[Waylander] Mes critiques en 2011

[Waylander]

Fanboy.

[Scalp]

Bein nop je suis pas spécialement fan de Pulp Fiction, limite même avec le temps je trouve que c'est son plus mauvais film.

[Alegas]

Western horrifique à la fois décalé mais intelligent, profond et mais doté d'un humour noir déroutant et d'une mise en scène efficace (sans transcender le scénario). Exploitant un genre et une période historique où les USA gagnaient à la fois ne grandeur mais violait ses valeurs afin de s'étendre. C'est exactement ce qui arrive aux hommes de Ravenous : Manger ou être mangé. Survivre ou mourir.
Sans prétention, la réalisatrice se permet de mélanger LE genre américain par excellence en y apportant quasiment un brin de fantastique et un gros soupçon d'horreur dont la nature survivaliste fataliste peut rebuter alors que le film tend à montrer que sous les pires conditions et avec un ventre vide, l’Homme est prêt à tout. pour ne pas rendre son message lourd et pompeux, Antonia Bird s'offre une ambiance surprenante grâce à la soundtrack à l’utilisation plus qu’étrange où les notes répétitives et stridents de banjo et côtoient les thèmes les plus malsain comme un de ceux qu'on peut entendre dans "Irréversible" de Gaspar Noé. Au-delà des msuiques, certaines notes d'humours peuvent agacer et briser un peu la tension pourtant distillée à quelques moments (la grotte) mais la cinéaste ambitionne une restructuration des genres, des styles et des règles pour obtenir une sorte d'ovni quasiment indescriptible et difficilement comparable avec d'autres films (à la rigueur The Burrowers -et encore).

La photo fait vraiment penser à des films comme le Grand Silence (l'influence sphagetti est palpable ne serait-ce que l'ambiance et éclairage, décors) on sent l'envie de ne pas faire dans la demi-mesure : loin d'être léché, la violence est omniprésente, presque gore (mais heureusement la réalisatrice s'évite de sombrer dans la sériez Z sans queue ni tête avec surabondance extrémiste sanguinolente de barbarie) mais toujours justifiée : la survie. A ce besoin premier inévitable vient s’ajouter le désir de puissance car la chair d'un autre apporte sa force et soigne les blessures et les maladies.Tout tourne autour du mythe indien : le Wendigo dont les similitudes avec le mythe du loup-garou sont évidentes. Le film reste le plus proche possible de la réalité : le fantastique n'intervient que par des mots : le mythe raconté par un indien et le constat médical après avoir pratiqué le cannibalisme.

Le scénario est bien plus intelligent qu’il n' y avait avec tout ce parallèle sur la philosophie (en quelques dialogues toutefois) vers la fin où les hommes se confronte depuis la nuit des temps à des questions définitivement sans réponses sur nos origines, la Vérité et que sais-je mais qu'au fond ,les besoins primaires sont au centre de la Vie et concrets quant à eux. Un ventre vide face à la morale, l'éthique, les principes . Ça ne vaut plus rien.
Le film fait aussi un parallèle sur l'histoire Américaine avec l'ouverture sur la remise des médailles du courage : le héros du film est finalement un lâche qui croit ensuite faire face et tenir têtes à des cannibales alors que lui-même n'est pas sans démons intérieurs. Vorace c'est l'histoire d'un homme qui lutte contre la nature, sa nature et son instinct de survie tandis que d'autres y succombent sans regret. Garnison perdue , entourée par les montagnes et isolée près de la Californie, rien de plus normal pour poser un tel sujet où la rudesse du climat rend les homme plus sensibles à leurs besoins vitaux.

Vorace est un film à part, insolite mais très intéressant par tout le bouleversement qui y sont proposés. Le casting est impeccable et met surtout en avant deux acteurs immense pourtant boudés au cinéma : Robert Carlyle, vieux fou ermite au début puis en homme tout à fait sérieux, cultivé et bien plus lucide sur sa condition et sur la nature humaine que Pearce encore une fois excellent. Le il aurait pu être plus viscéral et la réalisatrice aurait pu clôturer le film avec Pearce qui finit par manger la gamelle mais voir le combat enragé des deux hommes et le dénouement tragique qui s'ensuit rend le film encore plus coup de poing. Aux premiers abords déstabilisant, le film devient par la suite une vraie réussite. Encore une fois, une cinéaste inconnue a subit l'échec commercial du film. Depuis 1998 elle n'aura fait qu'un film en 2006.

[Logan]

T'étais à un point du Logan approuved la

Première fois que tu le voyais?

[Waylander]

Non la seconde.

[Heatmann]

T'étais à un point du Logan approuved la

Première fois que tu le voyais?

meme du double approved en plus jte ferai dire

clair que la Bo decaller ajoute bcp a l ambiance si inquietante . putain carlyle il est super la dans sont role , et pierce ca lui va super bien les film en costume comme ca .

