[Jean-Michel] Mes critiques en 2011

[Scalp]

Ca j'en sais rien, je n'étais même au courant d'une scène de ce genre

[Heatmann]

Ahaha , ben moi jte le dit , y a une scene dans killer joe ou gina pompe le Matthew pis au dela de ca, le film a l air de ce profiler au vue de sont buzz comme un futur top 10 pour 2012

[Alegas]

Autant en emporte le vent

Victor Fleming film américain Clark Gable et Vivien Leigh, Leslie Howard et Olivia de Havilland Titre original : Gone with the Wind 1939

10/10

Une réalisation de tout premier plan qui épuisa trois réalisateurs et une dizaine de scénaristes pour ce classique des classiques. Un scénario affuté comme un rasoir et écrit finement. Les personnages sont mémorables et les acteurs sont inoubliables. Des scènes gravés dans la mémoire universel du cinéma!. Des décors plus vrai que nature doté d'une image d'une grande beauté. Les dialogues sont d'une grande justesse et le rythme est régulier. Une partition musicale qui a fait le tour du monde et qui accompagne d'une efficace manière cette épopée historique.

Le choix de Vivien Leigh, actrice anglaise de théâtre fut un coup de maître, elle ne joue pas Scarlett, elle est Scarlett !Clark Gable est son alter égo masculin et le rayonnement de son personnage fera un peu d'ombre à Vivien. Leurs tempéraments de feu entrerons en oppositions tout le long du film et leurs fiertés fera leurs malheurs.
L'amour déçu est le leitmotiv émotionnel de l’œuvre qui transcrit dans un univers en guerre portera en lui le modèle du cinéma populaire à grand spectacle qui fera les beaux jours d'Hollywood.

La guerre va condamner le modèle sudiste qui en surface parait porteur d'une vie merveilleuse mais qui cache des valeurs de racisme et d'esclavagisme réprouvés par l'histoire.
David O' Selznick est considéré comme le père du métrage tellement son implication fut à tous niveaux. Rien n'était plus gigantesque que cette opus en terme d'ambition et d'importance historique, ce fut l'apogée du cinéma de studio des années 30. La trame d'un film de plus de trois heures est difficile à maintenir et pas mal de répétitions de séquences en baisse l'attrait, mais malgré cela l'action en restera cohérente dans son fond.
Les petits rôles sont tenus superbement et le choix de l'interprétation ne donne lieu à aucune erreur. Hattie Mc Daniel (la gouvernante noire) Oscar du meilleur second rôle sera exclu de part la couleur de sa peau de la première à Atlanta en 1939....scandaleux !

Le technicolor donna un esthétisme visuel fabuleux au film et la qualité des couleurs et du remplissage du cadre est patent. Un film qui vie non pas par la qualité d'un seul mais par les multiples apports de personnalités diverses tant au niveau technique qu'au niveau du jeu. Un monstre qui trouva son public presque par hasard. Un film de son époque ? sans doute, en tout cas un film de son temps oui qui s'épanche en tableaux romanesques et idéalisés d'un monde disparu.

[Dunandan]

Seul au monde

Réalisé par Robert Zemeckis Avec Tom Hanks, Helen Hunt, Lari White Titre original : Cast Away Long-métrage américain . Genre : Aventure Durée : 02h23min Année de production : 2000

8/10

Un film qui plonge rapidement le spectateur dans un univers solitaire ou la survivance sera la seule occupation. L'histoire est celle d'un responsable fed-ex (Tom Hanks) qui coure le monde à cent à l'heure et qui voit son amie (Helen Hunt) en coup de vent entre deux voyages. Lors d'un de ces voyages l'avion ce crash et seul Tom survit.



Alors commence le vrai thème du film avec ce questionnement...comment faire pour survivre sur une île perdue sans aucunes ressources ? le récit va nous prouver que c'est possible et nous montrer par quelles chemins est passé notre héros pour réussir cette exploit !



L'image de sa belle pour lui donner courage, des colis fed-ex éparpillés pour le coté ironique de la situation, une vision de l'île dans l'immensité d'un océan et l'impossibilité d'en sortir à cause des vagues brisantes sont des éléments déterminants de sa nouvelle vie à la Robinson Crusoe.
Le moindre évènement est suivit par l’œil de la caméra intrusive et on voit bien que tout peut basculer dans le drame très facilement.



Le fait de réussir à faire du feu sera sa grande victoire, peut-être l'élément déterminant de sa survie, mais comment préserver sa santé mentale dans la temporalité de sa situation ? une autre survivance plus difficile à gérer commence !



4 ans passe et la situation est toujours la même, survivance ....et d'un coup un évènement va lui permettre de s'échapper de l'île pour tenter sa chance au grand large...un risque gagnant mais son retour sera t-il celui d'une nouvelle vie ou d'une nouvelle solitude encore pire car à l'intérieur d'un microcosme qui a évolué et dont il ne fait plus partie !



