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« C'est si simple les échecs »
Deux êtres insensibles au service du malin viennent divertir les humains en les manipulant par de fausses illusions.
L'ensemble austère et sans espoir se dirige malgré quelques ouvertures sensitives vers une conclusion négative voulue par le maître des ténèbres ici et ailleurs en même temps venu en urgence recadrer ces troupes sur le point de sombrer dans les sentiments.
Tout est volontairement distant, irrespectueux, obscur et froid dans un moyen age sans vie propice à tous les désenchantements ou seul le chant est susceptible de drainer quelques sensibilités.
Certains visages sont laids, déformés par une époque triste ou l'on s'ennuie à mourir. Ceci représente un territoire royal pour un perturbateur, mesquin expert en discorde tenant le monde entre ses deux mains.
Les naufrages, les orages, le vent, la pluie c'est lui.
Les maladies, la guerre, la peste, la famine, le meurtre, la haine, la jalousie c'est encore lui.
Il faut un rien pour le distraire, le malheur du monde par exemple cela n’empêche pas un voyeur sinistre et détaché responsable de tous les maux de souffrir de solitude en se délectant seul de ses méfaits.
Comment dans ces conditions espérer la moindre indulgence d'un concept revenchard, livré à lui-même n'ayant aucune pitié pour tous ces humains fragiles et prétentieux soumis docilement à leurs fausses perceptions sans combattre.
« Les visiteurs du soir » est un complexe défaitiste et ténébreux baignant dans une temporalité et une énergie quasiment nulles à l'image de l'insensibilité de ces envoyés du Diable aux regards éteints complètement vidés de toutes émotions.
Une sorte d'apocalypse diabolique sentimental combattu farouchement par la détermination absolue de deux adeptes d'Eros désireux de conserver le seul élément qui rende la vie supportable, l'amour même si celui-ci est destiné à deux êtres de pierres.
Le principal est d'avoir gagné en sculptant dans l'immobilisme éternel l'image de sa victoire.