[alinoé] Mes Critiques en 2011

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Pirates des caraïbes 3: Jusqu'au bout du monde - 5,5/10

Messagepar alinoe » Mar 27 Sep 2011, 10:16

Pirates des Caraïbes :
Jusqu'au bout du monde

Réalisé par Gore Verbinski

Avec Johnny Depp, Keira Knightley, Orlando Bloom, Geoffrey Rush, Bill Nighty, Naomie Harris, Stellan Skarsgard, Chow Yun-Fat

Aventure, USA, 2h48- 2007

5,5/10


Résumé : Les pirates des Sept mers ont du souci à se faire depuis que le Hollandais Volant voguent au service de Lord Beckett. Ils ne leur restent qu'un mince espoir : réunir les neuf seigneurs du Tribunal de la Confrérie des pirates. Malheureusement, l'un d'entre eux est prisonnier de l'Antre de Davy Jones...


Ce film n’est qu’un imbroglio de pactes, d’alliances, de trahisons et de fausses trahisons jusqu’à l’écoeurement qui tentent en vain de meubler le vide d’un scénario qui ne fait que tourner en rond depuis le premier épisode. Masquer les faiblesses scénaristiques, c’est aussi, le rôle de la pléthore de nouveaux personnages, tous plus inutiles les uns que les autres et de ces moments de purs bizarreries surréalistes où des crabes surgissent du néant, où Jack Sparrow soliloque avec son mini moi angélique et son mini moi diabolique. Qu’est-ce que ce questionnement existentiel à deux francs six sous vient faire dans un film de pirates ? Un troisième épisode totalement acadabrantesque dont une scène résume parfaitement l’ambiance : l’équipage qui court d’un bord à l’autre du Black Pearl pour le faire chavirer et quitter cet océan de désolation par delà le bout du monde !!!

Que dire des personnages ? Ils sont tellement nombreux que les scénaristes s’avèrent incapables de leur donner une quelconque profondeur. Ce Sao Feng, tant évoqué dans les bandes annonces est une totale imposture, il n’apparaît que 10 minutes à l’écran. Les seigneurs pirates qui devraient être le clou du film, sont une belle brochette d’andouilles, tous dépourvus de charisme ! L’éternel jeu du « Je t’aime moi non plus » entre Elizabeth et Will est devenu insupportable. Le personnage de Davy Jones, le terrifiant capitaine du Hollandais volant et maître du Kraken, n’est plus qu’un valet pathétique au service de Lord Beckett. Quant à l’effroyable et redoutable Kraken, ce monstre des abîmes, semble t’il bien trop encombrant pour les scénaristes, il est balayé de l’histoire en 30 secondes, échoué comme une vieille baudruche sur une plage. Le capitaine Barbossa, revenu d’entre les morts a quelques scènes intéressantes, mais il sert essentiellement de sidekick comique à Jack Sparrow, au même titre, d’ailleurs que le singe ! Cette querelle de capitaines est plus pitoyable qu’amusante. Sans compter, Johnny Depp complètement en roue libre et en mode auto-parodie de Jack Sparrow. Son cabotinage que j’appréciais dans les deux épisodes précédents, tourne, cette fois à la farce incongrue et devient trop envahissant. Le caméo de Keith Richards est sympa, mais tout de même très anecdotique et pas franchement utile à l’histoire.

Fort heureusement un souffle d’aventure parvient de temps en temps à relever le niveau. Notamment la jolie séquence d’ouverture à Singapour (même si toute cette sous-intrigue est un peu inutile), quelques passages avec le Hollandais Volant, même si ce redoutable navire est bien trop sous exploité et surtout l’affrontement final sur une mer déchaînée par la fureur de Calypso, entre le Black Pearl et le Hollandais Volant. Enfin un combat naval d’envergure, avec canonnades, duels à l’épée et abordage pour clore un film bien trop rempli de blabla et de salmigondis.
Quelques bonnes idées pointes au milieu d’un océan d’âneries. Notamment cette scène magnifique où les âmes des naufragés errent sans fin sur l’océan dans des embarcations éclairées à la lueur de lanternes. Une vision tout à la fois, poétique et émouvante. Même si je n’apprécie pas les digressions surréalistes du passage dans l’Antre de Davy Jones, il faut bien admettre que cette scène où le Black Pearl apparaît au sommet d’une dune est de toute beauté. Le personnage de Tia Dalma prend de l’envergure et c’est le seul qui soit bien écrit et passionnant. Naomie Harris est excellente dans ce rôle ambigu. De manière générale, le travail sur la photographie, les SFX, les décors et les costumes est toujours de belle facture. Le plus étonnant est cette fin mélancolique, très peu disneyenne, à laquelle je ne m’attendais pas du tout et qui referme le chapitre, de l’histoire de Will et Elizabeth de manière poignante. Voilà deux personnages qui avaient tendance à m’agacer très sérieusement depuis le second épisode et dont la romance contrariée par un coup du destin à fini par me toucher.

