[francesco34] Mes critiques en 2011

[francesco34]

Ouais y'a même une gamine juive planquée... ça risque d'être larmoyant au possible cette version...
C'est quand même supposé être une comédie... Moi du coup c'est l'inverse je sais pas si j'irai voir la version Barratier.

[ERNST STAVRO BLOFELD]

Vu cet après-midi. Il vaut le coup d’œil quand même. Quelques imperfections sonores, réalisation parfois curieuse et des dialogues qui tombent deux ou trois fois à l'eau (notamment entre Chabat et Elmosino par ailleurs excellent). Ceci étant, les gamins sont géniaux, les petites histoires dans l'histoire apportent un vrai plus. Et les situations bien pensées. Des répliques qui font mouche. Pas mal de petites trouvailles intéressantes. Bref tout cela est plutôt bien ficelé et agréable à regarder. En famille ou pas.

[francesco34]

Bilan Septembre 2011

42 films vus (dont 26 découvertes)
Pays visités: Bolivie, GB, Japon, Canada, Italie, France, USA, Mexique, Australie, Allemagne, Corée, Pays-Bas.

Films découverts:

Blackthorn (Mateo Gil) : 7,5/10 (2011 Bolivie)
Cadavres à la pelle (John Landis) : 6/10 (2011 GB)
Cure (Kyoshi Kurosawa) : 6,5/10 (1997 Japon)
Curling (Denis Coté) : 4/10 (2010 Canada)
Gantz (Shinzuke Sato) : 8/10 (2011 Japon)
Habemus Papam (Nanni Moretti) : 6,5/10 (2011 Italie)
La guerre des boutons (Yann Samuell) : 6,5/10 (2011 France)
La malédiction de Molly Hartley (Mickey Liddell) : 4/10 (2008 USA)
La solitude des nombres premiers (Saverio Costanzo) : 7/10 (2010 Italie)
L'Appolonide (Bertrand Bonello) : 7,5/10 (2011 France)
Le château de la pureté (Arturo Ripstein) : 8,5/10 (1972 Mexique)
Le secret du lac (Brian Trenchard-Smith) : 5,5/10 (1986 Australie)
Mes petites amoureuses (Jean Eustache) : 7/10 (1975 France)
Oz, un monde extraordinaire (Walter Murch) : 7,5/10 (1985 USA)
Retribution (Kyoshi Kurosawa) : 6,5/10 (2007 Japon)
Sanjuro (Akira Kurosawa) : 7,5/10 (1962 Japon)
Sexe entre amis (Will Gluck) : 6/10 (2011 USA)
Star Trek 5, l'ultime frontière (William Shatner) : 6/10 (1989 USA)
Star Trek 6, terre inconnue (Nicholas Meyer) : 6,5/10 (1991 USA)
Star Trek 7, générations (David Carson) : 3/10 (1994 USA)
Star Trek 8, premier contact (Jonathan Frakes) : 6/10 (1996 USA)
Star Trek 9, insurrection (Jonathan Frakes) : 5,5/10 (1998 USA)
Stein (Egon Gunther) : 5/10 (1990 Allemagne)
The Chaperone (Stephen Herek) : 5,5/10 (2011 USA)
The man from nowhere (Jeong-Beom Lee) : 7/10 (2010 Corée)
Virtuality (Peter Berg) : 6/10 (2009 Canada)


Films revus:

Alien 3 (David Fincher) : 8,5/10 (1992 USA)
Amsterdamned (Dick Maas) : 4,5/10 (1988 Pays-Bas)
Fantômes contre fantômes (Peter Jackson) : 6,5/10 (1996 USA)
La guerre des étoiles (George Lucas) : 8,5/10 (1977 USA)
Le retour du Jedi (Richard Marquand) : 8/10 (1983 USA)
Le secret de Lily Owens (Gina Prince-Bythewood) : 7,5/10 (2008 USA)
L'Empire contre-attaque (Irvin Kershner) : 10/10 (1980 USA)
Les mains en l'air (Romain Goupil) : 7/10 (2010 France)
Mon père ce héros (Gérard Lauzier) : 5,5/10 (1991 France)
New-York ne répond plus (Robert Clouse) : 6/10 (1976 USA)
Saturn 3 (Stanley Donen) : 6,5/10 (1980 USA)
Simple mortel (Pierre Jolivet) : 7/10 (1991 France)
Star Trek 2, la colère de Khan (Nicholas Meyer) : 6,5/10 (1982 USA)
Star Trek 3, à la recherche de Spock (Leonard Nimoy) : 5,5/10 (1984 USA)
Ténèbres (Dario Argento) : 4/10 (1982 Italie)
X-Men 2 (Bryan Singer) : 8/10 (2003 USA)


Découverte du mois

[Scalp]

Je sortirais bien une vanne pour ta note à Ténèbres mais j'ai promis de plus t'embêter sur certains trucs

[francesco34]

Bah vu que tu mets Rencontres du 3ème type en purge du mois, j'ai pas grand chose à me reprocher je pense...

