[Dunandan] Mes critiques en 2011

[jean-michel]

Pas grave , continue !

[zack_]

Bon, je vous annonce que mon premier post est lamentablement bloqué, et je ne peux rien y faire du tout. Pas grave, je vais pas en crever ...

Normalement il est interdit de poster dans le premier post une critique comme indiqué dans le mode d'emploi. En effet normalement tu as pas de bouton CRITIQUE quand tu ouvres un topic, mais tu l'as sur ton second message, malheureusement tu es passé par la case "répondre" et non "critique"!

Ce n'est pas grave je te décourage pas, j'ai déréférencé ta critique, je l'ai déplacé sur un de tes messages plus bas, je t'ai mis un récap' dans le premier post et voilà plus de souci c'est dans la base, réeditable pour toi en cas de besoin (affiches, rajouts quelconques etc...). Maintenant tu peux faire une critique sans souci en passant par le bouton CRITIQUE que tu devrait avoir à coté de REPONDRE.

Bonne critique à toi!
ps: scalp si ca se reproduit il ne faut pas approuver un premier post

[Tyseah]

En fait je crois que c'est Scalp qui a transformé son post en critique.
Pour le reréférencement c'est pas un problème car les chances sont moins grandes que l'auteur édite son post dans des archives de 2008 ou 2009, c'est maintenant que ça serait plus problématique.
Merci de la manipulation zack_.

[Dunandan]

Ouf, merci les gars, ça commence bien, au moins je ne démérite pas mon avatar

[Dunandan]

Pathfinder, Marcus Nispel (2007)

Le pitch de départ est assez alléchant, offrant la perspective d'un modeste renouveau dans le genre du film épique à mi chemin entre l'heroic fantasy et l'historique. Mais en fait, le principal (le seul ?) intérêt du film est son character design trashouille des vikings, qu'on croirait tout droit sortis d'un épisode de Conan Le barbare. On reconnait ainsi distinctement la patte du réalisateur du remake de Vendredi 13 et surtout de Massacre à la Trançonneuse, avec une touche horrifique bienvenue, nous gratinant de moult amputations et tortures sur les champs de bataille. Manichéen, ce film l'est certainement, mais bon on ne va pas se mentir, on est venu pour la baston, et non pour suivre un cours sur le choc culturel que pourrait représenter la découverte des vikings des terres amérindiennes.

Seulement, le meilleur est concentré dans les trente premières minutes. Entre un peuple indigène sous-développé, une émotion limitée, des effets horrifiques parfois ringards (je vise particulièrement les ralentis et les beuglements à répétition), et des incrustations de sang en image de synthèse, le fantasme vire court. En outre, les indiens, mis à part le chef de l'un des clans nous prouvant avec classe sa supériorité en tuant à lui seul un ours, sont dotés d'un charisme bien inférieur aux vikings. Le héros (Karl Urban) manque aussi de panache. Même reproche pour les combats. Si le premier, un face-face scandé par les boucliers vikings, est bien sympathique, les autres sont bien souvent ridicules (le combat à la luge), illisibles, ou à la limite du plagiat (la séquence de chasse à l'homme qui renvoie à Rambo 2), sans oublier un climax sur la glace bien décevant après une montée en puissance pourtant bien présente.

En bref, on retiendra particulièrement une ambiance bien poisseuse et un look plutôt réussi des vikings, mais vaut mieux se tourner vers le 13ème guerrier si on veut un bon film de vikings, et ne pas perdre son temps avec ce DTV sérieusement limité en intérêt.

Note : 4/10

[Dunandan]

Peut-être que le prochain atteindra la moyenne ...

[Waylander]

T'en vois des bons films.
Pathfinder visuellement nickel , le reste m'en souviens. Hâte de te lire quand tu auras revu des Chambara et des westerns.

[Dunandan]

Oui, disons que je me fais la main avec des daubes et que je profite des prix à rabais ...

[Dunandan]

Une nuit en enfer, Robert Rodriguez (1996)

L'ayant vu à sa sortie avec donc aucune info à son sujet, je m'étais bougé le cul pour ce film avant tout pour voir jouer Tarantino, une de mes idoles de l'époque, et non pas un film de Robert Rodriguez alors parfait inconnu pour ma part. J'étais donc bien préparé pour apprécier la première partie, déjà assez déjantée mais encore tout en retenue, et surtout dotée d'une atmosphère à la cool rappelant les films de Tarantino avec ses braqueurs de banque en cavale à la punchline facile, voire sexy en la personne de Juliette Lewis qui se fait allumer par un Tarantino psychopathe facilement échauffé. Mais je n'étais pas préparé à un tel retournement de situation, en changement totalement de genre, de la part de Rodriguez.