En somme un troisième épisode plutôt moyen, bourré de défauts et doté de quelques qualités qui le classe loin derrière les deux premiers épisodes.
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Messagepar jean-michel » Mar 27 Sep 2011, 10:22

Oui vu en location et j'ai été déçu comme toi, un film qui surfe sur la vague du succès de la série sans apporter grand chose au concept original...un film à fric.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar zack_ » Mar 27 Sep 2011, 14:31

Je viens de me prendre le 4 mais pour bien faire faudrait que je revois au moins le 3 vu que les deux premiers j'ai un bon souvenir
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar padri18 » Mar 27 Sep 2011, 19:47

Très bonne critique qui résume tous les points faibles de ce troisième volet même si j'avoue quand même plus l'apprécier que toi !

Zack, tu as vu le 4 ? Une des pires séances récentes que j'ai eu...
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar Scalp » Mar 27 Sep 2011, 19:50

On peut difficilement faire pire que le 3.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar zack_ » Mar 27 Sep 2011, 20:14

Non pas vu le 4 mais le BD est commandé j'attends de le voir
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar padri18 » Mar 27 Sep 2011, 20:43

Scalp a écrit:On peut difficilement faire pire que le 3.

Ils ont pourtant pas peiné avec le 4 :mrgreen:
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar elpingos » Mar 27 Sep 2011, 21:48

Je confirme le 4 est vraiment pire que le 3... Limite atroce...
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Cent mille dollars au soleil - 7/10

Messagepar alinoe » Mer 28 Sep 2011, 18:00

Cent mille dollars au soleil

Réalisé par Henri Verneuil

Avec Lino Ventura, Jean-Paul Belmondo, Bernard Blier, Reginald Kernan

Aventure & Comédie, France-Italie, 2h01- 1964

7/10




Résumé : Sahara. 1963. Rocco, un chauffeur expérimenté fauche avec sa fiancée Pepa, un camion avec un mystérieux chargement, d’une valeur de 100 000 dollars. Son employeur, charge, un autre chauffeur, Marec, de les rattraper.

Un classique du cinéma populaire français porté par un duo explosif, Lino Ventura, le costaud, le rustre, la tête de mule et Jean-Paul Belmondo, le désinvolte sans scrupules, complété par un Bernard Blier désopilant dans le rôle d’un routier goguenard dépanneur providentiel. Une comédie d’aventure qui fait la part belle à l’amitié virile sur fond de course poursuite entre deux camions à travers le Sud marocain et le Sahara. Un scénario plus que basique transcendé par la verve de Michel Audiard, le plus grand dialoguiste du cinéma français. En somme, une bande de ploucs, de la gaudriole, de la gnole et des cuites, des distributions de châtaignes et marrons, deux camions en vadrouille, des paysages désertiques magnifiés par un scope en noir & blanc et un florilège de répliques cultes.
« Quand les types de 130 kilos disent certaine choses, ceux de 60 kilos les écoutent ». « Dans la vie on partage toujours la merde, jamais le pognon ».

Saluons la musique de George Delerue qui s’accorde parfaitement à l’ambiance du film. Grandiloquente lorsqu’elle illustre le duel à travers les pistes du désert entre Marec (Ventura) et Rocco (Belmondo). Pimpante, voire guillerette, chaque fois qu’apparaît Mitch-Mitch (Blier) afin de souligner le comique de situation.

