[Dunandan] Mes critiques en 2011

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Dunandan » Mer 28 Sep 2011, 14:25

Oui, je les ai vu tous les deux. On sent effectivement beaucoup l'inspiration, jusque dans le climax que le héros parvient à instaurer entre les deux clans rivaux, en mangeant aux deux rateliers en même temps. J'ai beaucoup aimé malgré les armes en carton :eheh:

J'ai fait une petite mise à jour de la critique - désolée si elle est un peu trop longue, j'étais assez inspiré 8) - et aussi de la note (6.75 => 7.75).
Il y a en effet trop de bonnes scènes pour que j'ignore ça dans ma note finale, malgré des méchants un peu moyens et un film qui a un peu vieilli.

J'ai aussi rajouté des images, mais je ne ferai pas ça pour tous les films je pense : c'est trop long pour trouver les bons screenshot pour illustrer mes commentaires. :cry:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar pabelbaba » Mer 28 Sep 2011, 17:19

Scalp a écrit:Misumi c'est des plus grand réalisateurs de chambara ( Pabel note je viens de faire tes compliments au gars moins doué que Gosha :mrgreen: ) et Baby Cart c'est un des meilleurs chambara ( bon le 2 est meilleur ) franchement en réal pur ça tue, bon après l'histoire est concentré un max mais je préfère une histoire qui va à l'essentiel qu'un film de 2h qui brasse du vent.

Je note, je note... :mrgreen:

Je vais les ressortir rapidement ces 6 là et leur mettre les notes qu'ils méritent!
Image
Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Romaine par moins de 30 - 2/10

Messagepar Dunandan » Jeu 29 Sep 2011, 14:05

Critique supprimée
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Maintenant on l'appelle Plata - 0,5/10

Messagepar Dunandan » Jeu 29 Sep 2011, 14:22

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Baby Cart vol.2, l'enfant massacre - 9/10

Messagepar Dunandan » Ven 30 Sep 2011, 03:22

Rétrospective Chambaras/films historiques japonais :
Baby Cart 1, Baby Cart 2, Baby Cart 3, Baby Cart 4, Baby Cart 5, Baby Cart 6


Lien avec les autres films

Image
Baby Cart vol.2 l'enfant massacre, Kinji Misumi (1972)


Un rythme trépidant

Avec ce deuxième opus, la série change radicalement de rythme. Le début est inauguré immédiatement par un bref combat, amorçant une succession de scènes d'actions toutes très bien chorégraphiés, gores, et rivalisant d'une inventivité renouvelée à chaque fois. Le tout avec une musique qui fait monter la tension en annonçant les dangers à venir.

Bref, le rythme est mieux géré. Il y a de la lenteur dans ce film, mais contrairement au précédent, qui parfois se réduisait à de la simple lenteur (non maîtrisée je dirais), celle-ci crée beaucoup plus de tension, d'attente, et de plaisir de scènes ou de rencontres attendues (comme un western spaghetti du meilleur crû). Mais ces moments-là ne sont pas que l'occasion de tensions en l'attente d'autres choses, mais offrent aussi des scènes qui sont généralement facteurs d'émotion (exemple, après le premier combat : repas autour du feu de Itto Ogami et de son fils. Mais la tension est en même temps présente puisque le sens d'une cloche retentit au loin).

Malgré une succession effrénée de combats, l'humour n'est pas du tout absent de cet opus, déjà grâce à son exubérance "goresque", puis par au moins deux scènes désopilantes : la marche à reculons en accéléré de la chef des amazones, et le tueur dans le bateau qui se la joue un peu trop et le paie au prix fort.

Image


Une histoire simple au service du développement de la personnalité du Loup et de l'Enfant

L'histoire est encore plus épurée que dans La vengeance du sabre et offre assez peu d'intérêt en soi : elle est maintenant complètement au service de la transformation du Loup et de l'Enfant en véritable icône du genre.

L'enfant devient peu à peu le double de son père : il réagit parfois à sa place, comme par exemple lorsqu'on les refuse à l'hôtel, l'enfant envoie de l'eau du bac destiné à laver leurs pieds à la figure du patron ; il participe bien plus au massacre des assaillants du haut de sa poussette ; il deviendra même par sa présence le signe même de celle de son père dans le duel final. Mais en lui se bat toujours les forces de la vie et celles de la mort : c'est lui qui va sauver son père, jusqu'à même (presque) transgresser les dieux en échangeant son gilet contre de la nourriture qui se trouvait sur un autel.