[Scalp]

J'ai quand même hésiter avec Mystérious Skin, me demandais quel film allait plus chier le monde, j'ai opter pour le Spielberg.

[francesco34]

Ouais bon choix
Nan mais sinon pour le Argento, sur le coup c'est moi qui ai du mal à comprendre ce que vous lui trouvez... Pourtant je suis pas anti-Argento (j'aime bien Profondo rosso, Suspiria, Phenomena....) ni anti-giallo. Mais là j'ai tout trouvé bidon, et surtout le scénar insupportable (ou alors parce que je l'avais déjà vu avant, m'enfin c'est pas une excuse). Y'a que la scène où le chien poursuit la petite que j'ai trouvé sympa.

[Scalp]

Les scénar chez Argento c'est jamais bien sympa, en réal pur c'est son meilleur film, c'est blindé de morceaux d'anthologie entre le plan séquence de la baraque ou la course nocturne sur éclairé c'est parmi les meilleurs séquence de sa carrière.

[francesco34]

Billy Ze Kick
de Gérard Mordillat (1985)



Un inspecteur de police de banlieue (Perrin) rêve d'une grosse affaire de meurtre. Le soir il endort sa fille Zulie-Berthe avec les histoires d'un assassin insaisissable nommé Billy Ze Kick. Alors que le commissaire (Lonsdale) est kidnappé, voilà qu'une série de meurtres signés du personnage imaginaire sèment le trouble dans le quartier.

Dôté d'un casting hautement improbable (Francis Perrin, Zabou, Michael Lonsdale, Yves Robert, Dominique Lavanant...), ce film de Mordillat a le gros mérite de sortir des sentiers battus. Totalement atypique dans son ton, avec un sens de l'humour très personnel et une narration bizarre. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat est bien barré, à défaut d'être 100% convainquant. Avec un arrière-goût anarchiste assez plaisant, Mordillat orchestre son joli bordel sans faillir. Le scénario n'hésite pas à aller vers les excès (môme qui assassine froidement quelqu'un, gamine voyeuse, oreille arrachée...) et bien sûr un langage argot assez cru...
Les comédiens s'en donnent à coeur joie dans la loufoquerie, mais évitent l'exagération, ce qui rend pas trop mal.
Evidemment l'habillage technique (le budget devait être assez maigre) est pour le moins banal, mais Mordillat exploite quand même très bien ses décors parfois surprenants (le couloir rouge d'immeuble, les effets de miroir, etc...).
Avec un zeste de scène coquines en prime, on a au final un film bancal mais tellement décalé qu'il demeure agréable à suivre.

6/10

[francesco34]

True Legend
de Yuen Woo-Ping (2010)



Grand général, Su Chan met fin à sa carrière militaire afin de rejoindre femme et enfant et fonder une école d'arts martiaux. Son frère adoptif met à profit ce départ pour devenir gouverneur et fomenter sa vengeance contre sa famille adoptive. En effet son père adoptif ayant tué son véritable père, adepte d'un kung-fu ténébreux...

Pas grand chose de nouveau dans ce film de Kung-fu, si ce n'est un penchant de plus en plus prononcé des chinois pour les nouvelles technologies (le film a dû sortir en 3D là-bas...). Cette nouvelle n'est pas des plus rassurantes, tant l'invasion des CGI est le gros point noir de cette production. CGI au demeurant fort perfectibles et qui irritent l'oeil plus qu'ils ne l'enchantent...
Passé ce gros désapointement, il nous reste un film de kung-fu qui ménage tout de même quelques jolies scènes de combats et quelques idées intéressantes (un combat dans la cheminée d'un puits assez rigolo). Hélas le scénario nous ressert une recette pour le moins éprouvée, et n'a pas la moindre once d'originalité. On a ainsi un parcours du héros assez classique qui souffre d'un gros air de déjà-vu. Le film rebondit sur la fin et nous livre une dernière demi-heure pas très intéressante et qui paraitrait presque hors de propos, si ce n'est pour nous raconter que ce personnage a inventé un style de boxe... La similitude avec Le maitre d'armes de Ronny Yu est assez frappante, et pas du tout en la faveur de True Legend.
La réalisation a parfois quelques tics irritants (panoramiques qui foutent la gerbe, ralentis saccadés) mais les combats sont tout de même suffisament bien filmés pour rester lisibles et épiques. Dommage là encore que la surenchère d'effets spéciaux l'emporte sur le reste.
Une semi-déception donc, pour un film d'arts martiaux mineur qui ne marquera pas l'année...

5.5/10

[Heatmann]

on s en fout que y ai rien de nouveau dans true legend

[francesco34]

Ben moi pas... si c'était compensé par une tuerie visuelle, ou des combats dantesques, ça passerait encore, mais visuellement les CGI ruinent beaucoup du film, même les combats (quand Su Chan danse le break à la fin à grand renforts de CGI mal fichus... ).
Bon y'a quand même quelques scènes assez trépidentes qui m'ont fait lui mettre la moyenne, mais j'étais vraiment déçu au final...