Le crash est spectaculairement mis en image et la présentation de sa vie active frénétique et de son basculement sur une vie plus instinctive pour la survit est d'une folle attractivité !
La dimension réaliste était primordiale à garder pour la réussite du métrage, en effet le passage sur l'île est la principale attraction du film et il fallait pas en rater la mise en image !! l'expression filmique du réalisateur préserve cette vision d'un manière talentueuse !
Tom Hanks est époustouflant, tous ce qu'il touche est de l'or et ce rôle n'échappe pas à la règle. Une trame des plus simples et des plus naturelles, le décor est de toute beauté et le cinéaste le met bien en valeurs par sa mise en image. Un film qui montre, qui questionne, qui met les qualités humaines de l'instinct de survie en avant, de l'intelligence, de la débrouillardise de l'homme dans les situations désespérées. Un film impressionnant par son propos.

[zack_]

Bravo, bravo, bravo!

Oui ce film est géant. Hanks sublime le film! Aucun dialogue et pourtant un film fort.

Seul le retour à la maison me gène (j'aurai finalement laissé Hanks là bas), mais avec le recul je trouve ça encore plus cruel de voir que sa femme a refait sa vie.

Hate d'avoir le BD rien que pour revoir le crash et le beau Wilson

[jean-michel]

L’Aigle de la Neuvième Légion

Kevin Macdonald Channing Tatum, Jamie Bell, Denis O'Hare Titre original : The Eagle Long-métrage britannique . Genre : Péplum , Aventure , Drame Durée : 01h51min Année de production : 2011

6,5/10

Le réalisateur au passé de documentariste excelle dans une présentation de son œuvre sobre et efficace. Pas d’esbroufe, mais de l'authenticité dans tous les domaines comme dans les costumes, les tissus, le mobilier. Les paysages sont nus, la pluie, le froid accentue la dureté de l'époque et les personnages évolues en en ressentant les effets. Une partie du tournage eux lieu en Hongrie.



La mise image est superbe et les combats dans un cadre aussi parfait sont d'une chorégraphie digne des plus grands. Spectaculaire même si les moyens ne sont pas de même envergures que les péplums à grands budgets.
Un univers romains qui pénètre les zones sauvages au-delà du mur d'Hadrien. Encore aujourd'hui l'on sait peu de choses de ces peuplades qui vécurent en Écosse. Une dose d'imagination amena à mettre en vie cette culture de talentueuse manière avec toujours le même leitmotiv ... authenticité et crédibilité des attitudes.



Je suis quelqu'un de très attentif à l'esthétisme et au style du réalisateur, c'est une grande part de l'émotion que l'on peut ressentir avec le jeu des acteurs et l'écriture de leurs dialogues. Ici cet ensemble est cohérent et offre de beaux moments de divertissements.
La structure du scénario est bien travaillé et apporte l'évolution nécessaire l'un envers l'autre aux deux protagonistes principaux du métrage ainsi que leurs mises en valeurs dans le cadre plus vaste de leur but, c'est-à-dire retrouver les restes de la 9eme légion et de leur effigie honorifique.
Dans le négatif je fonderais mon avis sur l'interprétation un peu manqué à mon avis de Channing Tatum et de Jamie Bell. Leurs jeux ne m'a pas vraiment touché, je n'ai pas trouvé l'émotion que je cherchais dans leurs jeux.



La violence est montrée avec une grande retenue dans le gore. Elle est installée dans l'époque mais la production à voulue éviter le voyeurisme attaché à la fascination pour le sang. L'action est là, mais le cinéaste s'attache à nous garder concentré sur les personnages. Enfin je parlerais de la présence discrète, mais au combien utile de la partition musicale très bien intégrée à l'ensemble et qui apporte un plus indéniable.

[Heatmann]

genre . les screen qui vont faire croirer au gens que enfaite c est bien

[jean-michel]

mes 6,5 correspondent aux 4 des autres.... mais cela se regarde bien quand même....c'est pas pleins de têtes coupées en direct, de sang ...

[alinoe]

genre . les screen qui vont faire croirer au gens que enfaite c est bien

J'étais justement en train de me dire que les screens étaient jolies et qu'elles donnaient vraiment envie de découvrir le film
Mais , bon, je crois que je vais me fier aux différentes critiques, d'autant qu'effectivement un 6,5 de Jean-Michel équivaut pour bien d'autres à une note en dessous de la moyenne. Donc je vais continuer à faire l'impasse sur ce film

[Scalp]

Oue c'est pas bien ce truc.

[jean-michel]

Moi je l'ai vue en loc.... c'est pas cher ! j'ai copié le 2eme car il me parait très intéressant. Mogadiscio.

[Alegas]

Je vous emmerde tous. Le film est magnifique plastiquement y'a pas à chier, oui les screens rendent hommage à la beauté du film (encore que c'est même pas les plus beaux plans qui sont illustrés ici).
Enfin bon, je commence à m'habituer au fait que j'accroche aux films incompris.

[jean-michel]

si on était tous à aimer les mêmes films on se ferait chier grave !!

[Scalp]

Et si on serait tous comme toi Jean Mi ça finirait en partouze où tout le monde se fait des bisous

[jean-michel]

Et bien le monde irait mieux si tous étaient comme moi !!