the howling a part le coter nostalgique qui sauvent vraiment juste un tout pti peu le truc uniquement ceux qui l ont decouvert a l'epoque , c est vrai que y a pas grand chose a sauver pour lui le film et qui surtout ne passe absolument pas l epreuve du temp
Tain je vous trouve dur avec Hurlements, ok ça vieillit mal mais le capital sympathie reste entier avec un croisement des genre encore bien maitrisé je trouve!
Le questionnement philosophique est exactement le même qu'un I, Robot (le film lui ressemble d’ailleurs énormément) et la base existait déjà en 1968 en bien plus intelligent, subtil et crédible.
Je te jure, je n'avais pas vu que tu as avais cité I, Robots avant que je le mentionne dans ma propre critique
Waylander, je parlais d'un extrait de ton ancienne critique sur la planète des singes, origines ... Ne te fous pas de moi, je débute dans ce forum, et je n'ai pas fini
A l'instar de Kubrick, Lucas utilisa des morceaux de musiques classiques pour instaurer une ambiance inquiétante et planante soumise par les chœurs de Lalo Schifrin qui rejoint à la perfection la Passion selon Saint Matthieu de Bach qui entame quant à elle la résurgence de l'espoir, de la vie, de l'identité et du désir qu'accueille à bras ouvert la lumière d'un soleil ardent qui peut-être se couchera à jamais.
Durant le Nouvel Hollywood, Coppola produisit un film de SF pour George Lucas, bien avant Star Wars et peu après 2001 a space odyssey de Kubrick. A cette époque, les thèmes étaient plus adultes, plus crus comme le sexe, la violence, le regard critique sur la société de consommation, la guerre , la violence... THX évolue au sein d'un monde qui cherche à atteindre une perfection contre nature allant jusqu’à l'enfermement et le repli sur soi. Les habitants se confessent à une idole-poster publicitaire répétant sans cesse les mêmes phrases , les contacts physiques et relations sexuelles prohibés mais la Nature ne peut être déviée éternellement et certains besoins doivent être assouvis (la machine qui pratique une fellation sur Duvall (pasl oin de sa compagne).
Lucas et les pleins pouvoirs des réalisateurs de l'époque permettaient au cinéma de se construire une nouvelle voie et d'entrer dans une ère totalement iconoclaste. Le rythme est inéluctablement assez lent mais jamais ennuyant car , formellement, le film impose le respect. L'utilisation des msuiques, la photographie, le scope méticuleux superbement exploité qui permet de placer une certaine distance entre les protagonistes majoritairement devenus moins humains et altruistes que les robots des forces de l'ordre qui les fliquent. On peut même voir ces sentinelles montrer plus de signes de compassion que les ouvriers-esclaves aveugles à leur condition. Lucas dépeint un univers anti-commercial où le défaitisme de Donald Pleasence (excellent et très expressif) n'entrave pas le "réveil" de THX. Je pense que (et Dunandan mon pote viendra me contredire ou non ) qu'on peut rapprocher cette œuvre de SF avec la caverne de Platon.
THX 1138 était un film issu de cette période et malgré le chef d'oeuvre indémodable de Kubrick sortie quelques années avant, le second film de George Lucas montre un savoir faire qui s'est malheureusement dilapidé avec le temps. Fiction spéculative largement inspirée des précurseurs littéraires comme George Orwell et son 1984, THX 1138 est d'une précision chirurgicale immaculée à travers laquelle transparait un talent indéniable et un sens du cadre très atypique pour le genre et l'époque. Lucas maitrisait maitrisait parfaitement son espace et le placement des acteurs et de sa caméra dans ces décors aseptisés et d'une blancheur éblouissante connotant subtilement l'illusion d'une pureté artificielle et spacieuse illusoire puisque le film a des allures de huit-clos. Le titre évoque un matricule du film que Robert Duvall (habité par son rôle) se fait agrafer sur l'oreille : Phase finale de la fuite du héros en quête de liberté, de libre arbitre et d'éveil des sens, ce matricule renvoi directement aux tatouages des déportés de la Seconde guerre mondiale.