[Eikichi Onizuka]

Le château dans le ciel
de Hayao Miyazaki (1986)



Profitant de la sortie en blu-ray des classiques Ghibli (en espérant que les autres films ne traineront pas trop...), je me replonge dans les oeuvres du maitre Miyazaki, et force est de constater que même après multiples visions, le plaisir et la magie opèrent toujours.



Second Ghibli après Nausicaä, Le château dans le ciel est un des fleurons d'un genre que j'adore particulièrement, le steampunk. Mettant en scène une technologie ancienne, à base de vapeur (steam), de pistons et engrenages, de force éolienne, et apportant un brin de technique supplémentaire inédite faisant balancer le tout dans une SF dont Jules Verne apparaitrait aujourd'hui le fondateur. Un passé futuriste donc, et une iconographie qui a fortement inspiré les maitres du jeu vidéo nippon, en particulier dans les RPG (Role Playing Games).
Le film est d'une durée conséquente (plus de 2 heures) mais on ne s'y ennuit jamais grâce à un scénario habile qui maintient un intérêt constant et propose moults renversements de situation. Comme souvent avec Miyazaki, il y a un refus du manichéisme (fond de commerce du concurrent Disney, avec des méchants très identifiables). Ainsi les pirates de prime abord considérés comme des "méchants" puisqu'ils poursuivent les enfants pendant la première partie du film, deviendront des alliés.
Les deux héros sont des enfants (Pazu et Shiita), et une fois n'est pas coutume, l'héroïne (qui est généralement le personnage central chez Miyazaki) n'est pas celle qui conduit l'action, mais celle qui inspire l'action au garçon (évidemment amoureux d'elle). Celà tranche avec Nausicaä, Mononoké, Chihiro, etc...



Les graphismes, bien que restant très simples par moments, sont de toute beauté. Miyazaki a un don pour créer des univers dans lesquels j'aimerais me promener. A voir Laputa, le château volant, et ses coursives, ses allées, ses chemins au bord du vide et tous ces lieux que j'adorerais arpenter. L'animation n'est pas en reste et propose une fluidité de mouvements et une qualité qui n'était pas si commune au Japon dans les années 80. Le studio Ghibli a placé la barre très haut et définitivement relevé les standards qualitatifs de l'animation nippone, pour le plaisir de tous.
Il y a bien entendu plusieurs messages sous-jacents au film, comme celui de la technologie si puissante qu'on ne la maitrise plus et qu'elle peut entrainer notre perte (pourquoi Laputa a-t-elle été abandonnée?). Toujours le traumatisme d'Hiroshima, traduit d'ailleurs par l'explosion qui ressemble à un champignon nucléaire quand Laputa fait sa démonstration de force.
On y retrouve aussi les valeurs d'amitié, de fidélité, de respect de la parole donnée, bref tout ce qu'il faut pour un animé familial.



Même si Le château dans le ciel n'est pas un de mes Miyazaki préférés (que sont Chihiro, Mononoké, Totoro et Kiki), il reste une oeuvre de toute beauté, qui titille l'imaginaire et fait voyager pendant deux maginifiques heures...

8.5/10

[francesco34]

Battle Royale 2 Requiem
de Kinji & Kenta Fukasaku (2003)



Commencé par le père (Kinji) et achevé par le fils (Kenta), cette suite du génial Battle Royale n'est que le pâle avatar de son ainé.
Affublé d'un scénario bancal, qui décide de faire compliqué la où le premier faisait simple, mais tellement mal écrit qu'il cumule les invraisemblances. Le genre de script où on se pose des questions toutes les 5 minutes (et pourquoi lui il fait ça? Et comment ils ont pu arriver là? etc...). La plus importante, et non des moindres, comment ces gamins devenus terroristes et qui peinent à tenir une île miniature avec trois fusils et une poignée de combattants ont pu commettre des attentats qui feraient passer Al-Qeida pour des amateurs... Ou encore pourquoi cette île connue du gouvernement n'est pas rasée par une attaque aérienne?
Bref l'idiotie de la situation de départ aurait pu être évitée si on était parti dans quelque chose de moins compliqué... Au lieu de ça, c'est 2 heures plutôt longues qui s'écoulent (le film a une demi heure de trop!).
Les combats font plus film de guerre qu'autre chose, mais avec une shaky-cam des plus déplaisantes, rompant avec la sauvagerie primale (style Sa majesté des mouches version gore) du premier opus. On a le droit à notre lot de sang et de morts, mais le choc annoncé est bien moindre que prévu, et moins important que celui du premier film.
Les comédiens sont quasiment tous mauvais, la palme du surjeu revenant à l'acteur jouant le prof qui en fait des tonnes et s'avère insupportable au bout de 3 secondes à l'écran... D'autant que son personnage, que le scénariste a voulu complexe, est plus incompréhensible qu'autre chose. Car le film n'hésite pas à aller à fond dans la psycho de pacotille des personnages.

Bref une grosse déception après un premier film totalement brillant...

4/10

[Eikichi Onizuka]

Ce Miyazaki là, je l'adore. Je l'aime autant qu'un Chihiro ou Mononoké