Ainsi, dès que le bar Titty Twister entre en scène, la tension monte lentement mais sûrement. Le décorum est excellent et fourmille de détails, annonçant la suite qui se lâche littéralement par des effets à l'ancienne qui ne m'ont pas paru aussi généreux depuis un certain Braindead (comme ce dernier c'est macabre, mais c'est aussi drôle car grotesque et exagéré), conçus par le fameux Tom Savini (collaborateur de Romero pour ses films de zombie), qui s'octroie d'ailleurs un rôle bien fendard, Sexmachine, avec son gun caché dans le calbut. Justement, en parlant du casting, une attention particulière est fait à chacun, avec le black qui nous raconte qu'il a fait la guerre du vietnam, la bandante Salma Hayek, ou Harvey Keitel qui joue un prêtre introverti et devient par la suite l'un des plus bad-ass de la troupe. Même George Clooney, ex-médecin dans Urgences, y est parfaitement à sa place.

Bref, on prend son pied. Une nuit en enfer, c'est simplement la réunion du meilleur de deux cinéastes au top de leur forme et qui ont su parfaitement conjuguer leurs talents pour faire ces "deux films en un" : le film à la cool et le film bis.

Note : 8/10

[Dunandan]

Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, Brad Silberling (2004)

Film quasiment ignoré à sa sortie, que j'ai pu découvrir lors de sa sortie en DVD. Je ne connaissais pas non plus les romans dont ce film est l'adaptation, et j'en ai lu quelques pages pour me faire une idée. Or, à ce niveau là, ce film est plutôt une réussite : malgré de nombreuses coupes nécessaires, il respecte parfaitement le ton anti-conte de fées du roman éponyme, à l'image du générique qui nous lance vers une fausse voie de façon très ironique, pour nous réorienter vers un conte sombre et une superbe esthétique gothique.

Le casting aussi est très bon, mention spéciale pour les gamins qui parviennent à nous faire partager leur isolement après le décès tragique de leurs parents, et bien sûr le méchant de l'histoire sans qui ce film n'aurait été qu'une belle réussite formelle, campé par un Jim Carrey au top de sa forme comique, d'une délicieuse méchanceté, sournois comme jamais lorsqu'il s'agit de manipuler l'entourage des orphelins Baudelaire (c'est sans compter leur intelligence exceptionnelle qui se met au service de séquences jubilatoires). Cet acteur montre ses talents de caméléon lors de scènes semi improvisées, et fait beaucoup penser pour ces raisons là aux Monty Python. Les autres acteurs sont également très impliqués, campant chacun des personnages haut en couleurs et excentriques, comme dans les bouquins.

J'ai par contre quelques réserves pour le rythme du film, assez capricieux, et je me surprends à chaque fois de m'ennuyer vers la fin. Encore une fois, seule la présence de Jim Carrey retient totalement mon attention. Il manque quelque chose pour augmenter l'intensité de l'aventure. D'ailleurs, la musique et le ton lancinant du narrateur n'arrange pas les choses (même si ça permet aussi d'accentuer l'aspect désespérant de la situation des orphelins). La construction narrative du récit pose aussi problème, assez répétitive dans son genre, et ne laisse donc pas beaucoup de surprises ni de suspens. Mais ça reste très recommandable dans le genre du conte désenchanté.

Note : 7/10

[alinoe]

Belle critique d'un film que j'apprécie beaucoup et qui m'a donné envie de lire la série de roman dont il es adapté. A ne pas louper, le magnifique générique de début et de fin.

[Val]

Les livres explosent littéralement (sans jeu de mots) le film, qui réduit chacun d'entre eux (les 3 premiers) à 40 min a peine.

[alinoe]

Je sais Val, que les romans sont infiniment meilleurs que le film puisque je les ai tous lu. Mais je trouve que l'univers étrange et décalé de la sage est plutôt bien rendu à l'écran et les trois jeunes acteurs sont très bons.

[Dunandan]

Je ne vais pas rentrer dans ce débat, car je n'ai pas lu entièrement les romans, seulement quelques pages pour savoir si l'univers onirique était respecté, et il l'est. Certainement que beaucoup de péripéties ont été zappées (ce qui a probablement formé mon sentiment de légère lassitude au gré des situations finalement assez répétitives dans la forme CAD accueil chaleureux par un parent, manipulation du comte Olaf, les enfants Baudelaire s'en sortent grâce à leur intelligence. Et ainsi par cet aspect un peu répétitif, mon esprit se retrouve finalement fatigué à la fin du film) comme bien souvent dans les adaptations cinématographiques, je ne vous apprends rien à ce sujet. Lorsque je les lirai, je vais sûrement mettre à jour ma critique.

Petite mise à jour d'ailleurs dans l'avant-dernier paragraphe.

[Dunandan]

T'en vois des bons films.
Pathfinder visuellement nickel , le reste m'en souviens. Hâte de te lire quand tu auras revu des Chambara et des westerns.

Je pense que je ferai bientôt la critique du diptyque Kill Bill (l'as-tu vu ? Il me semble ne pas l'avoir vu dans ta liste.). Je n'ai presque plus de Chambara (j'en avais pas tellement d'ailleurs. J'ai gardé Le Sabre du mal, qui représente pour moi le Chambara sombre par excellence, superbe formellement, et campé par deux des meilleurs acteurs du genre), et j'ai besoin d'avoir vu récemment un film avant d'en faire la critique.