[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Heatmann]

ah bah merde je l ai pas trouver dans la referencement , bon atta jvais voir ca

edit : bon c etait rapide , tu t es pas fait chier sur celle la bon ben je ferai pas de commentaire du coup ...

[Alegas]

Goodfellas (Les Affranchis) de Martin Scorsese

(1990)

Un peu moins ultime que dans mes souvenirs (c'est seulement ma seconde vision, ma première datant de mes dernières années du collège) mais ça reste néanmoins l'un des meilleurs films de Martin Scorsese et tout simplement l'un des meilleurs films sortis dans les années 90. Se basant sur une histoire déjà contée à de nombreuses reprises (l'ascension et la chute d'un gangster), Scorsese renouvelle totalement ce sur quoi il se base. Ainsi, la chute n'en est pas vraiment et le personnage principal est loin d'être un gangster mémorable et n'est finalement qu'un homme de main parmi tant d'autres qui tente de se faire sa place dans un univers qu'il admire par dessus tout mais qu'il finira tout de même par quitter trahissant ses fondements mêmes. C'est notamment sur la forme que Goodfellas se démarque très rapidement des autres films du genre puisque sa construction scénaristique se révèle à la fois épurée (le film n'est finalement qu'une histoire racontée) et extrêmement dense (un nombre incalculable d'informations visuelles et auditives en l'espace de quelques minutes) et s'éloigne d'un certain classicisme. Idem pour le traitement des personnages et de l'univers, car si l'iconisation apparaît parfois (notamment au début lorsque le personnage enfant admire les gangsters de sa rue) elle est toutefois rapidement abandonnée au profit d'un soucis de réalisme. Les mafieux cools deviennent alors finalement des hommes comme tant d'autres, avec leurs forces et leurs faiblesses et surtout la tendance très humaine à détruire soi-même ce que l'on a construit sans vraiment le vouloir. Entre un personnage principal qui finira par se révéler plus lâche qu'autre chose, un De Niro qui, à force de vouloir trop coller à ses principes, deviendra la cause de sa chute, et un Joe Pesci qui ressemble plus à un dingue aux yeux du spectateur, Goddfellas dépeint la vision nouvelle d'un univers que l'on avait cru connaître déjà par cœur. De plus, Scorsese a la très bonne idée de traiter aussi la vie privée de ces mafieux et obtient quelques-unes de ses scènes les plus mémorables (toute la séquence de la journée sous coke, Liotta se réveillant devant sa femme qui pointe son arme sur lui, etc...).

Si le film se révèle quasi-parfait en lui-même, il souffre toutefois de quelques petits défauts, notamment en terme de montage. Car si celui-ci est difficilement attaquable à première vue (tout le rythme du film est basé sur le montage, ce qui rend très intéressant ce qui ne l'est pas forcément), il manque une certaine cohésion dans l'ensemble. Certaines séquences importantes sont traitées de façon trop rapide (le final aurait mérité quelques minutes de plus) et surtout on a parfois l'impression d'avoir plus affaire à un enchaînement de scènes (géniales) dans un ordre chronologique avec notamment des scènes à part (la journée sous coke, une séquence excellente mais qui a du mal à s'inscrire pleinement dans la logique du récit). Enfin, si la mise en scène n'atteint pas le brio de celle d'un Casino (pas les mêmes ambitions ni le même budget) il reste néanmoins un style scorsesien bien présent, où la bande-son minutieusement choisie s'allie à merveille avec les travellings fluides et travaillés. Quand aux acteurs, premiers ou seconds rôles, ils sont tous excellents, comme toujours cher Scorsese, mention spéciale à Ray Liotta qui aurait mérité une carrière plus conséquente et surtout à Joe Pesci qui obtient à lui seul la majorité des meilleures scènes du métrage ("You think i'm funny ?"). Bref, un film que je revois un peu à la baisse depuis ma redécouverte de Casino, mais néanmoins un très grand film que tout cinéphile digne de ce nom se doit d'apprécier.

NOTE : 9,5/10

[Alegas]

ah bah merde je l ai pas trouver dans la referencement , bon atta jvais voir ca

edit : bon c etait rapide , tu t es pas fait chier sur celle la bon ben je ferai pas de commentaire du coup ...

Il méritait pas que je m'attarde plus de 5 minutes.

[Milkshake]

Oui le film est super rapide, certainement le film à la narration la plus dense jamais vu au cinéma en fait le seul défaut des Affranchis qui oblige à mettre seulement 9.5/10 c'est que Casino soit arrivé quelques années plus tard enfoncer le clou.

[Heatmann]

non non , jte rassure , t es pas obliger de mettre moin a goodfellars parcque casino est mieux , y a plein de reel qui compte plusieur 10 dans leur filmo ....

[Alegas]

You talkin' to me ?

[Heatmann]

voila , ca en fait deja 3 pour marty et pis y en a d autre aussi

[Creeps]

J'ai vu Casino après et j'ai vraiment trouvé que c'était une copie de Goodfellas en moins bien avec Sharon Stone ( si je me trompe pas ) bien chiante....

[Alegas]

C'est ce que je pensais aussi du film il y a quelques années, depuis je l'ai revu et...et....bah va lire ma critique tu verras.

