quand même loin d'un maitre du kung fu comme Bruce Lee dans la même période.
Un peu comme dans Lady Snowblood, on a encore une histoire de vengeance par procuration, dans laquelle une gamine est élevée dans le seul but d'assouvir la vengeance de son parent. C'est quand même une drôle de philosophie que d'élever son enfant dans ce but...
Le scénario est bizarre, avec plein d'événements qui ne servent à rien (des passages avec des Yakusas en dehors de l'intrigue), et frustrant sur sa fin. Le méchant, chef d'une école, organise un grand tournoi de karaté style championnat du monde, et pour être sûr de gagner, fait assassiner les meilleurs adversaires étrangers (sans que personne trouve bizarre que tous ces gens meurent). On se dit que notre héroïne va le défier durant ce tournoi, grosse déception, on ne verra jamais le tournoi en question, les comptes étant réglés juste avant qu'il ne commence!
Ah et autre élément bizarre, dans les années 70 on n'avait pas encore inventé les armes à feu. On a donc des gangs de Yakusas qui se battent avec des batons ou des chiens, et des assassins qui utilisent des poignards ou des sabres là où un révolver aurait été 100 fois plus efficace...

Un film très bancal et pas forcément passionnant...

4/10

[pabelbaba]

Tu l'as pêché où celui-là? Je l'aime bien la petite Etsuko Shihomi, son Sister Streetfighter est même bien meilleur que les Streetfigther avec Chiba en vedette. En plus elle a un petit air de Cynthia Khan...

[francesco34]

Pêché en albanie
En VO avec STFR...

[francesco34]

La légende des 8 samourais
de Kinji Fukasaku (1983)



Revenus d'entre les morts pour se venger, une mère et son fils diaboliques et immortels exterminent la famille de la princesse Shuzu. Celle-ci échappe au massacre et part en quête de 8 samourais légendaires qui lui permettront de mettre un terme à cette malédiction.

Film de Fantasy à la Japonaise qui présente à la fois de grandes qualités et de vilains défauts...
Avec une mise en image qui livre certains très beaux plans, le film est très soigné visuellement. Les costumes sont superbes, les décors plutôt réussis dans l'ensemble (malgré les défauts inhérents au genre). Bref la reconstitution est vraiment plaisante.
L'histoire est très agréable à suivre, les comédiens plutôt bons, avec des méchants qui évitent de surjouer, et une princesse Shizu totalement mimi.
Bref on pourrait se dire que tout va bien dans cette production nippone au budget sûrement assez conséquent pour l'époque. Mais hélas on est en 1983, et Fukasaku s'est abandonné à certaines modes occidentales pour le moins gênantes.




Le hic le plus criard est bien sûr la musique du film. Une bande son pop très ancrée dans les 80's. Avec des chansons en anglais, dont une assez insupportable lors de la scène d'amour entre l'héroïne et son amoureux. Filmé façon mauvais clip, cette chanson est ce qu'on peut imaginer de plus ringard et kitch en la matière. Le reste de la béo, on dirait un peu le même principe qu'avec Ladyhawke de Donner: les batteries, boites à rythme et style pop ne collent absolument pas à la magie de ce genre de film. C'est là qu'on se rend compte comme la musique d'un film est importante, et qu'une oeuvre symphonique (ou asiatique plus classique) aurait donné un côté intemporel au film au lieu de le dater ainsi et d'apporter autant de dissonance.
L'autre côté rigolo du film, qu'on lui pardonnera plus facilement, c'est l'utilisation de monstres en plastique et caoutchouc pour les attaques de gros démons (ressemblant à un mille-pattes géant, puis à un serpent). Là c'est San-Ku-Kai... L'effet est plus comique qu'autre chose, avec l'actrice qui s'enroule elle-même sous le mosntre en plastique comme dans Ed Wood avec la pieuvre.




Le film a donc de très belles qualités (scénario, interprètes, images, costumes...), mais vraiment mises à mal par des défauts criards qui gâchent quelque peu le plaisir.

6/10

[pabelbaba]

Celui-là ça fait longtemps que je l'ai en stock, rebuté par sa longueur (genre 130 minutes), y a pas de baisses de rythme reloues?

Sinon la zic joue vraiment un rôle prépondérant. Celle de Sex & Fury, genre blues-rock, m'a bien pourri le visionnage d'un film en costume!