Détail devenu , hélas, réalité qui ne cesse de hanter les souvenirs. Dans son film, Lucas ne laisse que peu de dialogues : la majorité des voies entendues seront des voix-off, des voix de personnages vus à travers un écran de surveilance et quelques dialogues très épurés de-ci de-là. Le jeu des acteurs passe avant toute chose par le regard et l'intensité des émotions qui les traversent. Les cadrages lors de la scène d'amour sont très sobres, les couleurs monochromatiques (le film l'est de toute façon) et malgré tout , le ton dépressif ne nuit absolument pas à l'émergence d’une sensualité trop longtemps refoulée. Le thèmes du film sont nombreux mais la sexualité, l'amour et le désir ardent du contact physique ont plus de relief que les autres finalement assez indépendants mais inhérents à l’anticipation : régime totalitaire, cité souterraine refermée sur elle-même , le voyeurisme (les multiples caméras et mises sur écoutes que l'on entend très souvent mais difficiles à relier à quelqu'un ou quelque chose tant le film est parfois ), quête identitaire, le nucléaire, la technologie (robotique, la nanotechnologie, l'industrie...)..même ne filigrane, ces sujets ne perdent pas de leur force ni de leur importance. George Lucas les utilisent en toile de fond , en décor et en astucieux environnement sur lequel il jette un regard pessimiste décourageant sur l’évolution de notre propre société.
Certes THX 1138 n’invente rien dans le fond (out existe déjà depuis bien plus longtemps en roman : Le Monde Aveugle, 1984, Le Meilleur des Mondes...) mais la forme pose clairement le film comme étant le véritable chef d'oeuvre du réalisateur de Star Wars. Il est pourtant méconnu et peu réputé alors que , dans son genre, c'est une pépite. certains plans ont à coup sûr étés repris dans Alien de Ridley Scott, le style de la mise en scène est plus moins similaire dans Gattaca, quelques années après il y eut le Soleil Vert de Richard Fleischer , Cameron a bien du rendre hommage aux policiers robots du film avec son T1000 de Terminator 2 etc... Anecdote: au tout début du film il y a un clin d’œil à Rencontres du 3ème Type.
Malgré tous ces points positifs, le film connait une scène un peu bancal qui brise le ton quand ,enfermé dans un lieu totalement blanc , THX rencontre des détenus. Pendant quelques minutes le long-métrage perd de sa fluidité monotone. La suite est une longue fuite à travers la cité où l'on découvre un parking à niveaux, des voitures de sport (choix assez étrange), des routes suspendues, les lumières rouges bleues et jaunes des phares (on pense à Blade Runner sortie une décennie plus tard même si dans THX tout cet aspect reste minimaliste) pour se terminer en course poursuite assez réussie et sur un cliffangher laissant le soin d'interpréter le film comme on le souhaite malgré plusieurs indices dont le(s) lien(s) peuvent paraitre abscons. L'ouverture pré-générique via un court teaser d'un téléfilm SF avec le héros de pulp Burck Rogers , les plans du lézard et de l'insecte étranges (peut-être une évolution), l'oiseau qui passe devant le soleil à la fin..le film n’indique aucun background. On ne sait pas en quelle année se déroule l'intrigue et le message est clair sur un point: la Nature (humaine) trouve toujours son chemin.
la longueur de tes critiques me dissuadait un peu de les lire mais c'est une grosse erreur de ma part. Pas de spoil et une très belle critique qui donne envie de voir le film, bravo
Ce film minimaliste est vraiment intriguant, on sent que c'est fauché mais Lucas utilise au max ses environnement dépouillé pour bâtir un film sf dommage qu'il se finisse si vite car les thèmes esquissés aurait pu donner un très grand film et Duvall est impérial comme d'hab.
THX et Starwars c'est le jour et la nuit.
Au final le seul descendant de THX qui a cet approche d'un univers SF manipulateur, totalitaire et minimaliste c'est Andrew Niccol.
A travers l'histoire de trois hommes torturés et liées par le sang, le réalisateur de Pride and Glory s'en sort à merveilles : l'écriture est ce qu'on a vu de plus sincère et de plus subtil dans le genre (bon j'ai pas vu Rocky mais ya de clins d’œils flagrants genre les vêtements de Tommy et le bonnet noir) : jamais le film ne sombre jamais dans le pathos (mais sur la fin il sombre un peu dans les bons sentiments avec les élèves du prof et le proviseur en supporters.. ça fait vraiment le rajout gentillet inutile qui casse le ton du film même si au fond ça justifie la différence des chemins empruntés par les frères : l'un est seul quand l'autre est entouré et aimé par sa famille et ses collègues et ami (son entraineur : genre la scène du directeur de l'école qui saute de joies quand il voit le prof gagner ça méritait pas autant de secondes à l'écran ) alors que le sujet aurait largement pu s'entourer d'un sentimentalisme exacerbée mais là non. Gavin O'Connor détient un casting parfait et très crédible : Tom Hardy, meilleur rôle pour le moment je crois qu'on peut le clamer haut et fort, bestial comme jamais , les trapèzes sur-développés, le regard ténébreux, habité par la rage et la haine, l'acteur intériorise tout, c'est d'une perfection absolue et je pense qu'on a pas vu mieux dans ce registre.