[Alegas]

The Thomas Crown Affair (Thomas Crown) de John McTiernan

(1999)

Une bonne, voire même très bonne surprise de la part de ce McTiernan souvent descendu dans les critiques, le film étant souvent ciblé pour la simple raison qu'il est un remake d'un autre film plus ou moins culte. Alors oui, le film de Norman Jewison était loin d'être mauvais (surtout dans sa première partie géniale) mais on sentait vraiment dans la seconde moitié du métrage qu'il y avait bien d'autres choses à exploiter. Alors c'est certain, le film est clairement une œuvre de commande (reste à voir ce que pense McTiernan de l'original, il faudrait que je mate les bonus quand j'aurais le Blu-ray) mais contrairement à la très grande majorité des remakes hollywoodiens, on est ici en présence d'une totale réinterprétation de l'histoire originale, d'un traitement totalement différent et surtout dans un travail de psychologie des personnages bien plus crédible. En fait, on se retrouve devant un film presque totalement différent dont on ne garde finalement que le nom du personnage principal ainsi que l'avancement général du récit. L'un des gros points forts du film se fait remarquer dès les premières minutes, c'est bien entendu l'aisance de McTiernan dans sa mise en scène, qui ici non pas son meilleur travail mais certainement le plus fluide et le plus agréable à regarder, notamment dans certaines séquences rythmées (les deux casses, deux scènes absolument géniales où McTiernan arrive à chaque fois à surprendre son spectateur) où Pierce Brosnan, interprète de Thomas Crown, est magnifié comme jamais (comme quoi McTiernan chez James Bond ça aurait été une excellente idée). Si McTiernan ne cherche clairement pas à faire de son remake un chef d’œuvre du genre, il livre tout de même un film de pur et total divertissement sans jamais répéter les erreurs de son aîné. Ainsi, la seconde partie axée sur la séduction est réellement prenante et intelligente, avec des personnages bien plus torturés, ce qui donne lieu à des moments cartésiens assez étonnants, surtout de la part de ce genre de film. Et si certains verront dans le final quelque chose de typiquement hollywoodien, il serait absurde de nier qu'un tel changement est véritablement bénéfique à l'ensemble de l'histoire car allant dans le sens total du film conçu pour le public. Une énième preuve que McTiernan est certainement l'un des réalisateurs populaires les plus généreux de son époque, ne cherchant pas à créer un très grand film mais gardant à l'esprit qu'un film doit se concevoir avant tout pour son public. Un très bon McTiernan.

NOTE : 7,5/10

[zack_]

Bien sympa ce film!

Tu as vu l'original sinon?

[Alegas]

Je parle de l'original dans ma critique et j'en ai même dédié quelques lignes référencées quelques pages avant.

[Alegas]

Kiss Me Deadly (En Quatrième Vitesse) de Robert Aldrich

(1955)

Un film assez surprenant dans l'ensemble qui reprend les codes du film noir pour mieux les briser. Avec une introduction géniale (la rencontre entre une femme échappée d'un asile et un détective privée) et un générique pour le moins étrange (il se déroule à l'envers et les reniflements de la jeune femme sont audibles pendant toute sa durée), Robert Aldrich annonce déjà à son spectateur que Kiss Me Deadly est un film particulier. La suite ne fait que le confirmer, notamment avec une séance de torture brève mais assez violente visuellement, pour finalement tomber dans une enquête assez banale dans son déroulement mais qui ne fera qu'accroître la surprise du dernier quart d'heure. Le film n'est pas exempt de tout défauts, ainsi l'enquête paraît vraiment beaucoup trop simple, jamais le personnage principal ne se retrouve sans indices et les intentions des personnages sont loin d'être établies (jamais on ne saura pourquoi le détective continue cette enquête, pourquoi le bad guy recherche la valise, etc...). Ainsi, le milieu du film est finalement un peu pénible à suivre puisque sans réelle saveur (d'ailleurs il y a plusieurs détails que je n'ai toujours pas compris du style pourquoi la secrétaire est enfermée dans la maison en bord de mer à la fin), heureusement des bonnes idées font leurs apparitions (l'iconisation du bad guy ultime à travers ses chaussures) ainsi que quelques personnages marquants (le mécanicien VAVAVOUM !) mais souvent trop sous-exploités (la secrétaire, pourtant très mignonne à voir). Enfin, le dernier quart d'heure du film est juste génial, on ne le voit pas du tout venir et c'est vraiment osé à la fois pour l'époque et le genre, la valise, telle une Boîte de Pandore est d'ailleurs devenue un élément très marquant que l'on retrouve distillé dans le premier Indiana Jones mais aussi dans Pulp Fiction. Dommage toutefois que Aldrich cède à la happy-end sur la fin, le film aurait été bien plus marquant à mon sens si la totalité des personnages seraient restés à l'intérieur de la maison (et puis virer le bad guy comme ça je trouve ça un poil trop expéditif en gros on saura jamais qui c'est et ce qu'il a tenté de faire). Enfin, notons la bonne interprétation de Ralph Meeker, qui a des faux airs de Mickey Rourke, et qui s'en sort brillamment dans ce rôle de détective hors-normes. Un bon petit film noir, à revoir lorsque j'aurais vu d'autres films du genre car il est certain qu'il brise pas mal de codes au sein de son récit.

NOTE : 7/10

[Logan]

Fais gaffe t'as oublié des points, prochaine étape: Réglements de comptes de Lang.

(Ouais je te fais ton cheminement film noir profite c'est gratuit )

[Scalp]

Oue y manque un bon point là.