[Jipi] Mes critiques en 2011

[Jipi]

Jean-Michel pour moi c'est le meilleur film catastrophe car il dénonce et explique le fonctionnement d'une intervention tout en restant spectaculaire

[Jipi]

« Miracle en Alabama" est un remarquable affrontement entre une enfant rebelle, insensible à toute aide extérieure et une éducatrice ayant besoin de se ressourcer par la perception de sentiments incorporés dans une méthode de travail.

Il s'agit de soigner en ressentant de l'affection pour un cas extrêmement difficile que seul l'émotion collectée au fil des défaites et des victoires de cette lente et harassante thérapie d'éveil peut entretenir dans la durée.

Un film admirable sur une volonté indestructible d'éveiller éradiquant lassitude et abandon en ne faisant fonctionner qu'une seule enseigne, son cœur.

Anne Brancroft et Patty Duke sont admirables en alternant querelles et apaisements éléments antinomiques indispensables menant vers une fusion éternelle deux esprits épuisés mais enfin sur une même longueur d'ondes. Annie Sullivan éducatrice aux méthodes révolutionnaires n’ayant à la base aucune affinité avec Helen, considérée uniquement comme un outil de travail, doit tout en exerçant son métier éprouver des sentiments pour cette gamine enfermée dans un monde clos.

Helen Keller n’entend plus, ne voit plus et ne parle pas, il ne lui reste que le toucher principal dominant d’une structure complètement démolie et ceci sans espoir.

Le challenge est double, aider au maximum Helen par son métier et vaincre ses réticences aux sentiments.

La lutte est acharnée, au départ Helen refuse de coopérer, les parents ne voyant aucun progrès deviennent hostiles envers Annie qui doit batailler ferme pour conserver la confiance d’un entourage de plus en plus sceptique.

Annie maintient son pouvoir dominant, tout l’équilibre relationnel tient sur cette étreinte fortement maintenue par une éducatrice déterminée à ne rien lacher sur une petite handicapée rebelle qui peu à peu abandonne ses instincts de résistance pour enfin se soumettre à une loi celle du savoir par la volonté d'apprendre et de s'ouvrir au monde.

Enfin les premiers résultats encourageants interviennent. Helen s’éveille, la transformation est foudroyante. Les combats enfin achevés. Une longue étreinte finale unira ces deux esprits enfin apaisés.

"Miracle en Alabama" est un remarquable affrontement entre une rebelle hostile à toute aide extérieure et une éducatrice frigide ayant besoin de se cadrer sur des sentiments vrais acquis par des sens libérés de toutes procédures de travails.

Soigner en ressentant.

Un chef d’œuvre.

10/10

[Scalp]

tu avais déjà écrit une critique du film ici

[Jipi]

Je m'en doutais Scalp. Je n'ai pas vérifier avant. Peut-on garder celle de ce jour à la place de l'ancienne. Dorénavant je ferai attention.

[zack_]

Je t'ai fait un mixte des deux

[Jipi]

Merci Zack. Tu l'as vu ce film? Si non c'est vraiment de la bombe incontournable

[zack_]

Non pas vu, j'en ai une liste incalculable à voir, vieux, nouveau, enfin pas assez d'une vie pour tout voir! Et encore je suis né que 100 ans après la naissance du cinéma - qu'est-ce que ca sera pour ceux qui le seront 350 ans après?

[Dunandan]

Pas vu non plus, mais bon Arthur Penn en réalisateur, ça donne déjà envie !

[francesco34]

Non pas vu, j'en ai une liste incalculable à voir, vieux, nouveau, enfin pas assez d'une vie pour tout voir! Et encore je suis né que 100 ans après la naissance du cinéma - qu'est-ce que ca sera pour ceux qui le seront 350 ans après?

En fait c'est vachement profond comme réflexion
Sinon je pense pas y mettre une telle note, mais j'ai un excellent souvenir de ce Miracle en Alabama. Je dois toujours avoir le DVD, à revoir à l'occasion...

[Jipi]

« Remontons les Champs Elysées » affiche fièrement à ce jour soixante treize ans sauvegardés par le bienfaisant câble ou l'inespéré DVD permettant à cet opus de continuer d’exister.

Bien sur il faut prendre sur soi en prêtant une oreille plus attentive que d'habitude devant ces images un peu floues et ce son nasillard baignant dans un flot de paroles quasi continue.

Il s'en passe des choses pendant la gestation de la plus belle avenue du monde. Grivoiseries et complots alternent dans un paysage forestier adoptant lentement le visage d'une urbanisation.

De plus le maître ne semble pas sous l'emprise de la modestie en se révélant être le descendant de Louis XV ceci devant l'extase d'enfants beaucoup plus passionnés par la révélation que par la validation d'une telle information.

Ce qui compte est d'apprendre en se mettant en scène devant de jeunes écoliers projetés dans l'élaboration d'un concept en compagnie de personnages pittoresques merveilleusement vendus par un conteur de qualité.

Un profil légèrement pédant mais affectivement proches de ces têtes blondes ôtées temporairement de l'emprise de la multiplication dans un cours historique euphorique et savoureux accompagné d'une diction presque surréaliste.

[Jipi]

Très peu de repères classiques viennent garnir cette suite de scènes interminables, bavardes et statiques incorporées dans un produit étalant davantage les théories d'un troisième Reich festif ou de salons privilégiant la thématique sado maso plutôt que le fait de guerre sur le terrain.

Au bout d'un moment, c'est trop et sans s'endormir, on commence à somnoler, tout en cogitant sur l'absence totale d'une essence historique traditionnelle et flamboyante remplacée par la garniture violente, sédentaire et esthétique d'un réalisateur semblant plus se divertir en imposant la compagnie de psychopathes de tous bords particulièrement dangereux.

L'information à l'aide d'images représentatives et surtout beaucoup plus objectives destinées aux générations montantes sur la douleur citoyenne d'une époque occupée est inexistante.

Ce n'est pas la troisième mondiale mais celle vue par Quentin Tarantino un état dans un état dans une suite de décalages et de délires aux mains d'un réalisateur plus désireux d'entretenir une image excentrique en se servant de l'histoire des hommes.

Une œuvre d'auteur atteignant son sommet dans ses quinze premières minutes pour ensuite s'éparpiller en fonction des délires de l'artiste.

[jean-michel]

tout a fait d'accord sur ce navet !

[Heatmann]

Ah bah mine de rien on est de plus en plus a faire notre coming out Anti inglorious t'est meme genereux la

[jean-michel]

Moi je critique même pas, j'ai détesté tout simplement, j'ai vue 15 minutes du film avant ....

[Jipi]

Subjugé par vos encouragements allez je me lache c'est vraiment une daube. C'est pénible d'ingurgiter de telles images. Il pète les plombs Tarentino en plus en se servant de l'histoire comme terrain de jeux.