Way tu devrait mater Van diemen's land , tu aimerai

[Doppio]

Vorace pour les personnes de bon goût

[Milkshake]

Faut avertir le spectateur avant de voir le film, le film n'est pas recommandé à ceux qui ne commande jamais de steak saignant au resto

[Dunandan]

Avec Un monde parfait, Clint Eastwood réalise un de ses films les plus académiques. Le scope bucolique, le film un des meilleurs du réalisateur pour son fond très Spielbergien auquel Eastwood rend forcément hommage en offrant une relecture du premier film officiel du réalisateur de Duel : Sugarland Express. Les intrigues possèdent des similitudes flagrantes et le personnage joué par Clint est posé sur les mêmes bases que celui de Ben Johnson, figure du western classique devenu ranger dans le film de Spielberg et Eastwood, même character design et autre icône du western, crépusculaire cette fois-ci. Les deux films sont des road-movie texan à travers lesquels véhiculent plusieurs thèmes analogues : l'enfance (dans Sugarland c'était un enfant qui était le but de la course poursuite , dans Un monde parfait, l'enfant est indirectement poursuivi avec son acolyte , Kevin Costner qui signe là un de ses rôles les mieux construits et les plus profonds.


Le choix du cast pour le gamin est réussi : il ne délivre pas un une interprétation très fouillé , c'est un simple gosse dont les réactions collent parfaitement au sujet et au traitement : l’innocence au cœur même de l'histoire. Outre l'aspect presque "remake" d'Un monde parfait, la relecture proposée par le réalisateur de Mystic River est moins "légère" que le film de Spielberg malgré tout aussi pessimiste et profond que son successeur. Les deux films prennent soin de transposée une critique sociale évidente où les flics ne sont pas aussi omniscients qu'ils le pensent : Clint dit même à la fin du film qu"Il ne sait rien. Rien de rien" sur les hommes qu’ils pourchassent , catalogués comme des hors la loi purs et durs. Tout homme à son propre background et le personnage interprété par Costner prouve que tout le film n'est qu'une fugue, un retour à l'enfance malheureusement loin derrière lui mais qu'il poursuit sans relâche (le but est de retrouvé un père isolé en pleine nature, en Alaska, pays sujet aux fantasmes de liberté les plus extrêmes).


A travers l'image paternelle qu'il renvoi à Phillip, lui-même voit l'enfant qu'il était dans les yeux d'un enfant auquel il donne un prénom : celui d'un enfant qu'il n'aura jamais. A la fois père et , inconsciemment, enfant en quête d'un père qui l'abandonna. L'âme torturée du faux criminel -éduqué et la majeur partie du temps honnête- dérive le long des routes à travers une double quête initiatique déchirante où l'émotion prime sur tout le reste , en particulier la storyline des policiers et rangers et l'humour pince sans rires un peu en décalage avec la partie principale. Du côté de la Loi, les gens sont traités avec manichéisme (ironie du sort puisque le film nous montre justement que les flics, le FBI , et la justice ne voient pas au-delà des apparences et du tir à vue) et des gags pas vraiment subtils.


On sent que le réalisateur souligne trop son propos. De plus, là où Spielberg très évasif en se concentrant presque essentiellement sur les trois personnages centraux du film, Clint veut développer un peu tout le monde (Laura Derne inutile, la story sur Eastwood est mal amenée, vite oubliée au milieu de tout le reste). Entre le rapport homme/femme sur le lieu de travail , l’évolution des méthodes de travail etc...le film veut brasse large mais ne parvient qu'à rester trop sobre et trop inégal : toute la partie avec Costner et le gamin c'est pourtant excellent en matière d'écriture et de sincérité. On pourrait même voir un hommage (encore à Spielberg) à la Couleur Pourpre lors de la scène dans la maison de la famille de Mack le fermier qui bat son grosse (et la mise en scène jumelle n'est pas anodine). L’ambiance de la scène bourrée de tension où l'enfance volée de Butch transparait comme jamais et où, envahit par la colère il ne se contrôle plus : c'est très prenant et très dérangeant car on doute ce qu'il s'apprête à faire. .

La relation Phillip/Butch (père/fils mais aussi amicale) fonctionne à merveilles et c'est vraiment tout l'intérêt du film. Clint fait du Clint et le final est la meilleure scène (même techniquement grâce à la steady cam et les plans "western" : ça a offre une virtuosité non négligeable à l'instant crucial du fil mais surtout des destins croisés : l'enfant dit au revoir à l'adulte mourant et c'est tout un monde qui s'effondre, loin d'être parfait celui-là) mais la musique est très peu présente, en retrait , et un peu superflue.

[Heatmann]

houla , alors moi celui la c est un des mes gros gros gros chouchous , dans mon top clint real c est evident vraiment un tres beau morceau de cinema

[Scalp]

Pfff ce radin.

[Heatmann]

je croit meme que moi je lui met encore plus que toi

[Waylander]

Pfff ce radin.

ouais moi je surnotes pas les films de Clint juste parce que c'est Clint.

[Alegas]

Et bim.

[Scalp]

Pfff ce radin.

ouais moi je surnotes pas les films de Clint juste parce que c'est Clint.

Moi non plus...