Le frère n’interprète pas un personnage aussi torturé et son rôle devient forcément plus basique mais le physique est là. L'acteur est très bien choisit , on sent dans le regard une certaine fragilité, un humanisme débordant, et voir Nick Nolte jouer son propre rôle c'est sympa ( il souvent exploité sous son aspect nerveux et colérique mais là non c’est l'ancien alcoolique repentit qui cherche à se faire pardonner et à reconquérir l’amour de se fils)et la majorité de ses scènes s'arrêtent toujours aux bons moments. L’émotion et la relation des trois piliers du film ne sont jamais trop appuyées. La scène d'intro est exemplaire car en peu de dialogues on comprend tout un tas de choses: ancien alcoolique le père est aussi un vétéran du Viet-Nâm qui a des soucis, la mère est morte, le fils a grandit seul et n'a pas vu les siens depuis 14 ans, on voit rapidement la photo de son frère mais on ne sait pas vraiment encore de qui il s'agit et le film reste assez vague là-dessus.
Même Mark Isham reste très en retrait la majeure partie du film et le thème l'ouverture reste exemplaire. On oublie totalement la caméra pour pénétrer dans un film qui se révèle dès le début très intimiste,profond et dépressif.
Là où certains auraient insisté sur le fait que les frères vont s'affronter à la fin pour instaurer un suspens et une tension dramatique bah le cinéaste décide de ne jamais nous informer ni de trop en dire. Ça peut déstabiliser parce que mine de rien je trouve qu’en terme de dramaturgie-pour le genre- c'est assez unique. On attend pas vraiment le dernier combat et d'un côté c'est un point faible de l'autre c'est pas le but du film Le cinéaste a véritablement fait ses choix et pour une fois qu'un drame familial sur fond de sport de combat ne verse pas dans la surenchère - à tous les niveaux- on ne va pas se plaindre..On comprend nous-mêmes ce qui se passe.
La mise est évidemment très sobre, granuleuse sur le début sur pas mal de scènes avec Hardy et Nolte (souvent filmés dans l'ombre d'ailleurs ces deux-là) tandis que les parties avec le frère est propre, très éclairée, plus joyeuse et sur les 45 premières minutes le contraste est très marqué pour finalement se rejoindre et se mêler pour trouver un juste équilibre. Concernant les combats on peut être déçu par les choix du réalisateur : ceux-ci vont droit au but, pas de suspens ni d'intensité dramatique (la fin du coup je la trouve très moyenne, vite emballée et expédiée et je ne trouve pas qu'elle laisse un doute : les frères sont réunis, le père versa sa larme, fier d'eux et point. Dit comme ça c'est bien au moins on a pas un fondu au noir qui te laisse croire que c'est fini pour revenir sur un repas de famille tout cool et pépère où tout le monde sourit ) mais les cadrages ne sont hélas pas terribles. Jamais de plans larges ça se veut immersif mais la lecture est pourtant très difficile. La cage circulaire est pas du tout exploitée (O'connor choisit de tourner la majeur partie du temps ses plans à l'extérieur de celle-ci c'est dommage vu la gêne que peuvent causer le grillage et les barres métalliques. Voir les combats de l'UFC en TV je trouve ça plus impressionnant alors que c'est zéro immersion. Bon ok les acteurs ne sont pas des combattants à la base mais on là dans tous les grands films du genre ça fait tâche de voir du sur-découpage à ce niveau). Le grappling est super exploité par contre.En gros il a voulut nous mettre à la place des spectateurs mais en film ça n'a pas du tout le même effet qu'en vrai puisque les cadrages des fights sont souvent serrés voir très serrés) et le seul apport positif des fights ça reste leur rythmique coup de poing et viscéral (lorsque les acteurs sont bien visibles sent qu'ils en chient). C'est trop vite emballé et brouillon dans l'ensemble pour ma part. Le scope est efficace mais sans plus sauf sur la rencontre fraternelle sur la plage.
