Techniquement très aboutit (vu le budget et la société qui s'en occupe , normal) voir même révolutionnaire : pas de motion capture, tout est informatisé, image de synthèse et animation. Même si avec le temps le film a considérablement vieillit, les émotions qui se dégagent des visages restent bluffantes : largement surpassé par Avatar ou Gollum aidés de la performance d'acteurs en chair et en os, Final fantasy ose l'infographie pure et dure toutefois assez fade.
Malgré des efforts considérables, finalement assez banale et décevant pour du Square, génie vidéo-ludique grâce à une des franchises les plus réputés et les plus connues du monde: Final fantasy. Le film n'a de rapport que le titre faussement évocateur de leur bébé du jeu vidéo : la grosse déception qui a sans doute du causée un mauvais bouche oreilles parmi les fans du jeu : pratiquement aucun clin d’œil. D'un coté ça promet une certaine originalité mais de l'autre, "Final fantasy" promettait autre chose que ce film de SF archi classique niveau écriture, personnages et dramaturgie. Hironobu Sakaguchi n'est pas un réalisateur et ça se voit clairement : manque cruel de personnalité, d’envergure (vu le budget de 130 millions WTF ?!
) et de punch dans les scènes d'actions ici toutes banales. Bref, mis à part les images de synthèse et certains plans très space-opera, planet-opera ("Les chroniques de Riddick" possède au moins deux plans similaires) :
Entre une certaine poésie onirique , de l'action plan-plan, un environnement sf post-apo limité, des décors et surfaces un peu vides de détails mais un fond universel qui prend sans détour la fameuse théorie Gaïa pour bakground. Bon sinon c'est franchement top ambitieux pour un premier film et même si le créateur vient du jeu vdiéo et que son œuvre reste proche de ce support , The Spirits Within n'en reste pas moins un film avec une durée assez courte à gérer : on sent pourtant une vraie âme derrière ce projet mais on a vraiment l’impression que le réalsiateur n'a pas su choisir le ton de son long-métrage d'animation. Là où ça devient original (le rapport aux rêves c'est sympa mais redondant et finalement sans saveur malgré la "clé" qui s'y trouve), on repart vers du Assez sombre et rigide, l'animation prend son ampleur sur les visages. Il ne reste pas grand chose à sauver de ce film , même sa fin à la dimension très "rivière de la Vie" à la FF7 ne possède pas toute l'émotion et la grandeur visuel du jeu vidéo fédérateur. Les musiques sont pourtant assez bonnes et par moment l’influence james Cameron d'Aliens se fait grandement ressentir sur tout le film. Les vaisseaux, les couleurs, le design général, le côté militaire (gros guns
)+scientifique+héroïne on a paradoxalement un plan qui renvoie 9 ans plus tard à Avatar :
Quand je repense à titan AE, pour moitié moins de thunes Bluth pond un truc immense, jouissif, et dont la mise en scène coche direct au sol ce pseudo Final fantasy au titre très vendeur mais à la matière inégale. Dé technique à n'en point douter (et encore) cette production américaine n'a rien de complexe comme on a pu le lire sur le net : c'est simplement un traitement adulte, de l'animation qui se donne des laures de vrai film alors que 5 ans (6 même) Pixar composait Toy Story, pour bijou d’animation et de sensibilité où la technique s'efface au profit de l'émotion. Chose que ne parvient que très peu à retranscrire ce Final Fantasy. Certains doivent y puiser puisque on retrouve un élément de Wall-E : Eve qui cherche une plante sur la Terre dévastée bon bah l’héroïne de celui-ci fait la même chose.
(dans Titant AE on retrouve l'idée de la valse spatiale grâce à l’extincteur sauf que dans Titan ça dure 2 sec et c'est juste pour passer d'un vaisseau une détresse à un autre mais le concept est là
).