Cent mille dollars au soleil fut assassiné par la critique au moment de sa sortie. Il est vrai que le ton du film, n’est pas franchement politiquement correct, surtout deux ans après les Accords d’Evian. Dans beaucoup de scènes et plus particulièrement celle de la destruction du relais-routier d’Halibi, transparaît un total mépris des autochtones. Une vision encore très colonialiste de l’Afrique du Nord avec ses révolutions de pacotilles, ses mercenaires, sa corruption… S’ajoute une conception très machiste et misogyne de la société, révélatrice de son époque. Les femmes sont soit des garces, soit des gourdes… le dialogue entre Marec et Angèle vaut son pesant de cacahouètes dans le genre… et puis il y a aussi quelques formules gratinées :

« -Réponds-moi Plouc, dis-moi la vérité.
- Quoi ?
- Est-ce que je suis une putain ?
- Ben... tu couches toujours avec tout le monde... enfin je veux dire avec les copains quoi !
- Oui.
- Et y'en a pas un, des fois, qui t'aurait refilé de l'oseille ?
- Non.
- Et ben alors ! T'es notre petite Angèle. C'est tout. »

« Professeur Magnard, gynécologue célèbre des années 25. Il a accouché tout le gratin lyonnais. Les enfants ont fait sa fortune et les enfants l'ont perdu. Les petites filles... En métropole, même si la garce a 13 ans, ils appellent ça détournement de mineure ! Surtout à Lyon ! C'est des vrais maniaques... »


Pour apprécier cette histoire de potes, forts en gueule et rire de leurs mésaventures, il faut savoir faire abstraction de ce paternalisme d’une autre époque, à l’égard de l’Afrique. La mystérieuse marchandise et le duel de poids lourds ne sont que des prétextes pour une joute verbale endiablée, pour une flopée de réparties caustiques entre Ventura, Belmondo, Blier, Kernan (Steiner/Frocht) et Fröbe . Bien évidemment tous les acteurs sont excellents dans ce registre. Cent mille dollars au soleil est avant tout un petit Audiard illustré. A déguster dans son noir & blanc d'origine et non pas dans la version colorisée souvent diffusée qui dénature la photographie du film.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Mer 28 Sep 2011, 18:06

Ouai pirate 4 est moin bon que le 3 , l avis de scalp sur la question est trop extreme de toute facon donc peut pertinant , le 3 malgre des lourdeur et longueur, il a des perso interressant , des decors epatant et pis de gros moment de folie visuelle et climax terrible . le 4 , ben y a tout simplement rien quoi , rien de rien , et je suis pourtant super bon client de la trilogie ..
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar alinoe » Mar 04 Oct 2011, 12:47

Bilan septembre 2011

Films vus : 8 dont 2 découvertes.

Moyenne : 7,71

Découvertes : 2


- Fright Night (Ciné) : 3/10
- The Killer Inside Me (TV) : 4/10


Film revus : 6


- Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau (Blu Ray) : 10/10
- Le Seigneur des anneaux : les deux tours (Blu Ray) : 9,75/10
- Le Seigneur des anneaux : le retour du roi (Blu Ray) : 9,5/10
- Star Wars - Episode IV : Un nouvel espoir (Blu Ray) : 10/10
- Cent mille dollars au soleil (DVD) : 7/10
- Stardust (Blu Ray) : 8,5/10


Film du mois

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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar jean-michel » Mar 04 Oct 2011, 12:50

Cent mille dollars au soleil , ta critique me plaît bien, j'achète. :mrgreen:
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar Val » Mar 04 Oct 2011, 14:24

Il passe lundi prochain sur Arte.
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Fast and furious 5 - 7,5/10