Le père est encore plus "pragmatique" : il me semble plus direct et expéditif que dans le précédent opus. A certains moments, lorsqu'on croit qu'il est dans la transgression, c'est en fait pour sa survie (par exemple lorsqu'il se réchauffe au contact d'une femme) ou bien pour arriver à son but pratique, l'argent. Autrement dit, il transgresse toutes les règles non pas pour la transgression elle-même mais pour sa survie ou la réalisation d'un but précis. Obéissant à ces deux motifs primaires, la survie et l'argent, il peut devenir vraiment impitoyable.

Des Bad "guys" plus intéressants

Les "méchants" sont bien plus charismatiques que dans le précédent. Maintenant ils sont au nombre de trois clans, ni plus ni moins, à la poursuite du duo du Loup et de l'Enfant : les hommes du clan de Yagyu, qui ne doivent rien à la qualité martiale des femmes du même clan, les seconds ennemis. Et enfin, un troisième clan, défendu par un trio portant des armes que l'on reconnaît immédiatement.

Image


Le personnage que j'ai trouvé particulièrement intéressant dans ce film est la maîtresse du clan des femmes de Yagyu. C'est une tueuse professionnelle qui n'a rien à envier aux hommes, mais lors de la scène où l'enfant est capturé, menacé de mort, et où Le loup refuse la capitulation en échange de la libération de son fils, sa perception change. Le Loup pense qu'il vaut mieux mourir que capituler, mais cette réaction extraordinaire d'un père (qui habituellement prend quand même bien soin de son enfant : c'est là toute la contradiction de ce duo atypique) pour son fils éveille un sentiment insoupçonné en elle : sa sensibilité maternelle ?

Image


Le final

C'est un fabuleux clin d'oeil au précédent. Quand dans ce dernier, il menaçait de couper les cordes d'un pont pour éviter que la prostituée les suive, dans le deuxième, il se contente de brandir son sabre sans même se retourner contre le chef du clan des femmes pour que celle-ci abandonne la partie.

En conclusion

Contrairement au premier où je me suis parfois un (petit) peu ennuyé, ce second opus frappe un très grand coup et se place simplement selon moi tout en haut du pavé des chambaras (en tous cas parmi ceux que j'ai vus), spécialement pour le duo atypique du Loup et de l'Enfant qui a pris véritablement son envol vers l'icône, pour la galerie des méchants, et une réalisation exceptionnelle (bourrée de scènes, de plans et d'inventions visuelles de grande qualité, et montrant également des lieux inédits comme le bateau et le désert).


Image


Ce deuxième épisode fait tout simplement passer Baby Cart à la vitesse supérieure, nous offrant une grande galerie d'adversaires, de très bons combats, et les scènes les plus fun de la série.

9/10
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Ven 30 Sep 2011, 08:29

Ouf tu sauves l'honneur.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Dunandan » Ven 30 Sep 2011, 12:21

Je te l'avais dit que je suis sévère avec les films et les genres que j'affectionne particulièrement. "Qui aime bien châtie bien" ... :lol:

En effet, j'aime ce genre d'histoire depuis que je suis tout petit : ça a déjà commencé avec Ken le survivant :mrgreen:. Et j'ai goûté à Baby Cart juste après la sortie de Kill Bill au cinéma, en 2006 je crois. Après je n'ai pas pu goûté à tous les nombreux chambaras qui ont succédé à la sortie de Kill Bill - budget oblige -, mais je suis heureux qu'enfin on sorte en bonne quantité et qualité (d'image et de film) ce type de film :love: !
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Cité de dieu (La) - 8,75/10

Messagepar Dunandan » Ven 30 Sep 2011, 19:07

Image
La cité de Dieu, Fernando Meirelles et Katia Lund (2002)


Un Scarface à la brésilienne

Ce film est une sorte de Scarface à la brésilienne, mais contrairement à ce dernier, il est basé sur une histoire vraie, dont la crédibilité est mis en valeur par des acteurs débutants tout droit sortis de la favelo de Rio, donnant ainsi une interprétation 100% naturelle. On suit le parcours de plusieurs jeunes issus de ce milieu depuis les années 60 jusqu'aux années 80, qui vont connaître chacun une destinée différente.

Image


Quel destin pour les habitants de Favelas ?

Un aspect qui m'a captivé c'est ce côté machine infernale (dixit Jean Cocteau) qui amène plusieurs des protagonistes à répéter inlassablement l'histoire : d'un côté, petit Zé qui en donnant la chance à plus jeune que lui, reproduit le(s) monstre(s) qu'il était enfant ; de l'autre, Manu Le Beau, l'alter-ego de petit Zé, en créant exactement ce par quoi il est devenu truand, c'est-à-dire une injustice, achevé finalement par cette dernière.

