[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Scalp]

Non mais sérieux plus à Keoma qu'a Wild Bunch c'est chaud quoi, j'adore Keoma mais putain le Peckinpah c'est la classe au dessus.

[Alegas]

Mouais, à choisir je préfère largement Keoma, plus atypique et plus intéressant sur la forme et le fond.

[Scalp]

Lol quoi.

[Waylander]

Ouais perso je trouve que c’est vraiment Keoma qui se démarque sur le fond et je le préfère à la Horde Sauvage mais celui-ci est trop ultime quand même. Keoma/Wild Bunch franchement c'est deux putains de westerns. De mémoire je trouve que techniquement Keoma est bien plus recherché mais c'est celui-ci qui a été influencé par l'autre.

[Scalp]

La Horde Sauvage c'est l'influence majeur de Keoma, sur la forme c'est plus que visible, si sur la forme à la rigueur on peut trouver Kéoma meilleur ( pourquoi pas ) sur le fond c'est une autre histoire.

[Alegas]

Bah je préfère comme fond l'intrusion du fantastique au sein du western de Keoma, ça le rend bien plus original. Quand à la question de l'influence, je le redis encore une fois mais c'est pas impossible que le disciple dépasse le maître.

[Scalp]

Oue enfin bon là disciple il a pas dépassé le maitre, loin de là et pis bon les personnages dans la Horde c'est quand même bien plus écrit que Kéoma.

[pabelbaba]

C'est chaud de comparer les 2 quand même...

La Horde Sauvage, c'est du commando/grosse amitié virile avec de la violence qui gicle de tout côté, Keoma c'est plus une vengeance mystique sous acide.

[Scalp]

C'est 2 films crépusculaire, Peckinpah est l'influence de Castellari donc c'est comparable.

[Alegas]

The Thomas Crown Affair (L'Affaire Thomas Crown) de Norman Jewison

(1968)

Un bon petit film dont je n'attendais finalement pas grand chose. Alors ce n'est pas mon film de Norman Jewison favori (je garde une préférence pour Rollerball) mais c'est clairement son aboutissement en terme de mise en scène avec des idées monstrueuses dans une première moitié de film tout simplement géniale. The Thomas Crown Affair commence de façon assez improbable avec une introduction du personnage principal qui le fait passer pour quelqu'un à la fois charismatique et très antipathique (le jeu très froid de Steve McQueen y est aussi pour beaucoup) avec notamment une scène d'enrôlement prenante et qui fait rentrer sans aucun problème le spectateur directement au sein du récit (le jeu de lumière est vraiment génial, on se croirait dans un pur film d'espionnage avec un indicateur secret). Ensuite, on a le droit à la meilleure séquence du film et tout simplement à la meilleure scène de la filmographie de Jewison avec cette scène de casse qui non seulement se révèle crédible (aussi bien sur le papier qu'à la vision) mais aussi réalisée de main de maître avec plusieurs idées à chaque minute. Entre une maîtrise de l'écran splitté qui dépasse celle de la plupart des films de De Palma (rien que ça), un rapport entre l'image et le son intelligent (notamment avec le score très jazzy de Michel Legrand) et surtout des plans très inspirés (le travelling sur la grenade fumigène lancée au sol et le cadre sur les cabines téléphoniques alignées pour emprisonner un personnage pour ne citer que ces deux là), on assiste vraiment à un grand moment de cinéma aux conséquences intéressantes (ça fait toujours plaisir de voir un film où un homme arrive à créer le crime parfait) mais qui, hélas, pose la barre tellement haute qu'on ne peut s'empêcher d'être déçu devant la seconde moitié du film. En effet, à partir du moment où le personnage de Faye Dunaway apparaît, le film qui était jusque là tout simplement parfait accumule les défauts. Entre une relation où l'approche se révèle mal écrite et où la séduction n'arrive jamais à convaincre (hormis bien sur la séquence de jeu d'échec même si cette dernière a quand même tendance à provoquer le rire involontaire avec les gestes ultra-poussifs de Dunaway) ainsi que des personnages secondaires sous-exploités (la femme de Crown). Enfin et surtout, la relation ambiguë entre Thomas Crown et Vicki Anderson est loin d'être aussi intéressante qu'elle aurait pu l'être et se révèle même un peu trop bâclé sur le dernier quart d'heure du métrage avec un final beaucoup trop rapide pour être parfaitement limpide (le second casse en split-screen est loin d'être une bonne idée, on a plus l'impression que c'est l'imagination du personnage de Dunaway). En revanche, la situation finale est sympathique avec un happy-end qui n'en est finalement pas un. Un bon film qui vaut surtout pour sa scène de braquage juste excellente, pour le reste John McTiernan a prouvé depuis que le film de Jewison était très perfectible.

NOTE : 6,5/10

[pabelbaba]

C'est 2 films crépusculaire, Peckinpah est l'influence de Castellari donc c'est comparable.

Y voir une influence, ok, mais placer l'un au-dessus l'autre, ça n'a pas beaucoup de sens.

[Scalp]

Oue enfin là je compare pas un film de Peckinpah avec un film de Woody Allen.

[Alegas]

Versus (Versus, l'Ultime Guerrier) de Ryühei Kitamura

(2000)

Pas de doute, je suis plus que mitigé concernant Versus, le problème venant du fait que je ne sais vraiment pas du tout comment aborder le film. Alors oui, je me doute que c'est clairement pas à prendre au premier degré, oui c'est plus un film entre potes qu'autre chose mais est-ce que ça empêche vraiment Ryühei Kitamura de donner à son œuvre un vrai scénario qui tient la route ?
Quoi qu'il en soit, il est indéniable que Versus est un concentré de fun sur pellicule à partir du moment où on le prend au 36ème degré. On est clairement devant un film où le scénario est simplement un prétexte pour foutre des zombies, des ninjas, des samouraïs, des vampires, des super-pouvoirs, du post-apocalyptique, des gunfights et des décapitations en l'espace de deux heures. D'ailleurs, il est amusant de constater que ce sont finalement les scènes de dialogues qui sont les plus chiantes, on parle beaucoup pour rien dire (avec des répliques priceless) et en plus c'est très mal joué au poin que ça en devient très très drôle. Les caractérisations des personnages suivent totalement cette idée, avec du over the top toutes les minutes. Entre un héros qui hésite pas à assomer sa copine pour qu'elle se taise, un bad guy hystérique qui ressemble à la fin à un croisement entre un chat et Gollum ou encore un flic japonais entraîné par le FBI né dans un parc national américain et maniant le sniper gros calibre comme un as, il y a vraiment de quoi être plié en deux par terre. Le must étant de voir à quel point Kitamura se fout totalement de l'importance des persos et les fait mourir comme bon lui semble (la mort des flics j'étais mort de rire tellement ils servent finalement à rien). Enfin, le gros point fort du film outre son aspect nanardesque jouissif c'est clairement ses combats de malade. Alors oui, ça fait parfois amateur mais c'est bourré d'idées et vraiment bien réalisé dans l'ensemble, mention spéciale au combat final à l'épée et aux coups spéciaux sur les zombies qui rappellent fortement Braindead. Bref, c'est clairement pas le film que je recommanderais les yeux fermés mais c'est à tenter au moins une fois dans sa vie.

"Here's the thing.................... I'm a feminist."

"You can't hit me! I have five hundred times faster reflexes then Mike Tyson !"

NOTE : 7/10

[Scalp]

T'as vraiment du mal a mettre plus de 7 au vieux film ( je parle pour le Aldrich là )

[Heatmann]

et pourquoi pas 10 a goodfellas ?