[Scalp] Mes Critiques en 2011

[Heatmann]

ah bah merde , celui la j en lit toujour des truc tres bien dessus , souvent citer par plein de realisateur comtenporain d ailleur ..

[Scalp]

J'ai vu bien mieux mais ça reste recommandable si on aime les films noirs.

[Heatmann]

ouai c est exactement ce que j en ai lut , genre si on aime asphalt jungle ( et moi j adore, top 5 noir/caper pour moi meme ) on aimera celui la

[Alegas]

Deux Hommes dans Manhattan Jean Pierre Melville - 1958

Y sont mignon chez Gaumont, le résumé du film ça spoile le peu qu'il y a spolier.

Ballade nocturne où Melville fait une déclaration d'amour pour NY, les films noir et le jazz, le script est donc vraiment léger et on est pendant 1 nuit avec les 2 journalistes à la recherche d'un diplomate disparu.
On se promène donc avec Melville, qui joue dans le film et joue pas trop mal ( bon il est faux sur quelques répliques , en fait il joue pas il est juste Melville, mais il a quand même eu raison d'engager Ventura ou Belmondo par la suite car bon il est assez limité le père Melville en acteur et il s'en est bien rendu compte ) dans un rôle de journaliste et Pierre Grasset ( acteur qui aurait mérité une plus grosse carrière ) très bien en photographe alcoolique et cynique dans un NY de nuit très atmosphérique à la photo très réussit.
Melville joue un peu avec les codes du film noir, car il nous fait croire pendant un moment qu'on va avoir un film noir ( "chercher la femme" qu'on nous annonce dès le début ou bien encore la voiture qui file le duo ) mais finalement ici pas de bad guy, pas de suspens, une enquête relégué au second plan, mais une ambiance jazzy ( la scène d'enregistrement est superbe et tout les titres qu'on entend tout au long du film apporte un réel plus pour l'ambiance ) et même sexy ( super cast féminin ), le film reprend les thèmes chère à Melville tel que l'amitié ou la résistance, le tout sur un rythme jazzy et pépère.
Sur la forme ça ressemble à la nouvelle vague sans le coté chiant, Melville a emballer le film en 3 semaines et filmé sans autorisation ( et surement sans script aussi, il a dut pas mal improviser selon les prises qu'il pouvait faire ) du coup y a pas trop de place pour faire une réal chiadé comme il sait si bien le faire.
Un Melville plutôt atypique mais vraiment agréable, loin des chefs d'oeuvre du maitre mais bien meilleur que le pitoyable Un Flic.

6/10

[pabelbaba]

T'es sympa avec Melville acteur... Il joue super mal!

[Scalp]

Y a certains passage où ça sonne faux mais dans l'ensemble il est meilleur que Ryan Gosling.

[pabelbaba]

Nimp...

[Alegas]

100 Dollars pour un Shérif Henry Hathaway - 1969

Oue bon bein les westerns de Hathaway j'ai du mal à part le Jardin du Diable ( pour son casting ) et Nevada Smith ( pour sa partie prison dans le bayou ) c'est pas glorieux et ce True Grit encore plus maintenant qu'il y a le Coen bein c'est pas bien encore plus mauvais que Cinq Cartes à abattre qui était déjà bien nase.
Alors si le script reste bon, c'est quand même bien édulcoré et les personnages sont nettement moins bien campé ici que chez les Coen. Et putain comment ça se traine ce film, au bout d'une heure ça part enfin à la recherche de Chaney ( l'intro est interminable et bien chiante ) et finalement le gars qui imite les animaux c'est pas une invention des Coen ( j'aurai cru ).
La réal de Hathaway bein c'est du Hathaway quoi, le gars c'est pas le réal le plus doué de l'époque et ça se voit bien, on se croirait plus dans la petite maison dans la prairie que dans un western des 70's.