Image


Ce film est un quasi documentaire sur les favelas, et nous montre clairement qu'il y a en gros trois destinées possibles :
- Policier ou truand. Ils sont tous les deux présentés de façon assez négative : ils sont corrompus. Et bien que deux truands soient décrits de manière plus positive que les autres, à savoir Béné et Manu, ils sont tous les deux assassinés, montrant ainsi le revers de la médaille.
- Troisième possibilité : étudier ou avoir une activité honorable. Dans la première partie, l'un des truands devient prêtre. Et dans la seconde, le narrateur (La Fusée) se réalise en devenant journaliste, et laisse son surnom, symboliquement rattaché au ghetto - pour afficher son véritable nom.


Une réalisation virtuose au service de l'histoire

L'intrigue, malgré son côté documentaire très instructif, quitte la narration linéaire pour procéder par des chapitres à la "manière Tarantino" afin de suivre différents épisodes ou personnages qui ont marqué la favela.

Ensuite, le montage dynamique, la B.O. proposant un mélange Brésil/Black, et les scènes tragico-comiques atténuant le côté sérieux du sujet sans en ridiculiser le propos, nous permettent de rentrer dans l'histoire sans s'ennuyer.

Je voudrais noter qu'il n'y a pas de violence gratuite ou appuyée (ici, pas de démonstration graphique de la violence dans une perspective esthétique comme chez Tarantino par exemple), et le film montre ce qu'il faut pour sensibiliser et être crédible (par exemple on nous montre des enfants braquer, voire tuer des gens), mais elle est toujours au service de l'histoire et non l'inverse.

Film à la fois instructif, condensé, et nous résumant la situation de la favela, et qui en même temps nous montre, malgré le côté fun et passionnant à suivre d'une telle histoire notamment par des acteurs impliqués et un montage efficace, que la violence répète la violence, quels que soient les motifs qui l'ont motivé à la base.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Milkshake » Ven 30 Sep 2011, 19:08

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Dunandan » Ven 30 Sep 2011, 19:13

En effet, d'ailleurs je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas eu plus de commentaires sur ce film dans notre forum ? Honte !!!! :lol:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Milkshake » Ven 30 Sep 2011, 19:16

Notre Forum ? oula attention à la colère de Zack :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Dunandan » Ven 30 Sep 2011, 19:17

A partir du moment où on partage, ça devient à nous non ? :nono:
Enfin bref, je trouve qu'il y a quelques films mis un peu de côté et je trouve ça dommage !
D'ailleurs l'une de mes prochaines critiques portera sur Tueurs nés : un film honteusement oublié (pourtant assez récent, et d'Oliver Stone qui plus est) dans ces colonnes !
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2011

Messagepar Dunandan » Sam 01 Oct 2011, 14:42

Bilan du mois de septembre :


1 - La planète des singes les origines : 4/10
2 - Pathfinder, le sang du guerrier : 4.5/10
3 - Une nuit en enfer : 7/10
4 - Les désastreuses aventures des enfants Baudelaire : 7/10
5 - Be bad : 5/10
6 - Kill Bill : 9/10
7 - Kill Bill 2 : 8.5/10
8 - Battle royale : 7.75/10
9 - Fous d'Irène : 7/10
10 - Little Miss Sunshine : 8/10
11 - Baby Cart vol.1, Le sabre de la vengeance : 7.5/10
12 - Romaine par moins 30 : 2/10
13 - Maintenant on l'appelle Plata : 0.5/10
14 - Baby Cart vol.2, L'enfant massacré : 9.5/10
15 - La cité de Dieu : 8.75


Meilleurs films du mois :
- La cité de Dieu
- Baby cart 2
- Kill Bill 1 & 2
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Baby Cart vol.3, dans la terre de l'ombre - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Dim 02 Oct 2011, 03:54

Rétrospective Chambaras/films historiques japonais
Baby Cart 1, Baby Cart 2, Baby Cart 3, Baby Cart 4, Baby Cart 5, Baby Cart 6


Lien avec les autres films

Image
Baby Cart vol.3, dans la terre de l'ombre, Kenji Misumi (1972)


Un épisode plus contemplatif

Ce film est résolument plus posé, plus sombre (pas d'humour cette fois-ci) et plus contemplatif, et contient beaucoup moins de combats que les deux précédents. Au début, il y a un seul combat de trois secondes à peine, ensuite deux ou trois sont avortés (le premier parce qu'Ogami refuse de tuer un samouraï, puis un autre parce qu'il ne peut pas encore tuer celui dont il est en charge). Il faudra attendre environ une heure pour retrouver quelques combats frénétiques et dotés de violence graphique, et surtout un combat dantesque et furieux mélangeant le style du western spaghetti (peut-être la seule note de légèreté) avec l'utilisation d'armes à feu et d'explosifs, pour finir avec un magnifique face-face au sabre.