Messagepar alinoe » Mer 05 Oct 2011, 17:15

Fast Five

réalisé par Justin Lin

Avec Vin Diesel, Paul Walker, Dwayne Johnson, Jordana Brewster

Action, USA, 2h10 - 2011

7,5/10


La franchise Fast and Furious basée sur les belles carrosseries en tout genre, les rodéos urbains, l’univers du tuning accessoirement agrémentée d’une touche Flics et Voyous ne m’a jamais vraiment enthousiasmé. Le premier film était sympa, le second médiocre, le troisième nullissime et je n’ai pas eu le courage d’aller voir le quatrième. Ce sont les avis dithyrambiques sur le forum qui ont piqué ma curiosité et m’ont poussé à voir ce cinquième film. Ce Fast Five fut donc une belle surprise, à laquelle je ne m’attendais pas. Il est vraiment rare qu’un cinquième épisode se révèle nettement supérieur à tous ceux qui l’ont précédé. Essentiellement, parce que le réalisateur Justin Lin propose un véritable film de braquage avec tous les codes du genre (élaboration d’un plan, constitution d’une équipe, répétition, cambriolage…) et met à l’arrière-plan l’univers du tuning, même si de superbes bolides sont encore au cœur du film.

Ce Fast Five ne manque pas d’atouts. En premier lieu ses scènes d’action presque sans trucages numériques qui rythment le film et proposent un florilège de cascades à l’ancienne et de carambolages qui font plaisir à voir. Entre une évasion spectaculaire, une attaque de train mouvementée, des embuscades, une chasse à l’homme, une poursuite sur les toits des favelas, une fusillade urbaine, une course en voiture de police et l’hallucinante scène de course poursuite avec un coffre-fort, les scènes d’action se succèdent avec frénésie, entrecoupées de quelques scènes intimistes qui permettent de développer les relations entre les différents protagonistes et d’étoffer légèrement la psychologie des personnages. Valeur familial et amitié sont le cœur du film, toute proportion gardée bien sûr, nous sommes dans un blockbuster d’action pas dans un drame intimiste ! Le scénario n’a rien d’exceptionnel mais il rempli parfaitement son office : rythme, action, humour, suspens et un soupçon de drame et de romance. Il joue sur la corruption qui affecte tous les niveaux de la société brésilienne et exploite très bien son contexte : Rio, notamment lors des différentes scènes dans les favelas et lors de l’impressionnante scène de course poursuite dans le centre ville. Par contre, Justin Lin abuse un peu trop des plans sur le Corcovado au cas où, nous n’aurions pas compris que nous sommes à Rio de Janeiro. Le cliffhanger après le générique de fin est plutôt astucieux puisqu’il donne réellement envie de voir la suite.


Le second atout du film est bien évidemment son casting avec la réunion de presque tous les protagonistes principaux des précédents épisodes.
(j’ai supposé que ceux que je ne connaissais pas étaient issus du quatrième épisode et que la grande absente Letty avait du disparaître dans ce même opus)
Curieusement des personnages qui ne m’avaient pas particulièrement emballé dans les précédents épisodes, tel que Mia (Jordana Brewster), Roman Pierce (Tyrese Gibson) et surtout Tej (Ludacris) et Han (Sung Kang), se révèlent bien plus intéressants dans cet épisode. On a un peu l’impression, qu’il y a une dimension « familiale » dans cette équipe que réunissent Dom et Brian pour effectuer le braquage. La confrontation entre Vin Diesel et Dwayne Johnson est finalement moins basée sur les muscles (même s’il y a un corps à corps tout en testostérone et fureur dans la seconde moitié du film) que sur la ruse. Une sorte de jeu du chat et de la souris dans lequel chacun tente de se montrer plus futé que l’autre et dans lequel chacun marque tour à tour des points. L’ajout de cet agent du FBI, interprété par The Rock, est une excellente idée. Il permet d’introduire dans la saga Luke Hobbs, un personnage à la hauteur de Dom, assurément capable de le contrer dans ses entreprises, de rivaliser avec lui ou de devenir un allier de circonstances. Luke Hobbs apporte un indéniable facteur de suspens à l’histoire, que le personnage du méchant, Herman Reyes, interprété par Joaquim de Almeida ne suffit pas à insuffler.


Déposez votre cerveau à l’entrée, laissez tomber votre air renfrogné chaque fois qu’une scène invraisemblable se profile (car elles sont nombreuses) et profitez d’un film qui en met pleins les yeux, ultra généreux en action et qui vous fera passer une agréable séance.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2011

Messagepar zack_ » Mer 05 Oct 2011, 20:14

Ca en BD et niveau son ca doit balancer! je vais me prendre l'intégral quand les prix descendront un peu
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