Les seuls bon plans du film

John Wayne qui gagne un oscar ici c'est vraiment une vaste plaisanterie ( surtout que bon il a quand eu quelques rôles où il jouait vraiment genre Liberty Valance, mais pas ici quoi ), tout le reste du casting est aussi mauvais que lui ( l'actrice et le gars qui joue Lebeauf c'est priceless ), on sauvera Duvall jamais mauvais ( et Pepper a repris la même intonation ) et Hopper ( que John Wayne détestera par la suite ), d'ailleurs toute la partie avec Duvall sauve carrément le film de la nullité.

Elmer Bernstein sort une BO qu'on a déjà entendu des tonnes de fois ( genre y se foule pas y reprend même des thèmes des 7 mercenaires ).
Comme quoi des fois faire un remake c'est bien, ça peut transformer un mauvais film en chef d'oeuvre, et dire que Wayne fera encore pire avec la suite de True Grit.

3/10

[Heatmann]

Rho celui la il m avai achever , deja j aime pas wayne , mais alors la comment il est mauvais et penible, pauvre oscar de compensation en mousse et un bon western pour papy

Sinon ben ouai duvall powa quoi , un des meilleur et sous cotes acteur de l histoire du cinema , oui oui . un grand , top 5 acteur pour moi off all time

[Scalp]

Jar City Baltasar Kormakur - 2007

Décidément les polars nordique à part Pusher et Uro c'est vraiment pas glorieux ici c'est même pire que Millenium et Easy Money réunit c'est dire l'ampleur du désastre.
Sur une intrigue digne d'un Derrick ( au bout de 10 minutes de films j'avais déjà le coupable et le mobile ) on se tape une enquête léthargique ( le bouquin dont le film est adapté doit être un calvaire à lire ), on a l'impression que le film dure 3h alors qu'il ne dépasse même pas 1h30.
On sauvera la photo du film qui donne un coté glauque à cette Islande qu'on a pas trop l'habitude de voir au cinéma et c'est à peu près tout.
Le casting tire la tronche, la réal bein c'est Derrick stylz, le script est alambiqué pour rien ( on a une construction en flashback qui s'intègre au récit de manière à ce qu'on ne devine pas que ce soit du flashback sauf que quand on a vu plus de 10 films dans sa vie bein ça se tricard direct ), enfin ça m'aura permis d'apprendre qu'en Islande on bouffe des têtes de moutons ( et qu'on peut acheter ça au mcdrive du coin ).
C'est nul quoi.

1/10

[Scalp]

Hombre Martin Ritt - 1967

"We all die, just a question of when. "

Enième adaptation d'un roman de Leonard, ce Hombre vient se placer facile dans le top 3 ( en fait y a juste Jackie Brown et Hors d'Atteinte de mieux ) et c'est le meilleur western Valdez et 3h10 to Yuma.
C'est aussi le meilleur film de Ritt ( bon j'ai pas tout vu ), bien meilleur qu'un Espion qui venait du Froid ( bon là c'est pas de la faute à Ritt, il adapte du Le Carré et c'est un truc à ne pas faire, là je suis méchant parce des fois ça peut être bien Le Carré mais le style balai dans le cul du mec est chiant ).