Image


Une réflexion sur la vie de samouraï, entre code et voie

On a l'impression que les scènes s'enchaînent sans histoire développée avant la seconde moitié du film lorsqu'un premier contrat est dégoté par Ogami. C'est comme si rien ne se passait pour ce dernier en dehors des rencontres qu'il fait. En fait, un thème apparemment en marge au début devient selon moi le principal sujet du récit : tout simplement la voie du samouraï (à tel point que même l'enfant paraît en retrait, essentiellement associé à un sauvetage de bagage, à la contemplation de la nature, et à une scène où l'on perçoit Daigoru placé en triangle dans l'espace d'un affrontement à la manière d'un film de Sergio Leone comme s'il allait participer à l'action).

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C'est donc autour de la rencontre entre ces deux personnages que se développe une réflexion sur ce thème de la voie du samouraï : Itto Ogami, l'ancien exécuteur du Shogun devenu tueur à gage, et un ancien samouraï devenu ronin.

Ogami dit à un moment donné qu'il y a plusieurs voies possibles, et que chacun fraye sa voie. Il y a deux interprétations possibles à cela : soit il n'y a pas de voie de samouraï qu'on peut suivre, ou bien cette voie est multiple, propre à chacun. Je pense qu'il s'agit un peu des deux : la voie du samouraï serait relative à chacun. Ogami a sa propre interprétation du code. Or, cette réflexion est amorcée lorsqu'il cache une femme ayant tué un homme avec qui elle devait coucher, et ainsi rencontre la maîtresse de cette femme, une yakuza, qui est importante dans le récit, car elle éprouve concrètement la compréhension de Ogami de la voie du samouraï : ce dernier subit le châtiment à la place de cette femme, alors qu'il n'avait même pas essayé de sauver son fils dans l'opus précédent !

Par contre, lorsqu'il a un contrat, tous les moyens sont bons pour y parvenir, comme en témoignent les nombreux stratagèmes et armes non orthodoxes pour arriver à ses fins.

Ensuite, un samouraï (qui est pour moi le personnage le plus important de ce long-métrage), devenu mercenaire car le chef de son clan l'a chassé, apparaît comme un personnage ambigu : tantôt il est parfaitement stoïque aux futiles conversations de ses comparses également mercenaires, tantôt il applique brutalement la défense de l'honneur du Seigneur qui l'emploie en éliminant froidement successivement les victimes d'un viol, leur défenseur, et l'un des mercenaires responsables de ce viol pour l'accuser de cette tuerie, lavant ainsi le Seigneur de ce crime. On dirait que le samouraï confond le code rigide du samouraï et sa voie, qui peut être multiple (selon Ogami).

La seule chose qui compte pour lui, c'est d'affronter un vrai samouraï et mourir comme tel pour comprendre le sens de la voie du samouraï. Il trouvera ce libérateur en Ogami. Cela donnera lieu à un magnifique combat final avec ce dernier, qui réussira à embrocher l'ancien samouraï avec son sabre. Après quoi une longue et belle réflexion sur la voie du samouraï se développe tandis que le mourant agonise.

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En conclusion

Misumi nous propose de nouveau un épisode très maîtrisé et aborde Le Loup et l'Enfant d'une nouvelle manière, beaucoup plus sombre et moins axée sur les combats. Le premier posait les bases de la série ; le second était un développement iconique du duo devenu légendaire avec beaucoup de combats frénétiques et graphiques ; le troisième est un film plus posé et approfondit la personnalité sombre et tourmentée d'Ogami, qui nous livre à la fin du film son interprétation de la voie du samouraï : "vivre avec la mort".

Je le préfère légèrement plus que le premier, car mieux construit, et propose un adversaire plus intéressant.

Probablement l'épisode le plus posé et le plus sombre avec le cinquième, axé essentiellement autour d'une réflexion sur le code d'honneur du samouraï.

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Note : 7.5/10
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Dreamcatcher: l'attrape-rêves - 0/10

Messagepar Dunandan » Lun 03 Oct 2011, 01:45

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