Lors du grand tournoi il y a d’ailleurs quelques longueurs et des inserts inutiles très répétitifs (genre à chaque fois que la compétition reprend o na droit au même plan aérien de nuit sur l’emplacement.. ou les passages TV un peu énervants ou encore les commentateurs trop en avant ). Des petits détails tout ça mais ça m'a sauté aux yeux. Autre petite déception : l’entrainement de Tommy et de son frère c'est trop vite torché : on a droit à une phase en split-screen assez gratuites et sous-exploitées où les exercices se répètent et on voit toujours les mêmes alors qu'un entrainement de ce type compte des dizaines d'étapes : le cinéaste montre les plus basiques et quelques minutes d’entrainement des deux côtés pour voir les difficultés parce que ça parait facile surtout pour l'ainé quand même plus très jeune etc..ça aurait pas été plus mal : genre on nous fait un pitch sur le fait que le père est un des meilleurs coach et on voit que dalle ). Bon voilà j'arrête car ce sont juste ces petites choses qui font que je ne vois pas le film comme quelque chose de relativement novateur. En terme de réal, de fond et de jeux d'acteurs on a connu soit mieux soit pareil. toujours est-il que le film en lui-même est réussit et très bien raconté.Warrior vaut surtout pour son écriture (le trauma Viet-nam du père, le trauma Irak de Tommy qui le rapproche inéluctablement de son père, la jalousie qui s'immisce entre les frères , les non-dits révélateurs, la passion du combat comme exécutoire et un dernier combat fratricide salvateur...) et son trio d'acteurs avec une pole position tenue haut la main par Hardy, la Bête.
Quasiment le premier film sur Dracula et le mythe du vampire, le film adapte le roman éponyme de Bram Stoker avec dans le rôle titre : Bela Lugosi , qui, même s'il est habité - et semble-t-il lui-même fasciné par son personnage- n'en reste pas moins un des surjeu les plus sympas de l'Histoire du cinéma. Considéré comme un classique et comme de point de départ de la légende de l’acteur principal, Dracula semble vraiment inspiré : pour un long-métrage de 1931 , la mise en scène parvient à réussir quelques travellings, plans de grues et plan-séquence originaux qui nourrissent-hélas- plus le film que le jeu d'acteur minable. Lugosi s'en sort bien mais c'est vraiment trop calculé et trop peu naturel pour imposer le respect. Les plans sur son visage répété à outrance pour souligner la puissance de son aura et de son regard ne pardonne pas la ringardise peu subtile du procédé. L'intrigue est aussi très soporifique , peu entrainante, pas vivante du tout et l'ambiance apathique ainsi que débit des dialogues laissent perplexe.
Le film accuse bien sur son âge mais l'ensemble es ambitieux. Le premier quart d'heure est super avec ces décors poussiéreux, à l’abandon et envahit par les toiles d'araignées. Le château de Dracula est en décrépitude, l'atmosphère est cauchemardesque et presque onirique par moment. Encore une fois le tournage studio est remarquablement exploité et le noir et blanc permet de cacher quelques défauts. Le montage est parfois bancal, certains mouvement de caméras saccadés mais le plus gros reproche au film reste sa dramaturgie exploitant bien trop les facilités et les raccourcis. Jamais prenant, l'histoire n'est presque là que pour facilité la recherche d'ambiance du réalisateur. La mise en scène semble plus immersive que d'autres films du même genre plus statique et au langage cinématographique moins riche, moins recherché (voir le plan séquence qui passe au-dessus de figurants dansle jardin de l'asile psychiatrique, et la caméra fait volte-face pour s'élever vers une fenêtre. Bon la prise en main de la caméra est laborieuse, ça ne fait pas très "soigné" mais l'effort est là ).
Le film aurait peut-être du rester dans le même ton que la première demi-heure, atmosphérique, plutôt la multitude de personnages débarquant tous quasiment d'un coup pour ensuite se perdre dans scènes pas forcément utiles où Dracula, toujours présent, tourmente ou intimide les autres. dommage que le château soit sous exploité malgré les plans sublimes qui l’illustrent et encore plus regrettable les trois femmes vampires que l'on ne verra que deux fois lors de deux scènes merveilleusement bien composée (dont un plan-séquence où Dracula apparait face à elle en sortant de la brume maléfique afin de protéger sa proie alias Dwight Frye, pire acteur du film qui cabotine un max dans son rôle de fou). Sinon, le gothique est ici sous une de ses plus envoutante forme grâce au N & B qui retransmet pleinement la magie occulte du mythe de Dracula encore trop peu approfondit ici. Le remake/reboot de Coppola a la mérite de vraiment développer le personnage et son background, totalement absent de la version 1931.