Le film est admirablement écrit, ça ne tombe pas dans les clichés du genre western pro indien ( tout le coeur du film traite quand même du génocide indien ), car ici le gentil indien c'est pas un gars naïf, il a très bien compris qu'il n'y a plus d'espoir ( enfin à la fin c'est justement l'espoir qui le fait se sacrifier ) et c'est pas un héros qu'on a l'habitude de voir, il est aussi impitoyable que les méchants, voir plus même ( les dialogues sont excellents quand il sort "Shoot Her ça sonne tellement vrai, c'est pas une phrase là pour faire badass, non tu sens vraiment que le perso il en a rien à foutre de la nana et quand le temps des négociations arrive il s'en fout aussi, c'est Jack Bauer le type en fait, on négocie pas avec les terroriste).
La structure narrative est vraiment solide et ça se compose de 2 partie d'égale durée toute aussi réussit l'une que l'autre, dans la première on nous présente la galerie de personnage ( 1 blanc élevé par les indiens, 1 couple bourgeois, 1 jeune couple, 1 femme libéré ( très bon perso ), 1 enculé ). On comprend rapidement la psychologie des persos et le racisme anti indien n'est pas envahissant, ainsi si le perso de Jessie ( Diane Cilento ) déteste John Russell ( Newman ), c'est pas pour une raison de race mais parce qu'elle a perdu son job à cause de lui et qu'il s'en fout royalement, ça va donc plus loin que le coté on aime pas les indiens c'est pas écrit par Spike Lee quoi ( même si le couple bourgeois c'est uniquement ça ). Le rapport de force est donc posé c'est Russell seul dans son coin et tout les autres voyageurs de l'autre coté mais voilà suite au hold up de la diligence tout le monde va devoir suivre Russell qui va imposer ses règles et qui se révèlera être sans pitié et sans illusion sur le genre humain et c'est là que chacun va véritablement montrer sa nature humaine et on comprend parfaitement le comportement de Russell mais un geste de Jessie le fera devenir un vrai héros ( jusque là c'était un complet anti héros ) mais on sent aussi qu'il se résigne à faire ça, qu'il agit plus par dépit qu'autre chose et d'ailleurs Boone ne comprend rien quand ça arrive, la séquence est vraiment excellente.
Le film est plutôt lent, pendant près de 45 minutes on a pas un seul coup de feu, mais le film vit grâce à ses personnages bien écrit, puis la seconde partie ça se transforme en course poursuite et c'est toujours aussi lent en fait car ici on prend son temps, vu le rapport de force ça sert à rien d'attaquer de face du coup on y va calmement et méthodiquement pour rattraper ou piéger l'adversaire et le climax final anti-spectaculaire est même complétement statique et très étiré mais carrément tendu.

Le seul bémol que j'ai c'est la réal, Ritt c'est pas le meilleur réal de l'époque et ça se voit, alors y a un joli scope et les rares gunfight sont emballés correctement mais voilà ça fait juste le boulot ( quoique à un moment on a un drôle d'effet sanglant on dirait même du CGI avant l'heure ), bon la tension lors de la dernière demi heure est quand même réussit mais la réal élève pas le film au statut de chef d'oeuvre, chose que le film aurait pu être, enfin c'est histoire de chipoter car ça reste mieux réalisé que 90% des films de maintenant, on sent notamment que Ritt se plait à mettre en valeur Newman et y a un chouette plan en vue subjective.

Newman est génial en perso mutique ( pour être mutique faut avoir un truc qui s'appelle le charisme, c'est pour ça que Drive ça marche pas ), il parle que quand c'est nécessaire ( pas souvent donc ), il est sans pitié ( complétement indifférent au sort de ses compagnons d'infortune ) et quand il est badass on y croit, très grande interprétation, tout le reste du casting est nickel, Richard Boone en méchant y sait faire ( bon là par contre il est un peu tricard au début, manque juste la pancarte sur sa tronche), Martin Balsam en mexicain étonnamment on y croit et c'est le seul perso véritablement attachant du film, et puis Diane Cilento campe un personnage femme courage vraiment intéressant qui s'oppose à merveille à la sécheresse de caractère de Russell.
Un très bon film et une oeuvre au ton désabusé et crépusculaire qui avec un grand réal au manette aurait certainement donné un classique du genre, alors que là malheureusement le film est un peu oublié même si il a été cité dernièrement parmi les influences (évidentes) du dernier Tarantino (on remplace l'indien par un black).

"-I would like at least to know his name.
-He was called John Russell."

8/10

[Logan]

Y a un Z2 pour lui? Et y a quoi de sympa de Leonard?

[Scalp]

Oue dispo en Z2 FR.

Pour Leonard, les meilleurs sont les plus connu : Jackie Brown, Hors D'Atteinte après y a des trucs sympa comme Killshot, Valdez ou 3h10 to Yuma, mais y a de pas mal de daube aussi comme Be Cool, Majestik, Paiement Cash.

[Logan]

J'ai tout vu dans ce que tu cites de toute facon. T'as pas un lien amazon pour Hombre car je le trouve vraiment pas.

[Dunandan]

J'ai trouvé un lien

J'ai un bon site de recherche quand on sait pas où chercher : dvdpascher.net